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Le camouflet à Aminatou Haidar

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Ils considèrent en effet qu'elle n'est pas à la hauteur des exigences qu'un tel prix exige. Or, ce rejet catégorique, ce non choix de la «dissidente» - marocaine ayant choisi le camp de nos adversaires - se justifie à plusieurs titres à nos yeux : elle prend partie délibérément pour l'imposture et se fait instrumentaliser par un pays qui, non seulement conteste l'intégrité territoriale du Maroc, mais proclame une hostilité belliqueuse à l'encontre de son peuple. Quelle est la cause d'une Aminatou Haidar, sinon servir de paravent à la propagande ennemie, attaquer son pays sur un sujet, les droits de l'Homme, qui ne constitue plus un thème tabou ou une problématique au Maroc depuis belle lurette.

Les associations européennes, celles qui se réclament de la société civile et de la défense des droits de l'Homme, feignent d'oublier que s'il est un pays constitutionnel où la défense des droits de l'Homme est défendue âprement, sur un plan officiel et populaire également, c'est bel et bien le Maroc. Là où beaucoup d'autres pays, notamment l'Algérie, puisque c'est d'elle que provient le problème, ont occulté et réprimé les droits de l'Homme, notre pays a pris à bras-le-corps la problématique dans sa globalité et tordu le cou à ce démon de manière définitive. C'est si vrai que Mme Aminatou Haidar a non seulement bénéficié pleinement de ses droits au Maroc, mais s'est érigée en «pasionaria», libre de ses mouvements, circulant comme elle l'entend, un tantinet provocatrice et finalement jetée dans la trappe de l'oubli. Jamais, elle n'a été aussi libre qu'au Maroc, contrairement à ses compatriotes qui croupissent dans les camps d'enfermement de Tindouf et Lahmada et pour lesquels elle n'a aucune compassion.

Jamais non plus, Aminatou Haidar n'aurait pu agir aussi librement en Algérie, défier la sécurité algérienne sous les caméras comme elle a pu le faire au Maroc où, par principe et en vertu de la liberté d'opinion, elle ne se serait guère inquiétée si elle ne s'était pas évertuée à jouer la provocatrice instrumentalisée à la solde du gouvernement algérien.
Les peuples ne sont pas dupes. Le tapage grotesque que Mme Aminatou Haidar a déployé a connu ses limites. On s'étonne pourtant que lorsque Mustapha Salma, membre de la direction du polisario, s'est rendu au Maroc, son pays d'origine, et s'est rendu ensuite à Tindouf pour tomber dans les mains de la sécurité militaire algérienne, Mme Aminatou Haidar n'a pas jugé nécessaire de lever le petit doigt pour dénoncer son arrestation et sa disparition.

Grave et impardonnable contradiction! Autant elle a crié contre ce qu'elle appelle «les violations des droits de l'Homme par le Maroc», parce qu'il s'agissait de sa petite personne, autant elle garde un silence plus que complice et déplorable devant «les violations des droits de l'Homme» criards par l'Algérie contre Mustapha Salma qui,  pour sa part,  a simplement été kidnappé et placé on ne sait où, au grand dam de la communauté mondiale. Deux poids, deux mesures donc ! Il manque cruellement à Mme Haidar la vertu de l'objectivité et de l'éthique, parce qu'on ne saurait défendre une cause et la renier aussitôt.

Les membres du jury du Prix Sakharov, connus pour leur justesse, ne peuvent tomber dans le piège de l'ambivalence et du double langage. La liberté, mot qui est cher aux pays européens et pour lequel des peuples se sont sacrifiés, n'est pas à sens unique. Aminatou Haidar ne mérite pas le qualificatif de victime et encore moins de martyr des violations des droits de l'Homme, parce que de violations, elle n'en a jamais vécues. Elle est plutôt victime de ses propres illusions et de l'instrumentalisation politique dont elle fait l'objet.

Encore une fois, le camouflet est cinglant. Il conforte tous ceux qui se sont évertués à dénoncer depuis l'imposture de Aminatou Haidar. La voilà qui revient sur la scène. En rejetant sa candidature au Prix Sakharov qu'il décerne chaque année, le Parlement européen vient de prendre une décision de justice et d'éthique. Celle qui n'a cessé de défrayer la chronique pendant des mois sous l'égide d'organisations européennes hostiles au Maroc, a tout simplement prétendu  à l'illustre prix créé au nom de l'ancien dissident russe sous l'ère de Brejnev. Sauf que l'homme de science russe, couvert de gloire, emprisonné en Sibérie des années durant, grande figure de l'humanisme, n'a rien à voir avec Aminatou Haidar qui, après avoir choisi de trahir son pays, le Maroc, s'est laissée fourvoyer par les services d'un pays voisin qui l'instrumentalisent à bon escient.Aminatou Haidar a été écartée par le Comité de sélection du Prix Sakharov parce que le jury a estimé qu'elle ne présentait pas les qualités nécessaires pour y prétendre. C'est une décision impartiale, d'autant plus juste que les membres du jury en question n'obéissent à aucun autre critère que celui de la rigueur morale et de la probité intellectuelle.

Ils considèrent en effet qu'elle n'est pas à la hauteur des exigences qu'un tel prix exige. Or, ce rejet catégorique, ce non choix de la «dissidente» - marocaine ayant choisi le camp de nos adversaires - se justifie à plusieurs titres à nos yeux : elle prend partie délibérément pour l'imposture et se fait instrumentaliser par un pays qui, non seulement conteste l'intégrité territoriale du Maroc, mais proclame une hostilité belliqueuse à l'encontre de son peuple. Quelle est la cause d'une Aminatou Haidar, sinon servir de paravent à la propagande ennemie, attaquer son pays sur un sujet, les droits de l'Homme, qui ne constitue plus un thème tabou ou une problématique au Maroc depuis belle lurette.

Les associations européennes, celles qui se réclament de la société civile et de la défense des droits de l'Homme, feignent d'oublier que s'il est un pays constitutionnel où la défense des droits de l'Homme est défendue âprement, sur un plan officiel et populaire également, c'est bel et bien le Maroc. Là où beaucoup d'autres pays, notamment l'Algérie, puisque c'est d'elle que provient le problème, ont occulté et réprimé les droits de l'Homme, notre pays a pris à bras-le-corps la problématique dans sa globalité et tordu le cou à ce démon de manière définitive. C'est si vrai que Mme Aminatou Haidar a non seulement bénéficié pleinement de ses droits au Maroc, mais s'est érigée en «pasionaria», libre de ses mouvements, circulant comme elle l'entend, un tantinet provocatrice et finalement jetée dans la trappe de l'oubli. Jamais, elle n'a été aussi libre qu'au Maroc, contrairement à ses compatriotes qui croupissent dans les camps d'enfermement de Tindouf et Lahmada et pour lesquels elle n'a aucune compassion. Jamais non plus, Aminatou Haidar n'aurait pu agir aussi librement en Algérie, défier la sécurité algérienne sous les caméras comme elle a pu le faire au Maroc où, par principe et en vertu de la liberté d'opinion, elle ne se serait guère inquiétée si elle ne s'était pas évertuée à jouer la provocatrice instrumentalisée à la solde du gouvernement algérien.

Les peuples ne sont pas dupes. Le tapage grotesque que Mme Aminatou Haidar a déployé a connu ses limites. On s'étonne pourtant que lorsque Mustapha Salma, membre de la direction du polisario, s'est rendu au Maroc, son pays d'origine, et s'est rendu ensuite à Tindouf pour tomber dans les mains de la sécurité militaire algérienne, Mme Aminatou Haidar n'a pas jugé nécessaire de lever le petit doigt pour dénoncer son arrestation et sa disparition. Grave et impardonnable contradiction ! Autant elle a crié contre ce qu'elle appelle «les violations des droits de l'Homme par le Maroc», parce qu'il s'agissait de sa petite personne, autant elle garde un silence plus que complice et déplorable devant «les violations des droits de l'Homme» criards par l'Algérie contre Mustapha Salma qui,   pour sa part,  a simplement été kidnappé et placé on ne sait où, au grand dam de la communauté mondiale. Deux poids, deux mesures donc ! Il manque cruellement à Mme Haidar la vertu de l'objectivité et de l'éthique, parce qu'on ne saurait défendre une cause et la renier aussitôt.

Les membres du jury du Prix Sakharov, connus pour leur justesse, ne peuvent tomber dans le piège de l'ambivalence et du double langage. La liberté, mot qui est cher aux pays européens et pour lequel des peuples se sont sacrifiés, n'est pas à sens unique. Aminatou Haidar ne mérite pas le qualificatif de victime et encore moins de martyr des violations des droits de l'Homme, parce que de violations, elle n'en a jamais vécues. Elle est plutôt victime de ses propres illusions et de l'instrumentalisation politique dont elle fait l'objet.
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