L'acte d'évaluation devient de plus en plus important surtout quand il s'agit d'un projet sociétal ambitieux à l'image du chantier de parachèvement de la réforme de l'éducation et de la formation, a souligné Mme Labida qui présidait la première session du conseil de l'administration au titre de l'année 2010 de l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de la région de l'Oriental. Et d'ajouter que l'évaluation est l'une des composantes essentielles de l'approche contractuelle et de la gouvernance fondée sur la consécration de la responsabilité dans la gestion de la chose éducative, estimant que cette session du conseil d'administration constitue une occasion pour s'interroger sur les réalisations accomplies lors de la première année de l'activation du programme d'urgence et sur les mesures à prendre pour atteindre les objectifs escomptés de ce programme qui s'étale sur la période 2009-2012.
Il s'agit là d'une phase de collecte des données et de présentation du bilan préliminaire avec bien évidemment ses réalisations et ses échecs afin de définir les responsabilités, de conforter les acquis, de les prémunir et d'apporter les accommodations qui s'imposent. Elle a précisé dans ce sens qu'au niveau national, la première année du lancement du programme d'urgence a été marquée par l'élargissement de l'offre scolaire à travers la création de 168 établissements scolaires, dont 61 en milieu rural, alors que le nombre de salles de cours a progressé de 8,9 % concernant l'enseignement secondaire qualifiant, de 5,8 % pour le collégial et de 2,1 pour le primaire, en plus du renforcement du staff éducatif par près de 3.000 enseignants et enseignantes. La ministre a mis l'accent de même sur les réalisations dans le cadre du volet relatif à la mise à niveau des espaces scolaires qui prévoit la restauration en 2009-2010 de quelque 2.781 établissements et de 229 internats, ainsi qu'en matière d'approvisionnement des structures scolaires en eau potable et en électricité, et dans le domaine de la lutte contre les entraves socio-économiques et de l'amélioration des indicateurs scolaires.
Concernant ce dernier point, elle a estimé que la contribution de l'enseignement privé demeure en deçà des attentes de la charte nationale d'éducation et de formation. Mme Labida a relevé par la même occasion l'intérêt qu'il convient d'accorder à l'étude et à l'analyse des indicateurs de scolarisation aux niveaux des régions et des provinces afin de définir les zones d'intervention prioritaires, et partant être en phase avec les objectifs tracés dans le cadre du programme d'urgence. Ces réalisations et bien d'autres doivent constituer un stimulant pour multiplier les efforts des différents acteurs et consolider les acquis, a-t-elle dit, mettant en avant la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure le secteur de l'éducation et de la formation, l'appui du gouvernement à ce chantier et la mobilisation des cadres administratifs et éducatifs du ministère et de ses différents partenaires. Les défis que pose le programme d'urgence requièrent une mobilisation totale et continue, davantage de vigilance et une forte adhésion pour faire de la réforme une réalité, a fait remarquer la ministre dans son intervention lors de cette réunion marquée par la signature de conventions de partenariat entre l'Académie de l'Oriental et des partenaires de la région.
Il s'agit là d'une phase de collecte des données et de présentation du bilan préliminaire avec bien évidemment ses réalisations et ses échecs afin de définir les responsabilités, de conforter les acquis, de les prémunir et d'apporter les accommodations qui s'imposent. Elle a précisé dans ce sens qu'au niveau national, la première année du lancement du programme d'urgence a été marquée par l'élargissement de l'offre scolaire à travers la création de 168 établissements scolaires, dont 61 en milieu rural, alors que le nombre de salles de cours a progressé de 8,9 % concernant l'enseignement secondaire qualifiant, de 5,8 % pour le collégial et de 2,1 pour le primaire, en plus du renforcement du staff éducatif par près de 3.000 enseignants et enseignantes. La ministre a mis l'accent de même sur les réalisations dans le cadre du volet relatif à la mise à niveau des espaces scolaires qui prévoit la restauration en 2009-2010 de quelque 2.781 établissements et de 229 internats, ainsi qu'en matière d'approvisionnement des structures scolaires en eau potable et en électricité, et dans le domaine de la lutte contre les entraves socio-économiques et de l'amélioration des indicateurs scolaires.
Concernant ce dernier point, elle a estimé que la contribution de l'enseignement privé demeure en deçà des attentes de la charte nationale d'éducation et de formation. Mme Labida a relevé par la même occasion l'intérêt qu'il convient d'accorder à l'étude et à l'analyse des indicateurs de scolarisation aux niveaux des régions et des provinces afin de définir les zones d'intervention prioritaires, et partant être en phase avec les objectifs tracés dans le cadre du programme d'urgence. Ces réalisations et bien d'autres doivent constituer un stimulant pour multiplier les efforts des différents acteurs et consolider les acquis, a-t-elle dit, mettant en avant la Haute sollicitude dont S.M. le Roi Mohammed VI entoure le secteur de l'éducation et de la formation, l'appui du gouvernement à ce chantier et la mobilisation des cadres administratifs et éducatifs du ministère et de ses différents partenaires. Les défis que pose le programme d'urgence requièrent une mobilisation totale et continue, davantage de vigilance et une forte adhésion pour faire de la réforme une réalité, a fait remarquer la ministre dans son intervention lors de cette réunion marquée par la signature de conventions de partenariat entre l'Académie de l'Oriental et des partenaires de la région.
