LE MATIN : Vous venez d'être nommé Directeur de Med Z, pouvez-vous nous présenter cette filiale de CDG Développement ?
ABDELATIF HADJ HAMOU : C'est une filiale qui est impliquée dans le développement territorial et qui concrétise l'engagement fort du groupe dans le cadre des stratégies sectorielles du gouvernement. Med Z a d'abord accompagné le secteur touristique, en aménageant une nouvelle génération de zones touristiques intégrées. A partir de 2005, elle a élargi son portefeuille d'activités pour devenir le partenaire des pouvoirs publics dans la mise en œuvre des politiques sectorielles, Plan Azur, Plan Emergence, Plan Maroc vert... Ses missions sont la conception, l'incubation, l'aménagement, le développement et la gestion de zones touristiques, agricoles, industrielles, technologiques et Offshoring. L'activité de Med Z couvre l'ensemble de la chaîne de valeur mais dans de nombreux projets, MEd Z sous traite un certain nombre d'activités à d'autres structures. Nous avons récemment travaillé sur le projet de Meknès Acropolis qui porte sur l'agro-industrie et un projet à Agadir, Héliopolis qui intéresse la valorisation des produits de la mer. L'objectif est dans les deux cas d'améliorer l'aval de la filière et de tirer la meilleure valeur ajoutée. Ces deux projets où l'innovation est importante, nous ont amenés à nous intéresser à l'ensemble de la filière, amélioration entre l'amont et l'aval. Le concept étant de réaliser un pôle de compétitivité régionale avec des structures qui regroupent les industries, les supports à l'industrie et les campus de formation et de recherche et développement. En plus de l'infrastructure, il y a création en parallèle d'une structure permanente associative qui a un bureau, un Conseil d'administration qui reçoit des financements de la région et qui anime l'ensemble des acteurs de la filière. Nous avons lancé l'association d'Agadir pour le parc Héliopolis et nous ferons de même pour Agropolis. Nous avons également anticipé avec une stratégie en matière de logistique, qui est un élément important pour la réussite de zones d‘activités. Pour tous les projets que nous lançons, il y a une composante logistique et nous allons travailler en concertation avec les pouvoirs publics pour les accompagner dans la mise en oeuvre de la stratégie qui vient d'être lancée.
Quel est l'apport de Med Z dans le secteur de l'Offshoring et des nouvelles technologies et quels sont vos projets à court et moyen termes ?
C'est un apport considérable comme peuvent en témoigner les parcs technologiques et offshores réalisés avec une qualité d'infrastructures qui donnent une visibilité internationale à ce secteur. C'est le premier secteur dans lequel MedZ s'est impliqué dans le cadre d'Emergence en raison notamment du potentiel important de création d'emplois qui pouvait être drainé et qui l'a été puisque nous avons assisté à la création de plus de 12.000 emplois dans le secteur à Casa et Rabat. Nous avons démarré avec le parc Casanearshore suivi du parc Technopolis de Rabat Salé. Med Z conçoit le projet, fait les études de marché et les études techniques, fait les montages financiers, lance la réalisation et la commercialisation et crée des structures de gestion. Nous restons très impliqués dans ce domaine de l'Offshoring qui a positionné le Maroc sur la carte mondiale des nearshoring. Nous accélérons le rythme de Casanearshore avec une troisième tranche qui fait plus de 100 000 M2, une deuxième tranche sur Technopolis qui fait 25000 m2, le lancement de Fès shore et bientôt d'Oujda Shore et nous travaillons également sur Marrakech shore. Concernant les autres projets en cours, nous réceptionnons le projet de Jorf Lasfar dans les délais, c'est le premier parc de nouvelle génération lancé en 2008 avec un guichet unique qui accompagne les industriels qui s'installent. Ce parc se déploie sur 500 hectares réalisé en deux tranches. Les travaux de la première tranche ont été achevés. Dans les projets à court terme, il y a dans les prochains jours le lancement de l'agropole de Berkane.
Un mot sur la technopôle d'Oujda, récemment inaugurée par le Souverain ?
Sa Majesté le Roi a procédé au coup d'envoi des travaux de construction de la première tranche de ce projet, qui s'étale sur une superficie de 167 Ha, et dont l'entrée en activité est prévue pour début 2011. La technopole d'Oujda, c'est un projet complexe situé à proximité de l'aéroport d'Oujda-Angad, à 12 km de la ville, conçu sur le modèle des "cluster" de compétitivité régionaux. Il s'articule autour de quatre composantes principales : un parc industriel et logistique une "CleanTech" qui positionnera l'Oriental en tant que cluster de compétitivité axé sur le développement durable. Ce cluster sera dédié aux filières liées aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique notamment l'éolien, le solaire, les lampes à basse consommation et les chauffe-eau solaires. Il y a également une zone PME/PMI intégrant les activités industrielles et de support et activités logistiques, un Pôle tertiaire dédié à l' Offshoring et activités de services, une englobant un retail park et des showrooms et enfin un Campus de formation. Pour assurer le succès de ce cluster, une offre Maroc sera mise en place pour l'appui au développement des filières des énergies ciblées. Le «package» se déclinera en plusieurs volets couvrant l'infrastructure, la production, l'équipement, la distribution, la promotion et la mise en place d'un cadre incitatif réglementaire et fiscal approprié. Le Pôle Offshoring bénéficiera des dispositions de la circulaire du Premier ministre n°9/2007 relative à la mise en œuvre de l'offre offshoring Maroc. Avec Clean Tech, notre objectif est de disposer d'industries et de services dans le domaine des énergies renouvelables et de créer un pole d'activités tertiaires en rapport notamment avec le potentiel solaire et éolien de la région. Une analyse plus fine montre également un intérêt important pour les secteurs métallurgiques mécaniques et agroalimentaires en plus des industries des matériaux de construction.
Pourquoi avoir choisi de commencer après Casa et Rabat par Oujda ?
La région de l'Oriental qui fait l'objet d'une grande sollicitude de Sa Majesté le Roi dispose de plusieurs atouts notamment en termes de proximité de l'Espagne et de l'Algérie, de façade maritime de 200 km, de disponibilité foncière et de moyens financiers avec une importance des dépôts bancaires détenus par les MRE. Cette région connaît des transformations socio-économiques importantes grâce au lancement de plusieurs projets structurants, notamment de désenclavement :La ligne ferroviaire Taourirt–Nador l'axe autoroutier Fès–Oujda à voie Rapide Oujda–Nador, le port de Nador. Elle dispose d'importantes potentialités qui avec une amélioration de connectivité permettront d'assurer un réel développement durable à toute la région.
ABDELATIF HADJ HAMOU : C'est une filiale qui est impliquée dans le développement territorial et qui concrétise l'engagement fort du groupe dans le cadre des stratégies sectorielles du gouvernement. Med Z a d'abord accompagné le secteur touristique, en aménageant une nouvelle génération de zones touristiques intégrées. A partir de 2005, elle a élargi son portefeuille d'activités pour devenir le partenaire des pouvoirs publics dans la mise en œuvre des politiques sectorielles, Plan Azur, Plan Emergence, Plan Maroc vert... Ses missions sont la conception, l'incubation, l'aménagement, le développement et la gestion de zones touristiques, agricoles, industrielles, technologiques et Offshoring. L'activité de Med Z couvre l'ensemble de la chaîne de valeur mais dans de nombreux projets, MEd Z sous traite un certain nombre d'activités à d'autres structures. Nous avons récemment travaillé sur le projet de Meknès Acropolis qui porte sur l'agro-industrie et un projet à Agadir, Héliopolis qui intéresse la valorisation des produits de la mer. L'objectif est dans les deux cas d'améliorer l'aval de la filière et de tirer la meilleure valeur ajoutée. Ces deux projets où l'innovation est importante, nous ont amenés à nous intéresser à l'ensemble de la filière, amélioration entre l'amont et l'aval. Le concept étant de réaliser un pôle de compétitivité régionale avec des structures qui regroupent les industries, les supports à l'industrie et les campus de formation et de recherche et développement. En plus de l'infrastructure, il y a création en parallèle d'une structure permanente associative qui a un bureau, un Conseil d'administration qui reçoit des financements de la région et qui anime l'ensemble des acteurs de la filière. Nous avons lancé l'association d'Agadir pour le parc Héliopolis et nous ferons de même pour Agropolis. Nous avons également anticipé avec une stratégie en matière de logistique, qui est un élément important pour la réussite de zones d‘activités. Pour tous les projets que nous lançons, il y a une composante logistique et nous allons travailler en concertation avec les pouvoirs publics pour les accompagner dans la mise en oeuvre de la stratégie qui vient d'être lancée.
Quel est l'apport de Med Z dans le secteur de l'Offshoring et des nouvelles technologies et quels sont vos projets à court et moyen termes ?
C'est un apport considérable comme peuvent en témoigner les parcs technologiques et offshores réalisés avec une qualité d'infrastructures qui donnent une visibilité internationale à ce secteur. C'est le premier secteur dans lequel MedZ s'est impliqué dans le cadre d'Emergence en raison notamment du potentiel important de création d'emplois qui pouvait être drainé et qui l'a été puisque nous avons assisté à la création de plus de 12.000 emplois dans le secteur à Casa et Rabat. Nous avons démarré avec le parc Casanearshore suivi du parc Technopolis de Rabat Salé. Med Z conçoit le projet, fait les études de marché et les études techniques, fait les montages financiers, lance la réalisation et la commercialisation et crée des structures de gestion. Nous restons très impliqués dans ce domaine de l'Offshoring qui a positionné le Maroc sur la carte mondiale des nearshoring. Nous accélérons le rythme de Casanearshore avec une troisième tranche qui fait plus de 100 000 M2, une deuxième tranche sur Technopolis qui fait 25000 m2, le lancement de Fès shore et bientôt d'Oujda Shore et nous travaillons également sur Marrakech shore. Concernant les autres projets en cours, nous réceptionnons le projet de Jorf Lasfar dans les délais, c'est le premier parc de nouvelle génération lancé en 2008 avec un guichet unique qui accompagne les industriels qui s'installent. Ce parc se déploie sur 500 hectares réalisé en deux tranches. Les travaux de la première tranche ont été achevés. Dans les projets à court terme, il y a dans les prochains jours le lancement de l'agropole de Berkane.
Un mot sur la technopôle d'Oujda, récemment inaugurée par le Souverain ?
Sa Majesté le Roi a procédé au coup d'envoi des travaux de construction de la première tranche de ce projet, qui s'étale sur une superficie de 167 Ha, et dont l'entrée en activité est prévue pour début 2011. La technopole d'Oujda, c'est un projet complexe situé à proximité de l'aéroport d'Oujda-Angad, à 12 km de la ville, conçu sur le modèle des "cluster" de compétitivité régionaux. Il s'articule autour de quatre composantes principales : un parc industriel et logistique une "CleanTech" qui positionnera l'Oriental en tant que cluster de compétitivité axé sur le développement durable. Ce cluster sera dédié aux filières liées aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique notamment l'éolien, le solaire, les lampes à basse consommation et les chauffe-eau solaires. Il y a également une zone PME/PMI intégrant les activités industrielles et de support et activités logistiques, un Pôle tertiaire dédié à l' Offshoring et activités de services, une englobant un retail park et des showrooms et enfin un Campus de formation. Pour assurer le succès de ce cluster, une offre Maroc sera mise en place pour l'appui au développement des filières des énergies ciblées. Le «package» se déclinera en plusieurs volets couvrant l'infrastructure, la production, l'équipement, la distribution, la promotion et la mise en place d'un cadre incitatif réglementaire et fiscal approprié. Le Pôle Offshoring bénéficiera des dispositions de la circulaire du Premier ministre n°9/2007 relative à la mise en œuvre de l'offre offshoring Maroc. Avec Clean Tech, notre objectif est de disposer d'industries et de services dans le domaine des énergies renouvelables et de créer un pole d'activités tertiaires en rapport notamment avec le potentiel solaire et éolien de la région. Une analyse plus fine montre également un intérêt important pour les secteurs métallurgiques mécaniques et agroalimentaires en plus des industries des matériaux de construction.
Pourquoi avoir choisi de commencer après Casa et Rabat par Oujda ?
La région de l'Oriental qui fait l'objet d'une grande sollicitude de Sa Majesté le Roi dispose de plusieurs atouts notamment en termes de proximité de l'Espagne et de l'Algérie, de façade maritime de 200 km, de disponibilité foncière et de moyens financiers avec une importance des dépôts bancaires détenus par les MRE. Cette région connaît des transformations socio-économiques importantes grâce au lancement de plusieurs projets structurants, notamment de désenclavement :La ligne ferroviaire Taourirt–Nador l'axe autoroutier Fès–Oujda à voie Rapide Oujda–Nador, le port de Nador. Elle dispose d'importantes potentialités qui avec une amélioration de connectivité permettront d'assurer un réel développement durable à toute la région.
