Le MATIN : Vous êtes président du jury de la dixième édition du Festival International du Film de Marrakech. Qu'est-ce que cela vous fait ? Est-il difficile de juger les autres ?
JOHN MALKOVICH : Je suis très heureux d'assister au Festival de Marrakech, j'ai entendu tellement de bien de ce festival. Pour la compétition, je ne pense pas que les membres du jury apportent un jugement. On donne plus notre avis et on essaye de promouvoir un film qu'on aime sur un autre qu'on aime moins. Les jurés donnent leur avis selon les préférences de chacun. Cependant, c'est difficile de devoir faire un choix entre toutes ces œuvres. Mais, nous passons un temps agréable surtout que certains d'entre nous se connaissent déjà. Moi, par exemple, je connais Gael Garcia Bernal, Yousra, Irene Jacob…
Comment voyez-vous votre parcours jusqu'à aujourd'hui ? Etes-vous satisfait de votre travail tout au long de ces années ?
Je n'ai jamais pensé à évaluer mon parcours. Je ne suis pas capable d'atteindre la satisfaction, je ne sais pas ce que cela veut dire.
Tout ce que je peux dire, c'est que je n'ai jamais pensé à cela, mais je suis convaincu par tous les travaux que j'ai déjà réalisés.
En fait, tout ce que j'ai fait durant ces années, c'est des films qui m'ont toujours intéressé et j'ai trouvé beaucoup de plaisir à les faire et à jouer leurs personnages, qu'ils aient réussi ou échoué. Et ça, c'est ce qui m'importe plus qu'autre chose.
Vous êtes acteur, réalisateur, scénariste, producteur et metteur en scène pour le théâtre… Quel est le métier le plus proche de John Malkovich ?
Tous sont indissociables pour moi. Je fais tout cela avec le même plaisir. Je gagne ma vie comme acteur et je dépense énormément d'argent comme producteur, que ce soit pour le cinéma ou pour le théâtre et aussi en tant que créateur de mode. Ce sont tous des travaux pour lesquels je suis payé et, à vrai dire, je n'ai pas de préférence. Ça se fait selon l'intérêt et la passion.
John Malkovich a commencé sur les planches avant d'investir le grand écran. Comment votre carrière au théâtre vous-a-t-elle aidé au cinéma ? Et si vous aviez à choisir entre les deux, qu'auriez-vous choisi ?
Je ne pense pas que ça m'a aidé. Je n'ai jamais pensé à ce choix, le théâtre et le cinéma sont tellement différents. Il y a plein de choses à faire dans les deux arts.
C'est pathétique de devoir faire une mauvaise pièce et c'est encore plus torturant de la regarder, mais s'asseoir devant un mauvais film n'est pas amusant non plus. Disons que je préfère un genre quand le travail est bon et plus intéressant.
Vous avez été nominé deux fois pour l'oscar mais vous ne l'avez pas remporté. Quand est-ce que Malkovich aura sa statuette dorée ?
Ça ne m'intéresse pas vraiment. En fait, si je fais un film, c'est parce qu'il m'intéresse et m'ajoute des choses personnellement, mais ce n'est jamais pour une récompense. D'ailleurs, ils sont nombreux tous ces acteurs qui méritent des récompenses.
Quel regard portez-vous sur le cinéma américain actuel ?
Je ne connais pas bien le cinéma américain. Je travaille tout le temps. Je regarde dix films par an, peut-être, et donc je n'ai aucun avis à donner sur cela. Je suis plus attentif à mon travail et à ce que je fais.
Quels sont vos projets ?
Je suis en train de produire des pièces de théâtre et nous travaillons aussi sur la production de quelques œuvres cinématographiques. En tant qu'acteur, je n'ai pas vraiment de projet, mais je suis en train de lire un scénario.
C'est un moment mémorable qu'il enregistre dans l'histoire du FIFM en tenant l'Etoile d'Or des mains de Copolla qui l'a dirigé dans « Le Parrain ». Rappelons que James Caan a également ouvert cette dixième édition du FIFM par son film « Henry's crime ». A cette occasion, il a déclaré : « Je suis fier d'assister à ce Festival et je n'ai jamais imaginé, en faisant «Henry's crime» qu'il sera projeté en ouverture d'un si grand festival.» Harvey Keitel, Mohammed Abderrahmane Tazi, Kiyoshi Kurosawa et le défunt Larbi Doghmi seront les autres personnalités honorés de ce FIFM.
Que du beau monde en perspective.
JOHN MALKOVICH : Je suis très heureux d'assister au Festival de Marrakech, j'ai entendu tellement de bien de ce festival. Pour la compétition, je ne pense pas que les membres du jury apportent un jugement. On donne plus notre avis et on essaye de promouvoir un film qu'on aime sur un autre qu'on aime moins. Les jurés donnent leur avis selon les préférences de chacun. Cependant, c'est difficile de devoir faire un choix entre toutes ces œuvres. Mais, nous passons un temps agréable surtout que certains d'entre nous se connaissent déjà. Moi, par exemple, je connais Gael Garcia Bernal, Yousra, Irene Jacob…
Comment voyez-vous votre parcours jusqu'à aujourd'hui ? Etes-vous satisfait de votre travail tout au long de ces années ?
Je n'ai jamais pensé à évaluer mon parcours. Je ne suis pas capable d'atteindre la satisfaction, je ne sais pas ce que cela veut dire.
Tout ce que je peux dire, c'est que je n'ai jamais pensé à cela, mais je suis convaincu par tous les travaux que j'ai déjà réalisés.
En fait, tout ce que j'ai fait durant ces années, c'est des films qui m'ont toujours intéressé et j'ai trouvé beaucoup de plaisir à les faire et à jouer leurs personnages, qu'ils aient réussi ou échoué. Et ça, c'est ce qui m'importe plus qu'autre chose.
Vous êtes acteur, réalisateur, scénariste, producteur et metteur en scène pour le théâtre… Quel est le métier le plus proche de John Malkovich ?
Tous sont indissociables pour moi. Je fais tout cela avec le même plaisir. Je gagne ma vie comme acteur et je dépense énormément d'argent comme producteur, que ce soit pour le cinéma ou pour le théâtre et aussi en tant que créateur de mode. Ce sont tous des travaux pour lesquels je suis payé et, à vrai dire, je n'ai pas de préférence. Ça se fait selon l'intérêt et la passion.
John Malkovich a commencé sur les planches avant d'investir le grand écran. Comment votre carrière au théâtre vous-a-t-elle aidé au cinéma ? Et si vous aviez à choisir entre les deux, qu'auriez-vous choisi ?
Je ne pense pas que ça m'a aidé. Je n'ai jamais pensé à ce choix, le théâtre et le cinéma sont tellement différents. Il y a plein de choses à faire dans les deux arts.
C'est pathétique de devoir faire une mauvaise pièce et c'est encore plus torturant de la regarder, mais s'asseoir devant un mauvais film n'est pas amusant non plus. Disons que je préfère un genre quand le travail est bon et plus intéressant.
Vous avez été nominé deux fois pour l'oscar mais vous ne l'avez pas remporté. Quand est-ce que Malkovich aura sa statuette dorée ?
Ça ne m'intéresse pas vraiment. En fait, si je fais un film, c'est parce qu'il m'intéresse et m'ajoute des choses personnellement, mais ce n'est jamais pour une récompense. D'ailleurs, ils sont nombreux tous ces acteurs qui méritent des récompenses.
Quel regard portez-vous sur le cinéma américain actuel ?
Je ne connais pas bien le cinéma américain. Je travaille tout le temps. Je regarde dix films par an, peut-être, et donc je n'ai aucun avis à donner sur cela. Je suis plus attentif à mon travail et à ce que je fais.
Quels sont vos projets ?
Je suis en train de produire des pièces de théâtre et nous travaillons aussi sur la production de quelques œuvres cinématographiques. En tant qu'acteur, je n'ai pas vraiment de projet, mais je suis en train de lire un scénario.
Le parrain de tous les temps
Quand de gros calibres du cinéma américain se rencontrent, cela donne le plein d'émotion. Le Palais des congrès a chaviré durant l'hommage rendu à James Caan. On ne l'oubliera jamais dans la peau de Sonny Corleone dans le Parrain. Le célèbre acteur américain, connu pour la pluralité de ses registres et la singularité de sa performance, a été honoré, dimanche soir. Et c'est Francis Ford Copolla qui lui a rendu cet hommage, le présentant comme l'un des meilleurs acteurs de Hollywood et du monde. « Cet hommage me fait énormément plaisir, mais même si c'est pour l'ensemble de mon œuvre, ça ne veut pas dire que c'est la fin, je ne suis qu'au début de ma carrière », commente-t-il avec humour.C'est un moment mémorable qu'il enregistre dans l'histoire du FIFM en tenant l'Etoile d'Or des mains de Copolla qui l'a dirigé dans « Le Parrain ». Rappelons que James Caan a également ouvert cette dixième édition du FIFM par son film « Henry's crime ». A cette occasion, il a déclaré : « Je suis fier d'assister à ce Festival et je n'ai jamais imaginé, en faisant «Henry's crime» qu'il sera projeté en ouverture d'un si grand festival.» Harvey Keitel, Mohammed Abderrahmane Tazi, Kiyoshi Kurosawa et le défunt Larbi Doghmi seront les autres personnalités honorés de ce FIFM.
Que du beau monde en perspective.
