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Les Bourses se calment

Les places européennes ont connu jeudi une accalmie après l'extrême volatilité de ces derniers jours, mais l'inquiétude pour les déficits publics dans la zone euro a pesé sur la monnaie européenne, qui a atteint son pire niveau en plus d'un an, et sur la Bourse de New York.

Les Bourses se calment
La place new-yorkaise a cédé alors que l'euro, toujours sur une pente descendante, se rapprochait de son pire niveau de la semaine dernière (1,2523 dollar).
A Wall Street, après un début de séance hésitant, le Dow Jones a finalement perdu 1,05% et le Nasdaq 1,26%. La place new-yorkaise a cédé alors que l'euro, toujours sur une pente descendante, se rapprochait de son pire niveau de la semaine dernière (1,2523 dollar).
Il a finalement cassé ce seuil après la fin de séance de la Bourse de New York, tombant à 1,2520 dollar, son plus bas niveau depuis début mars 2009. Il valait vers 21h00 GMT 1,2532 dollar.

Le plan européen de 750 milliards d'euros "ne change pas le fait que la réduction des dépenses gouvernementales va avoir un impact négatif sur les PIB", et que beaucoup s'interrogent encore sur la santé du système bancaire européen, a expliqué Jessica Hoversen, qui suit le marché des changes pour la maison de courtage MF Global.
Les marchés européens ont, eux, semblé reprendre leurs esprits, maintenant pour les plus importants la tendance modérée à la hausse engagée la veille.
Ils avaient commencé la semaine en fanfare, rassurés par l'annonce d'un plan de soutien d'une ampleur inédite destiné aux pays de la zone euro en difficulté.
La Bourse de Paris est restée mitigée dans un marché très calme, jeudi de l'Ascension oblige, en terminant presque à l'équilibre à -0,06%. Mais Francfort a pris 1,11% et Londres n'a pas paru s'inquiéter de la formation du premier gouvernement de coalition en Grande-Bretagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en terminant en hausse de 0,93%.

Pour les analystes de Global Equities, il s'agit d'un "retour à la normale". Ils voient plusieurs raisons d'être confiants avec notamment l'engagement de certains Etats européens de réduire leurs déficits.
Mais les Bourses des pays du sud ont connu une nouvelle journée difficile, reflet de l'inquiétude qui entoure toujours la capacité de ces pays à venir à bout de leurs dettes. La Bourse de Madrid a terminé en baisse de 1,11%, Milan de 0,72%, Athènes de 1,87% et Lisbonne de 0,77%.

Le Portugal a pourtant promis jeudi à son tour de dures mesures d'austérité dont une hausse de la TVA et une surtaxe extraordinaire, de 1 ou 1,5% selon le niveau de revenu. L'Espagne avait de son côté annoncé dès mercredi des mesures semblables, dont une baisse des salaires des fonctionnaires. Athènes a annoncé la création d'un comité de crise pour faire face aux annulations massives dans le secteur du tourisme, vital pour l'économie du pays.
Sur le marché obligataire, les taux des obligations grecques à dix ans, qui avaient évolué en dents de scie dernièrement, sont montés à 7,36%, contre 7,29% la veille.

Le marché de l'or est resté agité jeudi avec une pointe à plus de 1.241 dollars l'once dans l'après-midi, avant de revenir vers 21h00 GMT à ses niveaux de la matinée proches de 1.232,70 dollars l'once. Mercredi, il avait atteint un nouveau record, à près de 1.250 dollars l'once.
En Asie, les marchés ont fini dans le vert jeudi, Tokyo bondissant de 2,18%, Hong Kong de 1,04% et Shanghai de 2,06%.

L'euro tombe sous 1,25 dollar

L'euro est tombé vendredi sous le seuil de 1,25 dollar pour la première fois depuis début mars 2009, pénalisé par un regain d'inquiétudes sur la santé économique et budgétaire de la zone euro.
Vers 08h25 GMT (10h25 à Paris), l'euro a chuté jusqu'à 1,2494 dollar, un nouveau plus bas depuis le 5 mars 2009, les cambistes craignant que les problèmes de dette en zone euro ne pèsent à long terme sur la reprise économique en Europe, notaient des courtiers. Renforçant ces inquiétudes, Paul Volcker, conseiller économique du président américain Barack Obama, a jugé jeudi que la crise grecque pourrait entraîner une «désintégration de la zone euro» si sa gouvernance économique n'était pas réformée, selon des analystes.
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