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Les Marocains dénoncent la fausse allégation des médias espagnols

Les deux citoyens marocains, Abdessalam Ansari et Mme Bouâsriya Al Ghalia Ben Ahmed, que l'agence espagnole Europa Press avait donnés pour morts lors des événements de Laâyoune aux mains des forces de l'ordre, ont vivement dénoncé, jeudi, cette fausse allégation.

Les Marocains dénoncent la fausse allégation des médias espagnols
Ces événements sont d'une extrême gravité, d'autant plus que leurs auteurs sont des hors-la-loi qui se sont transformés en assassins.
Les deux intéressés ont affirmé, dans des déclarations à la presse, que cette information, dénuée de tout fondement, leur a porté des préjudices psychologiques à eux-mêmes et à leurs familles respectives. M. Ansari (36 ans) a estimé qu'en diffusant une information faisant état de sa mort, l'agence Europa Press a commis un crime, ajoutant qu'il compte porter plainte auprès de la justice espagnole contre cette agence pour avoir diffusé cette fausse information. De son côté, Mme Al Ghalia Bouâsriya (32 ans) a déclaré que "je suis toujours en vie et je n'ai subi aucune adversité", assurant qu'elle ne renoncera pas à son droit et compte poursuivre en justice l'agence Europa Press pour avoir diffusé une fausse information faisant état de sa mort.

Abidha Mouloud Ould Hamady, l'oncle maternel de Mme Al Ghalia, a souligné que la diffusion de l'information relative à la mort de sa nièce, qui est toujours en vie, témoigne "d'un mépris pour l'âme humaine", relevant que la famille compte réclamer son droit et ester l'agence en justice pour diffusion d'une information erronée. Dans la même optique, plusieurs associations de Marocains établis en France ont condamné avec vigueur les actes de vandalisme perpétrés par des bandits et des milices du polisario, la semaine dernière à Laâyoune, et dénoncé l'opération de désinformation menée par l'Algérie et des médias espagnols concernant ces événements. Par la voix de la Maison départementale du Maroc (MDM06), les Marocains des Alpes Maritimes (Sud) dénoncent avec "détermination et vigueur" les actes de vandalisme et la prise en otage de femmes, d'enfants et des personnes handicapées et âgées par individus aux antécédents judiciaires dans le camp Gdiem Izik.

Dans un communiqué, l'association considère que ces événements sont "d'une extrême gravité", d'autant plus que leurs auteurs "sont des hors-la-loi" qui se sont "transformés en assassins" en faisant des victimes parmi les éléments des forces de l'ordre. "Face à cette situation, aujourd'hui maîtrisée par les services de l'ordre, les autorités algériennes ont tout fait pour exploiter et instrumentaliser politiquement ces évènements", déplore la MDM06, notant que les médias algériens ont "multiplié les reportages et les commentaires pour en faire un soulèvement politique anti-marocain et contre le plan marocain d'autonomie".
"On aurait pu espé er des autorités représentatives de nos frères et voisins algériens un soutien ou au moins un silence diplomatique de rigueur", regrette l'association, ajoutant qu'"au contraire, ils se sont même crus être en mesure d'exploiter ces évènements à leur profit et ceux de leurs complices du polisario avec l'objectif de jeter le discrédit sur les propositions d'autonomie du Maroc".

Rappelant le contexte dans lequel se sont produits les incidents de Laâyoune, l'association se dit persuadée que "malgré toutes les tentatives d'instrumentalisation de l'intégrité territoriale de notre pays par ces adversaires, ces derniers ne réussiront pas à freiner la dynamique de développement économique, social, humain et démocratique engagée par le Maroc".
La MDM se dit aussi déterminée à "engager de nombreuses actions et à mobiliser tous les amis du Maroc" pour dénoncer la situation inhumaine qui perdure dans les camps de Tindouf, dans le territoire algérien.

Dans ce territoire, "l'Algérie interdit, à ce jour, aux tribus sahraouies de jouir de leur liberté élémentaire de circulation entre leur patrie, le Maroc,
et ces camps où sont séquestrés les autres membres de leurs familles.
Il en est ainsi de la situation faite à Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et aujourd'hui à son père, à son frère et à bien d'autres", rappelle l'association. Même son de cloche chez l'Association Maroc France Méditerranée, basée à Sète (Sud) qui rappelle que Mustapha Salma est "toujours privé de sa liberté" et que son père et son frère, bloqués à Alger, ont été expulsés vers l'Espagne.
Cette association appelle, dans un communiqué, à la mobilisation pour obtenir la libération de cet ancien inspecteur de "la police du polisario", enlevé par les milices du polisario le 21 septembre dernier, à son retour aux camps de Tindouf pour défendre la proposition marocaine d'autonomie.

Créer de toutes pièces des faits sans rapport avec la réalité

Certains médias espagnols n'hésitent pas à créer de toutes pièces des faits qui n'ont aucun rapport avec la réalité pour nuire délibérément à l'image du Maroc, a affirmé, jeudi, la wilaya de la région Laâyoune-Boujdour-Sakiat El Hamra.
Dans le cadre de leur politique médiatique basée sur le mensonge, la désinformation et les allégations fallacieuses, ces médias continuent de poursuivre leur campagne tendancieuse au sujet des événements de Laâyoune, par la diffusion de rapports fictifs, en dépit des mises au point et des déclarations officielles exprimées par les autorités publiques à cet effet, a indiqué la wilaya dans un communiqué.

Le communiqué s'interroge sur les causes réelles et les parties qui se tiennent derrière ces agissements qui font fi de toutes les règles de la déontologie de la presse en vue d'atteindre des objectifs abjectes.
La wilaya estime que la diffusion par l'agence Europa Press d'une information qui donne pour morts deux citoyens marocains, Abdessalam Ansari et Mme Bouâsriya Al Ghalia Bent Ahmed, lors des événements de Laâyoune aux mains des forces de l'ordre alors qu'ils sont toujours en vie, s'ajoute au fatras de mensonges colportés par certains médias espagnols.
Les deux citoyens marocains ont dénoncé, dans des déclarations à la chaîne régionale de Laâyoune et à la MAP, la diffusion de cette information erronée qui leur a porté des préjudices psychologiques à eux-mêmes et à leurs familles respectives et à leurs proches.
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