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Magnifique rencontre musicale entre le musicien Amazigh Kateb et mâalam Abdeslam Alikan. Ce Concert a été qualifié à l'unanimité par le public nombreux, connaisseur ou non de l'art gnaoui, comme étant une soirée inoubliable. Amazigh est connu par ses tendances musicales mêlant gnaoui, reggae, musique maghrébine et Abdeslam Alikan est un mâalam incontesté dans 'tagnaouite'. Que du bonheur pour tous lors de ce concert sur la scène de Bab Marrakech dans le cadre de la 13 ème édition du festival gnaouas et musiques du monde.
Le dialogue musical a commencé, ce soir là, par la prestation de chaque artiste avec sa troupe. Le public a été séduit. Le fils de Yacin Kateb, l'un des fondateurs de la littérature algérienne moderne, Amazigh a repris avec sa voix profonde qui joue sur les cordes sensibles des esprits et des cœurs des morceaux de son album solo "Marchez noir".
Le public a chanté avec lui lorsqu'il a interprété "chante avec moi", l'africain et koma.
Amazigh Kateb qui a fondé Gnawa diffusion en 92 à Grenoble possède un répertoire dense. Il partage son temps entre la restitution de l'oeuvre littéraire de son père et sa musique, puisée dans les chants d'esclaves et dans d'autres variantes musicales. A travers son aventure, Gnawa diffusion, il a composé des tubes qui combinent ragga, reggae, chaâbi et d'autres styles musicaux… Des sonorités qui transposent du Maghreb, à la Jamaïque en passant par l'Europe. L'album souk system a connu un succès énorme en France parmi la communauté maghrébine, au Maroc et en Algérie.
Le public marocain est habitué à son verbe tranchant et humoristique et son engagement musical sans concession.
Dans ses textes chantés en arabe, en français et en anglais, Amazigh Kateb, avec ses inspirations et ses racines maghrébines et africaines, a su charmer les mélomanes en compagnie du maâlem Abdeslam Alikan. Ils ont réussi leur dialogue musical donnant ainsi une majestueuse prestation. Abdeslam Alikane, l'un des initiateurs du Festival Gnaoua d'Essaouira dont il reste toujours le directeur artistique, responsable de ses confrères maîtres gnaouis, est toujours fidèle au patrimoine gnaoui. Il a joué à côté des grandes célébrités du monde de la musique tel, Peter Gabriel, plus connu en tant que membre du groupe mythique de rock progressif Genesis, à côté de Phill Collins.
Abdeslam Alikan est l'un des grands messagers de l'art gnaoui à travers le monde. Il s' est initie à la musique gnaouie à neuf ans. "Il est spécialiste dans le style "marsaoui"", précise Amazigh lors d'un entretien avec lui. Abdeslam Alikan va devenir une figure incontournable,comme d'autres mâalms gnaoui Hamid El Kasri, Hassan Boussou, Merchan et la liste est très longue. A noter qu'il est très apprécié lors des rituels de transe ou lilas par son jeu unique.
Avec son groupe Tyour Gnaoua et Amazigh et sa troupe, il a fait vibrer une foule composée essentiellement de jeunes. Le public est parti en transe sous les mélodies du hajouj et le claquement des krakebs.
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La force de cette musique lancinante est de ''casser la prise d'un esprit maléfique'' sur un corps ou de l'invoquer dans une cérémonie nommée «Lila». Elle provoque une sorte de transe libératrice et apaisante.
Le dialogue musical a commencé, ce soir là, par la prestation de chaque artiste avec sa troupe. Le public a été séduit. Le fils de Yacin Kateb, l'un des fondateurs de la littérature algérienne moderne, Amazigh a repris avec sa voix profonde qui joue sur les cordes sensibles des esprits et des cœurs des morceaux de son album solo "Marchez noir".
Le public a chanté avec lui lorsqu'il a interprété "chante avec moi", l'africain et koma.
Amazigh Kateb qui a fondé Gnawa diffusion en 92 à Grenoble possède un répertoire dense. Il partage son temps entre la restitution de l'oeuvre littéraire de son père et sa musique, puisée dans les chants d'esclaves et dans d'autres variantes musicales. A travers son aventure, Gnawa diffusion, il a composé des tubes qui combinent ragga, reggae, chaâbi et d'autres styles musicaux… Des sonorités qui transposent du Maghreb, à la Jamaïque en passant par l'Europe. L'album souk system a connu un succès énorme en France parmi la communauté maghrébine, au Maroc et en Algérie.
Le public marocain est habitué à son verbe tranchant et humoristique et son engagement musical sans concession.
Dans ses textes chantés en arabe, en français et en anglais, Amazigh Kateb, avec ses inspirations et ses racines maghrébines et africaines, a su charmer les mélomanes en compagnie du maâlem Abdeslam Alikan. Ils ont réussi leur dialogue musical donnant ainsi une majestueuse prestation. Abdeslam Alikane, l'un des initiateurs du Festival Gnaoua d'Essaouira dont il reste toujours le directeur artistique, responsable de ses confrères maîtres gnaouis, est toujours fidèle au patrimoine gnaoui. Il a joué à côté des grandes célébrités du monde de la musique tel, Peter Gabriel, plus connu en tant que membre du groupe mythique de rock progressif Genesis, à côté de Phill Collins.
Abdeslam Alikan est l'un des grands messagers de l'art gnaoui à travers le monde. Il s' est initie à la musique gnaouie à neuf ans. "Il est spécialiste dans le style "marsaoui"", précise Amazigh lors d'un entretien avec lui. Abdeslam Alikan va devenir une figure incontournable,comme d'autres mâalms gnaoui Hamid El Kasri, Hassan Boussou, Merchan et la liste est très longue. A noter qu'il est très apprécié lors des rituels de transe ou lilas par son jeu unique.
Avec son groupe Tyour Gnaoua et Amazigh et sa troupe, il a fait vibrer une foule composée essentiellement de jeunes. Le public est parti en transe sous les mélodies du hajouj et le claquement des krakebs.
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Gnaoua ou la légende vivante
Le Festival des Gnaouas d'Essaouira au Maroc est un haut lieu de rassemblement annuel de ces confréries ou écoles. La ville est le pôle de la musique gnaouie comme le montre ce festival ''musiques du monde''. Elle est le dépositaire de la légende vivante des gnaoua dont la forme musicale d'origine subsaharienne fait partie depuis deux siècles du patrimoine traditionnel marocain. Longtemps elle fut l'apanage des esclaves noirs. Deux instruments en sont distinctifs, les percussions métalliques appelées "Kraqebs" et le ''Gambri'' à trois cordes qui est une sorte de ''guitare basse'' composée d'un bois évidé sur lequel est tendue une peau de bouc qui fait office de tambour.La force de cette musique lancinante est de ''casser la prise d'un esprit maléfique'' sur un corps ou de l'invoquer dans une cérémonie nommée «Lila». Elle provoque une sorte de transe libératrice et apaisante.
