Ce sont les couleurs du patrimoine folklorique de 12 pays participants dont le Maroc qui brillent de tout leur éclat sur les scènes de Salé et de Rabat. Environ 400 enfants sont, le temps de ce festival, des ambassadeurs de la paix, de la tolérance et de l'amitié entre les peuples, autant de valeurs qu'il n'y a pas certainement mieux que les enfants pour y sensibiliser. Pour ouvrir le bal, c'est un enfant parlementaire marocain qui devait donner lecture, samedi dernier, à un message de paix rédigé au préalable en concertation avec toutes les troupes prenant part au FIFE. S'en suivent alors des spectacles et des chorégraphies exécutées par les 12 troupes participantes, pour une durée de 5 minutes chacune. « Ce ne sont que des échantillons destinés à donner un avant-goût au public et à l'inciter à venir les jours d'après pour voir l'intégralité des spectacles », précise Noureddine Rouijla, directeur du festival et président du Club des loisirs scientifiques et de l'animation culturelle de Salé, organisateur de cette manifestation culturelle à vocation internationale.
Les « plats de résistance » ne seront servi que les 25 et 26 juillet, où des soirées artistiques illumineraient de mille feux le ciel de Mahaj Ryad de Rabat et de la vallée du Bouregreg. Pour clore en beauté le festival, un gala de clôture aura lieu mercredi 28 juillet à la prestigieuse Marina Bouregreg de Salé, à partir de 28 h. Des trophées et des certificats de participation seront remis aux enfants participants à cette 4ème édition. D'habitude, un événement de cette taille nécessite de gros investissements, tant bien humains que matériels. Mais les organisateurs ont su sortir leur épingle du jeu avec les moyens du bord. Selon le directeur, quatre ou cinq personnes au total constituent le « noyau dur » du festival dont la préparation prend toute une année de travail laborieux. « En l'absence d'aucun soutien extérieur, toutes les tâches nous incombent.
C'est à nous de tout faire, depuis la conception, l'accueil des participants et leur prise en charge en passant par l'élaboration des fiches d'information et des invitations… Pour cela, nous disposons d'un budget vraiment insignifiant », déplore M. Rouijla qui fait savoir que le FIFE est financé par les fonds propres de son club qui ne reçoit d'ailleurs « aucun appui financier ou logistique de la part de qui que ce soit ». C'est ce qui fait, selon lui, que le FIFE qui est censé se tenir annuellement, ne compte à son actif que quatre éditions et ce, depuis sa création en 1999. «La première édition a eu lieu en 1999, la deuxième en 2003 et la troisième l'année dernière. Ce décalage est dû, en premier lieu, à des problèmes financiers », explique-t-il. Pour surmonter ce problème et assurer la continuité du Festival International du Folklore de Salé, il existe une seule solution incontournable soulignée par Abdelmajid Hassouni, membre de l'Association Bouregreg qui abrite le Club des loisirs scientifiques et de l'animation culturelle. «Il nous faut absolument une fondation dédiée à l'organisation de ce festival qui assure le rayonnement de la ville impériale de Salé.
Nous avons formulé une demande dans ce sens il y a cinq ans qui est restée sans écho», indique-t-il. Mais il semble que la création d'une telle structure ne sera pas la panacée. Il faudrait encore chercher des espaces culturels où se tiendraient les activités programmées au FIFE. En cette matière, la ville de Salé accuse un déficit énorme. « Même les espaces qui existent ne sont pas adéquats pour abriter des manifestations culturelles d'envergure », admet M. Rouijla. Si, pour le moment, les organisateurs ont pu se débrouiller avec un strict minimum de moyens, la tâche s'avère beaucoup plus ardue pour les éditions à venir. Et pour cause, le Festival International du Floklore de l'Enfant ne fait que gagner en notoriété au fil des années et, par voie de conséquence, le nombre des enfants et des pays qui désirent y prendre part va croissant. De quoi faire de chaque prochaine édition un véritable défi à relever. Un coup de main s'impose donc pour garantir la pérennité et la régularité de cet événement culturel à grande portée humaniste.
Les « plats de résistance » ne seront servi que les 25 et 26 juillet, où des soirées artistiques illumineraient de mille feux le ciel de Mahaj Ryad de Rabat et de la vallée du Bouregreg. Pour clore en beauté le festival, un gala de clôture aura lieu mercredi 28 juillet à la prestigieuse Marina Bouregreg de Salé, à partir de 28 h. Des trophées et des certificats de participation seront remis aux enfants participants à cette 4ème édition. D'habitude, un événement de cette taille nécessite de gros investissements, tant bien humains que matériels. Mais les organisateurs ont su sortir leur épingle du jeu avec les moyens du bord. Selon le directeur, quatre ou cinq personnes au total constituent le « noyau dur » du festival dont la préparation prend toute une année de travail laborieux. « En l'absence d'aucun soutien extérieur, toutes les tâches nous incombent.
C'est à nous de tout faire, depuis la conception, l'accueil des participants et leur prise en charge en passant par l'élaboration des fiches d'information et des invitations… Pour cela, nous disposons d'un budget vraiment insignifiant », déplore M. Rouijla qui fait savoir que le FIFE est financé par les fonds propres de son club qui ne reçoit d'ailleurs « aucun appui financier ou logistique de la part de qui que ce soit ». C'est ce qui fait, selon lui, que le FIFE qui est censé se tenir annuellement, ne compte à son actif que quatre éditions et ce, depuis sa création en 1999. «La première édition a eu lieu en 1999, la deuxième en 2003 et la troisième l'année dernière. Ce décalage est dû, en premier lieu, à des problèmes financiers », explique-t-il. Pour surmonter ce problème et assurer la continuité du Festival International du Folklore de Salé, il existe une seule solution incontournable soulignée par Abdelmajid Hassouni, membre de l'Association Bouregreg qui abrite le Club des loisirs scientifiques et de l'animation culturelle. «Il nous faut absolument une fondation dédiée à l'organisation de ce festival qui assure le rayonnement de la ville impériale de Salé.
Nous avons formulé une demande dans ce sens il y a cinq ans qui est restée sans écho», indique-t-il. Mais il semble que la création d'une telle structure ne sera pas la panacée. Il faudrait encore chercher des espaces culturels où se tiendraient les activités programmées au FIFE. En cette matière, la ville de Salé accuse un déficit énorme. « Même les espaces qui existent ne sont pas adéquats pour abriter des manifestations culturelles d'envergure », admet M. Rouijla. Si, pour le moment, les organisateurs ont pu se débrouiller avec un strict minimum de moyens, la tâche s'avère beaucoup plus ardue pour les éditions à venir. Et pour cause, le Festival International du Floklore de l'Enfant ne fait que gagner en notoriété au fil des années et, par voie de conséquence, le nombre des enfants et des pays qui désirent y prendre part va croissant. De quoi faire de chaque prochaine édition un véritable défi à relever. Un coup de main s'impose donc pour garantir la pérennité et la régularité de cet événement culturel à grande portée humaniste.