Le festival «Voix de Femmes» signe sa troisième édition avec une riche programmation réunissant aussi bien arts plastiques, art culinaire, musique et autres projets sociaux encourageant des coopératives féminines du Nord à promouvoir leur produit local.
Une édition où l'interculturalité était l'hymne célébré à travers diverses disciplines sociales, culturelles et artistiques, dont l'objectif essentiel est de faire valoir l'art au féminin dans toutes ses formes d'expression. Ainsi, les festivaliers ont eu le plaisir d'assister à un défilé de mode où l'art du costume marocain fut mis en exergue par la célèbre styliste Najia Abbadi, dans une ambiance conviviale du lieu magique «Dar Assanie» où ont été servis de succulents mets de l'art culinaire de la ville blanche. Une belle exposition de Meriem Mezgueldi a donné à voir au public des oeuvres où l'artiste montre sa vision du monde, ses origines et son attachement à son pays, le Maroc.
Côté musical, ce sont les valeurs de partage, de tolérance et d'ouverture qui ont pris le relais sur la grande scène Al Matar où nous avons vu défiler, durant les trois soirées consécutives du festival, des stars confirmées aux côtés de jeunes talents prometteurs, avec une première soirée éblouissante en compagnie de Tania Maria, chanteuse, pianiste et compositrice brésilienne, puis la chanteuse Pastora Soler, dont l'interprétation séduisante de sa musique n'a pu laisser indifférents ses nombreux fans ou encore la chanteuse Amal Abdelkader qui a ravivé, chez le public, la nostalgie envers la chanson marocaine.
La petite scène, quant à elle, a été le théâtre de la production de plusieurs jeunes talentueuses, notamment Firdaous, Meriem Chakroun, Leila El Berrak, Sofia Marikh, Barbarita Ysu Bamboli ou encore Safaa qui ont ébloui le superbe jeune public tétouanais que ni le ciel orageux ni les heures tardives des spectacles n'a découragé à répondre présent, chaque soir, en force.
De nombreux temps forts dont le plus marquant est celui du concert de Nawal Zoghbi qui s'est vue décerner le Prix «Rabab d'or» par Hassan Mégri, président du Comité National de la Musique et Karima Benyaich, présidente du Festival «Voix de Femmes». Ce même trophée, parrainé par le Conseil International de la Musique, a été attribué dans le cadre du Festival à Samira Said (1ère édition) et Assala Nasri (2ème édition). Cette année c'était au tour de Nawal Zoghbi qui s'est dite très honorée de recevoir ce Prix dans un grand festival comme celui de « Voix de Femmes ». Une belle clôture où le public fut ravi et transporté par les tubes très en vogue de la chanteuse libanaise Nawal Zoghbi.
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QUESTIONS À : Karima Benyaich, présidente du Festival «Voix de Femmes»
«Nous espérons être innovants dans nos éditions futures»
Quelles sont les aspirations futures du Festival « Voix de Femmes » ?
D'abord, maintenir le niveau élevé du festival lancé depuis le départ. Nous avons le privilège et l'honneur d'avoir le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Ce qui nous incite à faire mieux. Nous espérons être innovants dans nos éditions futures et trouver d'autres activités qui pourraient agréer la population locale. L'essentiel, aussi, est de créer des ponts avec nos pays voisins au départ, puis s'ouvrir sur toute la Méditerranée, car Tétouan est une ville qui a un potentiel culturel, artistique, social et économique extraordinaire qui pourrait nous aider à associer toutes les forces vives pour faire de ce festival un rendez-vous annuel fédérateur.
Le festival possède une haute portée sociale. Pensez-vous la développer davantage ?
C'est très clair, car lorsque nous avons créé notre association « Voix de Femmes », parmi nos objectifs ludiques, artistiques, culturels, figurait également le côté social. On voulait accompagner les associations, venir en aide à celles qui ont des revenus limités. Ce ne sont pas des programmes improvisés, mais des lignes bien tracées et bien ficelées qui font partie intégrante de nos aspirations. C'est un festival qui est pour toute la population de Tétouan et toutes les couches sociales.
Quelle est la position du trophée « Rabab d'or » au sein du Festival ?
Nous sommes très honorés de l'avoir chez nous. Chaque année, il est remis à une star du monde arabe. Depuis notre première édition, nous l'avons décerné, en partenariat avec le Comité National de la Musique, respectivement à Samira Said et Assala Nasri. Cette fois-ci, c'est Nawal Zoghbi qui a reçu ce trophée.
Une édition où l'interculturalité était l'hymne célébré à travers diverses disciplines sociales, culturelles et artistiques, dont l'objectif essentiel est de faire valoir l'art au féminin dans toutes ses formes d'expression. Ainsi, les festivaliers ont eu le plaisir d'assister à un défilé de mode où l'art du costume marocain fut mis en exergue par la célèbre styliste Najia Abbadi, dans une ambiance conviviale du lieu magique «Dar Assanie» où ont été servis de succulents mets de l'art culinaire de la ville blanche. Une belle exposition de Meriem Mezgueldi a donné à voir au public des oeuvres où l'artiste montre sa vision du monde, ses origines et son attachement à son pays, le Maroc.
Côté musical, ce sont les valeurs de partage, de tolérance et d'ouverture qui ont pris le relais sur la grande scène Al Matar où nous avons vu défiler, durant les trois soirées consécutives du festival, des stars confirmées aux côtés de jeunes talents prometteurs, avec une première soirée éblouissante en compagnie de Tania Maria, chanteuse, pianiste et compositrice brésilienne, puis la chanteuse Pastora Soler, dont l'interprétation séduisante de sa musique n'a pu laisser indifférents ses nombreux fans ou encore la chanteuse Amal Abdelkader qui a ravivé, chez le public, la nostalgie envers la chanson marocaine.
La petite scène, quant à elle, a été le théâtre de la production de plusieurs jeunes talentueuses, notamment Firdaous, Meriem Chakroun, Leila El Berrak, Sofia Marikh, Barbarita Ysu Bamboli ou encore Safaa qui ont ébloui le superbe jeune public tétouanais que ni le ciel orageux ni les heures tardives des spectacles n'a découragé à répondre présent, chaque soir, en force.
De nombreux temps forts dont le plus marquant est celui du concert de Nawal Zoghbi qui s'est vue décerner le Prix «Rabab d'or» par Hassan Mégri, président du Comité National de la Musique et Karima Benyaich, présidente du Festival «Voix de Femmes». Ce même trophée, parrainé par le Conseil International de la Musique, a été attribué dans le cadre du Festival à Samira Said (1ère édition) et Assala Nasri (2ème édition). Cette année c'était au tour de Nawal Zoghbi qui s'est dite très honorée de recevoir ce Prix dans un grand festival comme celui de « Voix de Femmes ». Une belle clôture où le public fut ravi et transporté par les tubes très en vogue de la chanteuse libanaise Nawal Zoghbi.
QUESTIONS À : Karima Benyaich, présidente du Festival «Voix de Femmes»
«Nous espérons être innovants dans nos éditions futures»
Quelles sont les aspirations futures du Festival « Voix de Femmes » ?
D'abord, maintenir le niveau élevé du festival lancé depuis le départ. Nous avons le privilège et l'honneur d'avoir le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI. Ce qui nous incite à faire mieux. Nous espérons être innovants dans nos éditions futures et trouver d'autres activités qui pourraient agréer la population locale. L'essentiel, aussi, est de créer des ponts avec nos pays voisins au départ, puis s'ouvrir sur toute la Méditerranée, car Tétouan est une ville qui a un potentiel culturel, artistique, social et économique extraordinaire qui pourrait nous aider à associer toutes les forces vives pour faire de ce festival un rendez-vous annuel fédérateur.
Le festival possède une haute portée sociale. Pensez-vous la développer davantage ?
C'est très clair, car lorsque nous avons créé notre association « Voix de Femmes », parmi nos objectifs ludiques, artistiques, culturels, figurait également le côté social. On voulait accompagner les associations, venir en aide à celles qui ont des revenus limités. Ce ne sont pas des programmes improvisés, mais des lignes bien tracées et bien ficelées qui font partie intégrante de nos aspirations. C'est un festival qui est pour toute la population de Tétouan et toutes les couches sociales.
Quelle est la position du trophée « Rabab d'or » au sein du Festival ?
Nous sommes très honorés de l'avoir chez nous. Chaque année, il est remis à une star du monde arabe. Depuis notre première édition, nous l'avons décerné, en partenariat avec le Comité National de la Musique, respectivement à Samira Said et Assala Nasri. Cette fois-ci, c'est Nawal Zoghbi qui a reçu ce trophée.
