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Andalussyat sous le signe de la diversité

Rendez-vous incontournable pour les férus de musique andalouse du
30 novembre au 4 décembre.

Andalussyat sous le signe de la diversité
Pour sa septième édition qui se déroulera du 30 novembre au 4 décembre, la rencontre internationale des musiques andalouses, baptisée Festival Andalussyat, a choisi d'orienter sa programmation autour des musiciens d'Espagne, de Tunisie, d'Algérie et du Maroc.
Ce rendez-vous organisé par l'Association des Amateurs de la Musique Andalouse du Maroc est placé sous le signe de la diversité et constitue un vecteur de dialogue et de rapprochement entre les peuples.

Ainsi pour cette 7 ème édition, Andaloussyat lèvera le rideau à Mohammédia et durera cinq jours au lieu de quatre, avec un programmation riche et variée dans le sens du brassage en favorisant davantage la fusion des genres (flamenco et Moussamîne). Le festival rendra également hommage à la Zawiya Soufia. L'histoire retiendra que c'est la bravoure de cette confrérie qui a sauvé la musique andalouse du déclin, du temps des Almohades . L'ouverture et l'échange seront également au rendez-vous d'Andalussyat 2010. En effet, l'association ‘' 3 chemins de Fès ‘' sera présente cette année avec une troupe espagnole, dans la mesure où on tient à mettre en avant le croisement des musiques» a signalé Anas Harti , directeur du Festival.

Des artistes de renom vont se produire tels que Samira Kadiri, Rocio Marquez dans un duo exceptionnel d'inflexions de voix étonnantes entre Samira Kadira et de Rocio Marquez qui est destiné à promouvoir un dialogue profond entre les chants populaires d'Espagne et les chants issus de la tradition Arabo-Andalouse. "Groupo Al kaouthar" sera également présent à ce festival. Le répertoire de ce groupe est constitué de compositions originales avec une gamme d'influences occidentales classique et de flamenco.
La musique jouée est d'une nature généralement spirituelle qui se reflète dans le nom du groupe « Al Kaouthar » une rivière spéciale au paradis appartenant au Prophète. Ou encore les orchestres d'Abdelkrim Raïs de Fès, de Mehdi Chaachou de Tétouan et l'orchestre classique et andalou de Chabab Al Andalous de Rabat par Amine Debbi et Mohamed Bajedoub font partie de la panoplie d'artistes présents.

Devenu en quelques années un évènement majeur du paysage culturel national, avec en moyenne quelque 10.000 mélomanes réunis pour cinq jours de fête, Andalussyat a pour volonté de “mettre en valeur une partie du patrimoine culturel marocain” auquel la population rbatie, casablancaise et de Mohammedia aura le privilège de vibrer cinq jours. Andalussyat est devenu un événement incontournable mêlant l'originalité à l'authenticité avec de plus de 160 artistes de différents univers musicaux. Mais ce festival n'a de valeur que par la pérennité, la visibilité et la confiance qu'il instaure tant auprès du public que des partenaires. Pour sa septième édition, Andalussyat s'inscrit entièrement dans cette philosophie et c'est une occasion de donner à cette musique ancestrale un nouveau souffle.

La musique andalouse

Les Marocains possèdent un patrimoine musical riche et ancien qu'on ne trouve nul part. Connu autrefois sous le nom de « Moussiqua al – âla », comme préfère la nommer Mohamed El Fassi, ex- ministre du 1er gouvernement marocain après l'indépendance et membre fondateur de l'association des amateurs de la musique andalouse du Maroc. Musique instrumentale sans doute pour la différencier de la musique vocale, à caractères religieux, où l'emploi d'instruments de musique est banni, à l'exception de ceux qui servent à accuser le rythme. Musique scientifique certes, elle est liée à la vie quotidienne et sociale des Marocains. Elle est présente dans leurs fêtes religieuses, nationales et privées.
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