Classé troisième plus grand salon mondial dédié à l'alimentation et aux boissons, après ceux des Etats-Unis et de l'Allemagne, le Foodex représente une aubaine pour les exportateurs marocains. Ces derniers dont la présence sur le marché nippon s'est effilochée au profit d'autres pays concurrents comme l'Espagne, la Tunisie ou l'Egypte, comptent bien rattraper ce retard dû au manque de réactivité sur certains produits de niche. Organisée par Maroc Export, la participation de cinq exposants marocains triés sur le volet a pour objectif de rétablir la confiance avec le marché japonais et notamment baliser le terrain pour d'autres exportateurs potentiels. Cette année, la présence du Maroc sur un stand de 200 m2 gagne en maturité, mais aussi en pertinence si l'on se réfère aux secteurs représentés, à savoir les huiles d'olives et d'argan et les épices et féculents, couscous et pâtes alimentaires. Elles sont au total 11 entreprises y compris les cinq présentes au salon à avoir des rendez-vous B to B avec une trentaine de sociétés nippones.
Cette première participation depuis 2004 se devait d'éviter les approximations du passé grâce à un travail de préparation suite à deux visites en mars et décembre 2009 pour prendre le pouls du marché japonais et anticiper sur ses tendances. Car, ce dernier fort de 127 millions de consommateurs, outre le fait qu'il représente des potentialités énormes, est très difficile à apprivoiser. Les exigences de qualité et de délai y sont uniques. Comme l'explique d'ailleurs Masayuki Shibata, conseiller en investissement, un importateur japonais peut retourner une marchandise pour la simple raison que l'emballage ne sied pas à ses standards, tandis que la livraison ne se réduit pas, à ses yeux, au simple envoi mais au jour et à l'heure de la réception de sa commande.
Souvent, il faut plusieurs années pour pouvoir se frayer un petit bout de chemin au milieu de toutes ces exigences qui font du Japon un modèle. La bonne formule selon Shibata est de cibler les importateurs professionnels et les distributeurs spécialisés dans l'alimentation.
Il faut reconnaitre aussi que le Maroc a mis du temps avant de reconnaitre la vraie importance de développer une marque.
Chose à laquelle les importateurs japonais sont extrêmement sensibles. En tout cas, les choses ont tout l'air de changer dans le bon sens. Plusieurs actions promotionnelles combinées à une nette amélioration de l'offre sont à même de rétablir la confiance dans les produits marocains au Japon.
Ce dernier représente un choix stratégique si le Maroc veut devenir un partenaire commercial dans la région.
D'autant plus que le pays du soleil levant qui importe la majorité de ses besoins en produits agricoles et agroalimentaires sera le meilleur tremplin pour le Maroc dans les contrées voisines.
En effet, le Japon est un eldorado pour les producteurs occidentaux et asiatiques avec 61% de sa consommation alimentaire qui provient de produits étrangers.
Il est aussi le premier importateur mondial de produits agricoles et produits de la mer avec 16 milliards de dollars en 2000.
Ce secteur fait partie, rappelons-le, des huit métiers mondiaux du Maroc, d'où l'importance de développer une offre capable de séduire le consommateur japonais.
Le Japon est aussi un grand consommateur de poulpe qui provient notamment des zones de pêche marocaines situées au sud.
Toutefois, pour les agrumes et autres produits agricoles, il est toujours difficile de se faire une place en terre nippone.
En tout cas, le volume des échanges entre les deux pays emprunte un trend haussier depuis 2004 passant de 3,8 milliards de DH à 7,3 milliards de DH en 2008.
N'empêche que tout reste à faire pour être plus agressif sur un marché prometteur qui a, certes, ses spécificités souvent difficile à gérer et à digérer mais qui n'en est pas moins un baromètre de l'efficacité de ses marchés sources.
Cette première participation depuis 2004 se devait d'éviter les approximations du passé grâce à un travail de préparation suite à deux visites en mars et décembre 2009 pour prendre le pouls du marché japonais et anticiper sur ses tendances. Car, ce dernier fort de 127 millions de consommateurs, outre le fait qu'il représente des potentialités énormes, est très difficile à apprivoiser. Les exigences de qualité et de délai y sont uniques. Comme l'explique d'ailleurs Masayuki Shibata, conseiller en investissement, un importateur japonais peut retourner une marchandise pour la simple raison que l'emballage ne sied pas à ses standards, tandis que la livraison ne se réduit pas, à ses yeux, au simple envoi mais au jour et à l'heure de la réception de sa commande.
Souvent, il faut plusieurs années pour pouvoir se frayer un petit bout de chemin au milieu de toutes ces exigences qui font du Japon un modèle. La bonne formule selon Shibata est de cibler les importateurs professionnels et les distributeurs spécialisés dans l'alimentation.
Il faut reconnaitre aussi que le Maroc a mis du temps avant de reconnaitre la vraie importance de développer une marque.
Chose à laquelle les importateurs japonais sont extrêmement sensibles. En tout cas, les choses ont tout l'air de changer dans le bon sens. Plusieurs actions promotionnelles combinées à une nette amélioration de l'offre sont à même de rétablir la confiance dans les produits marocains au Japon.
Ce dernier représente un choix stratégique si le Maroc veut devenir un partenaire commercial dans la région.
D'autant plus que le pays du soleil levant qui importe la majorité de ses besoins en produits agricoles et agroalimentaires sera le meilleur tremplin pour le Maroc dans les contrées voisines.
En effet, le Japon est un eldorado pour les producteurs occidentaux et asiatiques avec 61% de sa consommation alimentaire qui provient de produits étrangers.
Il est aussi le premier importateur mondial de produits agricoles et produits de la mer avec 16 milliards de dollars en 2000.
Ce secteur fait partie, rappelons-le, des huit métiers mondiaux du Maroc, d'où l'importance de développer une offre capable de séduire le consommateur japonais.
Le Japon est aussi un grand consommateur de poulpe qui provient notamment des zones de pêche marocaines situées au sud.
Toutefois, pour les agrumes et autres produits agricoles, il est toujours difficile de se faire une place en terre nippone.
En tout cas, le volume des échanges entre les deux pays emprunte un trend haussier depuis 2004 passant de 3,8 milliards de DH à 7,3 milliards de DH en 2008.
N'empêche que tout reste à faire pour être plus agressif sur un marché prometteur qui a, certes, ses spécificités souvent difficile à gérer et à digérer mais qui n'en est pas moins un baromètre de l'efficacité de ses marchés sources.
