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Une bonne orientation ne donne pas seulement accès à une formation de qualité, mais elle ouvre aussi les écluses de la réussite dans la vie professionnelle, car elle est censée prendre en considération les réalités et les besoins du marché de l'emploi qui est aujourd'hui en pleine mutation. La prise de conscience de l'importance de l'orientation gagne de plus en plus de terrain. Pour preuve, les forums de l'étudiant sont légion dans plusieurs villes du Royaume: Casablanca, Kénitra, Marrakech, Salé…et ils ciblent des étudiants de différents niveaux : élèves, collégiens, lycéens, universitaires…Bien évidemment, Rabat qui abrite un lot important d'universités et d'écoles supérieures ne fait pas exception. Son 10ème forum de l'étudiant a été inauguré ce vendredi 8 janvier au théâtre Mohammed V.
Près d'une vingtaine d'universités, d'écoles marocaines et internationales localisées dans différentes villes du Royaume ont répondu présentes à ce rendez-vous devenu incontournable pour les étudiants de la région.
La prédominance des écoles privées dispensant des formations scientifiques et économiques sautait aux yeux. Seule l'université Mohammed V Souissi représentait les autres disciplines, les lettres et les sciences humaines tout spécialement. Mais même pour cette université, l'intérêt du public portait surtout sur les domaines scientifiques et économiques. « Les interrogations des étudiants concernent notamment les filières de la médecine dentaire, de l'économie, toutes branches confondues, et l'enseignement technique. Mon rôle consiste à les éclairer sur les nouveautés dans chaque filière, ainsi que sur les réformes introduites par le nouveau système de l'enseignement supérieur en matière de la licence professionnelle qui est aujourd'hui accessible à partir du DEUG », explique le jeune animateur du stand de l'université Mohammed V Souissi.
Mise à part cette université, rares étaient les établissements étatiques présents à cette 10ème édition. Khaoula, étudiante en baccalauréat ès lettres et sciences humaines en éprouvait une grande déception.
« J'ai visité à peu près tous les pavillons dans l'espoir de trouver un établissement supérieur public qui corresponde à ma vocation, mais en vain. Dans ce forum, ce sont les écoles privées qui s'adjugent la part belle de l'offre », témoigne-t-elle, dépitée.
Un constat navrant selon sa mère qui l'a accompagnée à cette manifestation. « Je pense que ce n'est là que le reflet de l'état des lieux du secteur de l'enseignement supérieur marocain : les écoles privées prolifèrent tandis que celles publiques sont en perte de vitesse.
Comment peuvent faire alors ceux qui n'ont pas les moyes de « se payer » une école privée », s'insurge-t-elle. Outre le constat de la prééminence des établissements privés, Rana, une étudiante d'origine syrienne relève l'insuffisance de la durée du forum pour faire le tour des stands.
« A mon sens, trois jours ne suffisent pas pour s'enquérir des différents établissements participant à ce forum qui sont tout de même très nombreux », estime cette bachelière qui a choisi le Maroc pour poursuivre ses études.
Effectivement, l'offre a été pléthorique lors de cette édition. Des deux côtés de l'espace d'accueil, plusieurs stands se côtoient, regorgeant d'une riche documentation sur les établissements participants. Ils donnent un aperçu sur les critères de sélection, la durée de la formation, les modules dispensés et les débouchés de la formation. Il semble que ce dernier volet obsède les étudiants.
« En sachant que notre école est privée, les étudiants ne cessent d'exprimer leur angoisse quant aux débouchés. Ils posent toujours la même question, je leur apporte toujours la même réponse : c'est qu'aujourd'hui, la tendance s'est inversée et ce sont les entreprises privées qui recrutent l'essentiel des diplômés. Là-dessus, ce sont les écoles privées qui tiennent le haut du pavé », assure l'animatrice du stand de l'Ecole Marocaine des Sciences de l'Ingénieur (EMSI), un établissement privé basé à Rabat.
Tous comptes faits, cette 10ème édition a plutôt bien démarré, côté public surtout. « On était présent lors des derniers forums de l'étudiant à Rabat.
Mais cette année, je remarque que la participation des étudiants est plus importante que par le passé.
Ils sont aussi plus motivés et plus curieux de tout savoir sur les établissements représentés dans ce forum », fait remarquer l'animatrice de l'EMSI. Même son de cloche chez l'animateur du pavillon de l'Ecole Marocaine de l'Informatique et de Télécommunications qui dit ne s'être pas attendu « à ce qu'il y ait tout ce monde en cette première journée ».
Toutefois, l'affluence sur le forum ne culmine qu'à partir de samedi, aux dires de plusieurs participants.
En admettant que le pari du public a été presque gagné, il importe tout de même de souligner que l'organisation de cet événement a pâti d'un énorme déficit de communication. A la différence du forum de Casablanca qui débute chaque année en fanfare, celui de Rabat a été très peu médiatisé. Même à l'entrée du théâtre Mohammed V qui abritait cette manifestation et aux alentours, aucune affiche ne renseignait sur le forum.
Comme conséquence logique, les représentants des organes de la presse écrite et audiovisuelle assurant la couverture de l'événement se comptaient sur le doigt d'une seule main. C'est un inconvénient qui est à pallier dans les prochaines éditions.
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Cette démarche de proximité est loin d'être fortuite. Chaque année, une centaine d'écoles supérieures privées voit le jour à travers le Royaume, toutes spécialités confondues. Avec cette abondance sans précédent de l'offre, la course est lancée sur le qui-vive pour séduire le maximum d'étudiants en quête d'une bonne formation et, le plus important de tout, de bons débouchés. C'est, au juste, le concept fondateur des forums de l'étudiant, dont celui de Rabat qui est cette année à sa 10ème édition.
Près d'une vingtaine d'universités, d'écoles marocaines et internationales localisées dans différentes villes du Royaume ont répondu présentes à ce rendez-vous devenu incontournable pour les étudiants de la région.
La prédominance des écoles privées dispensant des formations scientifiques et économiques sautait aux yeux. Seule l'université Mohammed V Souissi représentait les autres disciplines, les lettres et les sciences humaines tout spécialement. Mais même pour cette université, l'intérêt du public portait surtout sur les domaines scientifiques et économiques. « Les interrogations des étudiants concernent notamment les filières de la médecine dentaire, de l'économie, toutes branches confondues, et l'enseignement technique. Mon rôle consiste à les éclairer sur les nouveautés dans chaque filière, ainsi que sur les réformes introduites par le nouveau système de l'enseignement supérieur en matière de la licence professionnelle qui est aujourd'hui accessible à partir du DEUG », explique le jeune animateur du stand de l'université Mohammed V Souissi.
Mise à part cette université, rares étaient les établissements étatiques présents à cette 10ème édition. Khaoula, étudiante en baccalauréat ès lettres et sciences humaines en éprouvait une grande déception.
« J'ai visité à peu près tous les pavillons dans l'espoir de trouver un établissement supérieur public qui corresponde à ma vocation, mais en vain. Dans ce forum, ce sont les écoles privées qui s'adjugent la part belle de l'offre », témoigne-t-elle, dépitée.
Un constat navrant selon sa mère qui l'a accompagnée à cette manifestation. « Je pense que ce n'est là que le reflet de l'état des lieux du secteur de l'enseignement supérieur marocain : les écoles privées prolifèrent tandis que celles publiques sont en perte de vitesse.
Comment peuvent faire alors ceux qui n'ont pas les moyes de « se payer » une école privée », s'insurge-t-elle. Outre le constat de la prééminence des établissements privés, Rana, une étudiante d'origine syrienne relève l'insuffisance de la durée du forum pour faire le tour des stands.
« A mon sens, trois jours ne suffisent pas pour s'enquérir des différents établissements participant à ce forum qui sont tout de même très nombreux », estime cette bachelière qui a choisi le Maroc pour poursuivre ses études.
Effectivement, l'offre a été pléthorique lors de cette édition. Des deux côtés de l'espace d'accueil, plusieurs stands se côtoient, regorgeant d'une riche documentation sur les établissements participants. Ils donnent un aperçu sur les critères de sélection, la durée de la formation, les modules dispensés et les débouchés de la formation. Il semble que ce dernier volet obsède les étudiants.
« En sachant que notre école est privée, les étudiants ne cessent d'exprimer leur angoisse quant aux débouchés. Ils posent toujours la même question, je leur apporte toujours la même réponse : c'est qu'aujourd'hui, la tendance s'est inversée et ce sont les entreprises privées qui recrutent l'essentiel des diplômés. Là-dessus, ce sont les écoles privées qui tiennent le haut du pavé », assure l'animatrice du stand de l'Ecole Marocaine des Sciences de l'Ingénieur (EMSI), un établissement privé basé à Rabat.
Tous comptes faits, cette 10ème édition a plutôt bien démarré, côté public surtout. « On était présent lors des derniers forums de l'étudiant à Rabat.
Mais cette année, je remarque que la participation des étudiants est plus importante que par le passé.
Ils sont aussi plus motivés et plus curieux de tout savoir sur les établissements représentés dans ce forum », fait remarquer l'animatrice de l'EMSI. Même son de cloche chez l'animateur du pavillon de l'Ecole Marocaine de l'Informatique et de Télécommunications qui dit ne s'être pas attendu « à ce qu'il y ait tout ce monde en cette première journée ».
Toutefois, l'affluence sur le forum ne culmine qu'à partir de samedi, aux dires de plusieurs participants.
En admettant que le pari du public a été presque gagné, il importe tout de même de souligner que l'organisation de cet événement a pâti d'un énorme déficit de communication. A la différence du forum de Casablanca qui débute chaque année en fanfare, celui de Rabat a été très peu médiatisé. Même à l'entrée du théâtre Mohammed V qui abritait cette manifestation et aux alentours, aucune affiche ne renseignait sur le forum.
Comme conséquence logique, les représentants des organes de la presse écrite et audiovisuelle assurant la couverture de l'événement se comptaient sur le doigt d'une seule main. C'est un inconvénient qui est à pallier dans les prochaines éditions.
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Nouveauté
Dans le domaine de l'orientation, une nouveauté est à constater durant les dernières années. C'est que, de nos jours, ce sont les établissements d'enseignement supérieur qui vont à la rencontre des étudiants in situ, au sein de leurs écoles comme lors des différents rendez-vous éducatifs.Cette démarche de proximité est loin d'être fortuite. Chaque année, une centaine d'écoles supérieures privées voit le jour à travers le Royaume, toutes spécialités confondues. Avec cette abondance sans précédent de l'offre, la course est lancée sur le qui-vive pour séduire le maximum d'étudiants en quête d'une bonne formation et, le plus important de tout, de bons débouchés. C'est, au juste, le concept fondateur des forums de l'étudiant, dont celui de Rabat qui est cette année à sa 10ème édition.
