Le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé samedi que l'Europe et la Russie devaient "travailler ensemble" sur la régulation financière et la réforme de la gouvernance mondiale, lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg. "J'ai une conviction, c'est que l'Europe et la Russie doivent travailler ensemble de façon stratégique, de façon très proche et dans un rapport de confiance", a déclaré M. Sarkozy en concluant le forum avec son homologue russe Dmitri Medvedev. "La Guerre froide, c'est fini. Le mur (de Berlin), c'est fini. La Russie est une grande puissance, nous sommes des voisins, nous avons vocation à être des amis, nous devons nous rapprocher", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy a également redit sa confiance en Dmitri Medvedev. "Je veux dire combien j'ai confiance dans la parole du président Medvedev, combien j'ai apprécié de pouvoir travailler avec lui à des moments où on n'était pas spontanément d'accord", a-t-il dit, en évoquant la crise russo-géorgienne de l'été 2008. Il a également salué la décision de la Russie de s'associer aux récentes sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran, assurant que "rien n'aurait été possible s'il n'avait fait et assumé ce choix".
M. Sarkozy a déclaré à M. Medvedev que la France était prête à engager "sans délai" des négociations avec l'Iran sur son programme nucléaire à l'AIEA, a rapporté la présidence française. Dans un entretien entre les deux chefs d'Etat à Saint-Pétersbourg, Nicolas Sarkozy a "rappelé que nous avons adopté de nouvelles sanctions non pas pour punir l'Iran mais pour convaincre ses dirigeants de reprendre le chemin des négociations", a indiqué une source élyséenne à la presse. "Il a souligné que la France était prête à engager sans délai des discussions à l'AIEA (Agence internationale pour l'énergie atomique) à Vienne avec l'Iran sur la base des efforts brésiliens et turcs et de la réponse émise par la Russie et la France avec les Etats-Unis" le 9 juin, a poursuivi la même source.
Sur le plan économique et financier, le président russe a déclaré craindre une deuxième vague de crise financière et répété que son pays était inquiet pour l'avenir de l'euro, une devise qui représente plus de 40% des réserves de la Russie. «Nous craignons une deuxième vague de crise», a-t-il déclaré dans un discours concluant la quatorzième édition du Forum économique de Saint-Pétersbourg. «Nous avons très peur pour la santé de l'euro. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement car c'est aussi notre devise. Ce n'est pas seulement la devise de l'Union européenne, c'est une devise que nous utilisons car c'est une monnaie de réserve», a ajouté le président russe.
Les autorités russes suivent «de près les discussions dans l'Union européenne, nous mesurons tous le pouls de nos propres économies, nous étudions les tendances, regardons comment se comportent les devises étrangères», a-t-il ajouté. Les réserves de la Banque centrale de Russie étaient composées au 1er janvier 2010 de parts à peu près égales de dollars et d'euros (44,5% et 43,8% respectivement). Moscou répète en outre régulièrement qu'il souhaite que le billet vert ne soit pas la seule monnaie de réserve internationale au monde.
A.S. (avec agence)
Nicolas Sarkozy a également redit sa confiance en Dmitri Medvedev. "Je veux dire combien j'ai confiance dans la parole du président Medvedev, combien j'ai apprécié de pouvoir travailler avec lui à des moments où on n'était pas spontanément d'accord", a-t-il dit, en évoquant la crise russo-géorgienne de l'été 2008. Il a également salué la décision de la Russie de s'associer aux récentes sanctions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre l'Iran, assurant que "rien n'aurait été possible s'il n'avait fait et assumé ce choix".
M. Sarkozy a déclaré à M. Medvedev que la France était prête à engager "sans délai" des négociations avec l'Iran sur son programme nucléaire à l'AIEA, a rapporté la présidence française. Dans un entretien entre les deux chefs d'Etat à Saint-Pétersbourg, Nicolas Sarkozy a "rappelé que nous avons adopté de nouvelles sanctions non pas pour punir l'Iran mais pour convaincre ses dirigeants de reprendre le chemin des négociations", a indiqué une source élyséenne à la presse. "Il a souligné que la France était prête à engager sans délai des discussions à l'AIEA (Agence internationale pour l'énergie atomique) à Vienne avec l'Iran sur la base des efforts brésiliens et turcs et de la réponse émise par la Russie et la France avec les Etats-Unis" le 9 juin, a poursuivi la même source.
Sur le plan économique et financier, le président russe a déclaré craindre une deuxième vague de crise financière et répété que son pays était inquiet pour l'avenir de l'euro, une devise qui représente plus de 40% des réserves de la Russie. «Nous craignons une deuxième vague de crise», a-t-il déclaré dans un discours concluant la quatorzième édition du Forum économique de Saint-Pétersbourg. «Nous avons très peur pour la santé de l'euro. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement car c'est aussi notre devise. Ce n'est pas seulement la devise de l'Union européenne, c'est une devise que nous utilisons car c'est une monnaie de réserve», a ajouté le président russe.
Les autorités russes suivent «de près les discussions dans l'Union européenne, nous mesurons tous le pouls de nos propres économies, nous étudions les tendances, regardons comment se comportent les devises étrangères», a-t-il ajouté. Les réserves de la Banque centrale de Russie étaient composées au 1er janvier 2010 de parts à peu près égales de dollars et d'euros (44,5% et 43,8% respectivement). Moscou répète en outre régulièrement qu'il souhaite que le billet vert ne soit pas la seule monnaie de réserve internationale au monde.
A.S. (avec agence)
