Il se prépare ainsi un événement, au cœur du festival des musiques sacrées du monde, dans une ville qui incarne la spiritualité du monde arabo-islamique, en marge aussi d'un débat majeur sur l'Union pour la Méditerranée. Il se prépare aussi une cérémonie aux tonalités singulières, placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi, pour rendre hommage à un homme particulier, une figure emblématique de l'économie et de la finance, un acteur social aussi, enfin un mécène qui a fait de l'engagement son credo.
Othman Benjelloun, tout à sa discrétion, va partager ainsi l'un des moments les plus exceptionnels de sa vie. Et pour ce faire, un parterre représentatif de personnalités nationales et internationales, d'anciens et de nouveaux membres du gouvernements, des femmes et hommes de lettres et des arts, de simples citoyens, ou encore les membres de sa famille et ses proches, se sont regroupés ce matin du vendredi pour participer à cette cérémonie d'hommage. Pas moins de quinze discours et un flot de témoignages vivants, dont deux par vidéoconférence, le premier du président Wade de Dakar, l'autre de Henry Kissinger de New York, ont donné à la cérémonie une tonalité particulière. Les témoignages en direct, nombreux et différents, prononcés à l'ombre de l'arbre symbole du Musée, comportaient cette caractéristique d'être unanimes pour souligner le patriotisme actif de Othman Benjelloun, banquier certes, hommes d'affaires, créateur d'emplois et, surtout, attaché à la Monarchie et à son pays.
Au cours des trente dernières années, il a été parmi d'autres au cœur de l'évolution du Maroc et, en parallèle, il a contribué au rayonnement de celui-ci sur le plan international. Le groupe BMCE Bank illustre parfaitement cette vision, grâce aux multiples implantations en Europe, en Asie et en Afrique. Un Henry Kissinger, ancien secrétaire d'Etat américain, au faîte du pouvoir à Washington, n'hésite pas à mettre en exergue une « amitié profonde et sincère » entre lui et Othman Benjelloun. De la même manière, le président Wade du Sénégal a souligné son engagement irréversible et solidaire en Afrique et surtout la conviction qu'il affiche, contrairement à beaucoup d'autres, pour mettre en exergue les potentialités économiques et humaines dans le continent. Après Bank of Africa, la Fondation BMCE a lancé la construction d'écoles au Sénégal et pris activement part au financement de grands projets d'infrastructures. C'est l'illustration même d'un engagement qui n'a pas de couleur politique, sinon celui de la solidarité agissante hissée comme un drapeau par Othman Benjelloun.
L'hommage collectif de Fès à Othman Benjelloun, venu des quatre coins du monde, c'est aussi le symbole d'un certain Maroc et d'une certaine culture. Et ce n'est pas par hasard que certains orateurs, notamment Mohamed Kabbaj, plusieurs fois ministre et aujourd'hui président du Festival de Fès, ou encore M'Hamed Douiri, aient tenu à évoquer et mettre en exergue le rôle joué par le père de Othman Benjelloun, Haj Abbas Benjelloun qui, pour protester contre l'exil forcé et imposé à Mohammed V en août 1953 par les autorités coloniales, avait décidé de quitter le Maroc.
C'est dire que, trait de culture, la fibre nationaliste servait de fil conducteur aux enfants et donc au fils Othman. S'exprimant en sa qualité de Président Fondateur de l'Association Essaouira Mogador, André Azoulay a mis en relief «la démarche pionnière et engagée de Othman Benjelloun en matière de mécénat, rappelant dans ce contexte le rôle joué par la BMCE et da Fondation pour l'émergence et la pérennité des premiers grands festivals de musique au Maroc ». «Ce mécénat, a-t-il ajouté, a largement débordé le cadre culturel pour investir l'espace de l'éducation avec le programme Medrsat.com qui a déjà doté le monde rural de plusieurs dizaines d'écoles et qui a l'ambition de réaliser à moyen terme plus d'un millier d'établissements scolaires ».
André Azoulay a ajouté que «citoyenne par son mécénat, la BMCE Bank peut également inscrire à son actif sa contribution à la présence bancaire marocaine dans la sphère internationale avec des activités substantielles sur le continent africain, européen et asiatique ». Il a conclu sur la « saga » familiale enracinée dans l'histoire du Mouvement national marocain et dont Othman Benjelloun, entouré de son épouse et de ses enfants, prolonge aujourd'hui la cohérence et l'engagement. A ces paroles et à d'autres, chargées d'émotion, le récipiendaire, fortement ému à son tour, la gorge serrée, des larmes à peine contenues, a répondu par une allocution improvisée : « Il y a dans la vie d'un homme des jours très beaux mais aussi des jours très difficiles. Vous m'avez submergé d'éloges », dira-t-il, « vous m'avez couvert de qualités que moi-même ne vois pas mais découvre à travers vos regards et votre amitié. Je n'ai pas les mots pour exprimer ma gratitude et mes remerciements, je me sens au-dessus des branches et des arbres, il est temps pour moi de descendre sur terre et de remercier trois grandes femmes qui m'ont toujours inspiré et accompagné : ma mère, ma femme et ma fille ».
C'est peu dire que l'hommage rendu à Fès ce 4 juin à Othman Benjelloun, c'est aussi une manière d'hommage au Maroc. Car, au-delà des aspects multiples que sa personnalité épouse, au-delà aussi du succès qu'il incarne, il incarne un modèle : la rigueur dans un esthétisme, une sensibilité à toute épreuve et cette dimension de partage dont il reste le porteur.
Othman Benjelloun porte l'ambition de tous les hommes et les femmes, quand il ne la réalise pas.
C'est un hommage méritoire, une reconnaissance à tant de combats qu'il a menés au nom du simple principe, voire son éthique que le devoir est aussi un bonheur.
Un film de dix-sept minutes a été diffusé, il comportait une série de témoignages poignants, de Brahim
Benjelloun Touimi, son collaborateur direct et administrateur- directeur général
de BMCE Bank à Meriem Bensalah et Azeddine Guessous, en passant par des responsables de publications, ou des artistes comme Mehdi Qotbi. Mélange de genres discursifs mais une seule et unique conviction partagée : ils ont salué l'homme, le « patron », l'esthète, le mécène et le travailleur infatigable. Chacun a privilégié l'angle préféré de son regard.
Othman Benjelloun, tout à sa discrétion, va partager ainsi l'un des moments les plus exceptionnels de sa vie. Et pour ce faire, un parterre représentatif de personnalités nationales et internationales, d'anciens et de nouveaux membres du gouvernements, des femmes et hommes de lettres et des arts, de simples citoyens, ou encore les membres de sa famille et ses proches, se sont regroupés ce matin du vendredi pour participer à cette cérémonie d'hommage. Pas moins de quinze discours et un flot de témoignages vivants, dont deux par vidéoconférence, le premier du président Wade de Dakar, l'autre de Henry Kissinger de New York, ont donné à la cérémonie une tonalité particulière. Les témoignages en direct, nombreux et différents, prononcés à l'ombre de l'arbre symbole du Musée, comportaient cette caractéristique d'être unanimes pour souligner le patriotisme actif de Othman Benjelloun, banquier certes, hommes d'affaires, créateur d'emplois et, surtout, attaché à la Monarchie et à son pays.
Au cours des trente dernières années, il a été parmi d'autres au cœur de l'évolution du Maroc et, en parallèle, il a contribué au rayonnement de celui-ci sur le plan international. Le groupe BMCE Bank illustre parfaitement cette vision, grâce aux multiples implantations en Europe, en Asie et en Afrique. Un Henry Kissinger, ancien secrétaire d'Etat américain, au faîte du pouvoir à Washington, n'hésite pas à mettre en exergue une « amitié profonde et sincère » entre lui et Othman Benjelloun. De la même manière, le président Wade du Sénégal a souligné son engagement irréversible et solidaire en Afrique et surtout la conviction qu'il affiche, contrairement à beaucoup d'autres, pour mettre en exergue les potentialités économiques et humaines dans le continent. Après Bank of Africa, la Fondation BMCE a lancé la construction d'écoles au Sénégal et pris activement part au financement de grands projets d'infrastructures. C'est l'illustration même d'un engagement qui n'a pas de couleur politique, sinon celui de la solidarité agissante hissée comme un drapeau par Othman Benjelloun.
L'hommage collectif de Fès à Othman Benjelloun, venu des quatre coins du monde, c'est aussi le symbole d'un certain Maroc et d'une certaine culture. Et ce n'est pas par hasard que certains orateurs, notamment Mohamed Kabbaj, plusieurs fois ministre et aujourd'hui président du Festival de Fès, ou encore M'Hamed Douiri, aient tenu à évoquer et mettre en exergue le rôle joué par le père de Othman Benjelloun, Haj Abbas Benjelloun qui, pour protester contre l'exil forcé et imposé à Mohammed V en août 1953 par les autorités coloniales, avait décidé de quitter le Maroc.
C'est dire que, trait de culture, la fibre nationaliste servait de fil conducteur aux enfants et donc au fils Othman. S'exprimant en sa qualité de Président Fondateur de l'Association Essaouira Mogador, André Azoulay a mis en relief «la démarche pionnière et engagée de Othman Benjelloun en matière de mécénat, rappelant dans ce contexte le rôle joué par la BMCE et da Fondation pour l'émergence et la pérennité des premiers grands festivals de musique au Maroc ». «Ce mécénat, a-t-il ajouté, a largement débordé le cadre culturel pour investir l'espace de l'éducation avec le programme Medrsat.com qui a déjà doté le monde rural de plusieurs dizaines d'écoles et qui a l'ambition de réaliser à moyen terme plus d'un millier d'établissements scolaires ».
André Azoulay a ajouté que «citoyenne par son mécénat, la BMCE Bank peut également inscrire à son actif sa contribution à la présence bancaire marocaine dans la sphère internationale avec des activités substantielles sur le continent africain, européen et asiatique ». Il a conclu sur la « saga » familiale enracinée dans l'histoire du Mouvement national marocain et dont Othman Benjelloun, entouré de son épouse et de ses enfants, prolonge aujourd'hui la cohérence et l'engagement. A ces paroles et à d'autres, chargées d'émotion, le récipiendaire, fortement ému à son tour, la gorge serrée, des larmes à peine contenues, a répondu par une allocution improvisée : « Il y a dans la vie d'un homme des jours très beaux mais aussi des jours très difficiles. Vous m'avez submergé d'éloges », dira-t-il, « vous m'avez couvert de qualités que moi-même ne vois pas mais découvre à travers vos regards et votre amitié. Je n'ai pas les mots pour exprimer ma gratitude et mes remerciements, je me sens au-dessus des branches et des arbres, il est temps pour moi de descendre sur terre et de remercier trois grandes femmes qui m'ont toujours inspiré et accompagné : ma mère, ma femme et ma fille ».
C'est peu dire que l'hommage rendu à Fès ce 4 juin à Othman Benjelloun, c'est aussi une manière d'hommage au Maroc. Car, au-delà des aspects multiples que sa personnalité épouse, au-delà aussi du succès qu'il incarne, il incarne un modèle : la rigueur dans un esthétisme, une sensibilité à toute épreuve et cette dimension de partage dont il reste le porteur.
Othman Benjelloun porte l'ambition de tous les hommes et les femmes, quand il ne la réalise pas.
C'est un hommage méritoire, une reconnaissance à tant de combats qu'il a menés au nom du simple principe, voire son éthique que le devoir est aussi un bonheur.
Témoignages en direct
Les interventions se sont succédé, captivantes et prenantes, d'André Azoulay, président de l'association Essaouira-Mogador à Mohamed Aherdane, à l'ambassadeur d'Espagne Luis Planas Puchades, en passant par Abbas Jirari, conseiller de S.M. le Roi, Mohamed Benaissa, ancien ministre des Affaires étrangères, M'hamed Diouri, et Xavier Guerrand Hermès, président de la Fondation du même nom. Tout un florilège d'hommages, dont celui en particulier de Frédéric Mitterrand, ministre français de la Culture, venu spécialement pour remettre des décorations françaises à Othman Benjelloun et au Dr. Leila Mezian, accompagnées d'un discours à l'intention de l'un et de l'autre, mettant en exergue leur engagement irréversible dans les domaines social et culturel.Un film de dix-sept minutes a été diffusé, il comportait une série de témoignages poignants, de Brahim
Benjelloun Touimi, son collaborateur direct et administrateur- directeur général
de BMCE Bank à Meriem Bensalah et Azeddine Guessous, en passant par des responsables de publications, ou des artistes comme Mehdi Qotbi. Mélange de genres discursifs mais une seule et unique conviction partagée : ils ont salué l'homme, le « patron », l'esthète, le mécène et le travailleur infatigable. Chacun a privilégié l'angle préféré de son regard.
