LE MATIN : Il s'agit de la quatrième édition du festival d'Oujda, quelle évaluation pouvez-vous faire de cette manifestation internationale ?
CHEB BILAL : Ce n'est, certes pas un discours médiatique, ou une déclaration figée et préalablement méditée, je suis chaque fois hyper heureux de chanter devant le public marocain. Oujda est la cité du Rai par excellence et avoir la pensée d'organiser un événement qui célèbre ce genre musical est certainement éclairée.
J'apprécie, énormément l'organisation. C'est facile d'inviter des artistes des quatre coins du monde, mais il faut veiller sur les détails qui vont avec les concerts. A Oujda j'ai constaté dés la première édition la rigueur de l'organisation. Question de programmation artistique, la chose est plus aisée à gérer.
Bilal, vos fans au Maroc sont largement nombreux, à chaque fois que vous arrivez au festival d'Oujda ou ailleurs ce sont des milliers de personnes qui assistent à vos concerts, quel est le secret de ce succès ?
Il faut dire que parfois le nombre des gens qui défilent à un spectacle n'indique pas le vrai succès du chanteur et de l'artiste.
Mais le public ne prend, toujours, pas la peine d'aller chercher les nouveautés d'un artiste qu'il n'aime pas. Vos albums sont dés leur première apparition appréciés. Vos fans courent après toute production nouvelle. Il faut avouer que c'est une réalité ?
La remarque est judicieuse. L'amour des gens est une grace de Dieu. Chaque jour qui se lève je fais de mon mieux pour préserver cette offrande divine. Tout le monde n'a pas cette aubaine.
Est-ce que Oujda avec son festival concurrence le berceau du Rai Oran, dans les milieux artistiques y a t-il l'idée que Oujda vole la vedette à Oran ?
Non, ce n'est certainement pas une concurrence entre les deux villes.
Oujda n'est pas une rivale pour Oran est vice versa. Je reviens à Oujda souvent. Il est constaté que chacune des deux villes a son timbre et son cachet. Comme je l'ai précédemment souligné, le festival d'Oujda est en amélioration constante.
Comment voyez-vous la fusion du Rai avec les autres genres musicaux ?
Je ne suis pas pour les mélanges. Je n'aime pas trop cette tendance. Pour moi, chaque musique doit se différencier de l'autre par une identité propre à elle. Les fusions ne peuvent qu'entraîner les confusions.
Dans vos chansons, on a toujours l'impression que vous visez quelqu'un. Dans ce cadre quelles sont vos sources d'inspiration puisque vous écrivez vos propres textes ?
Mes textes reproduisent ma vie. Le quotidien avec ses détails m'enseigne. C'est une chance que j'ai d'avoir l'accessibilité à partager mes soucis, mes joies, mes souffrances avec un grand nombre d'individus. C'est une destinée que j'accepte.
Vous avez sûrement une idée sur votre cible. Qu'ils sont les fans Bilal ?
Tout artiste s'il se limite préalablement à une catégorie sans les autres il se condamne. Ceci dit, même si on cible une catégorie, on peut pas dissocier l'impact de la mélodie des paroles du rythme. Une fois, produit, le morceau est libre. Les souffrances humaines, les maux qu'endurent les hommes sont semblables.
Quelles sont les souffrances de Bilal ?
Mes pires souffrances appartiennent au passé. Ma vie actuelle est un bonus.
Vous parlez rarement aux médias, la notoriété vous dérange ?
Pas du tout. Je crois que la vie de chacun lui appartient. Je n'aime pas exposer ma vie personnelle.
Je tente de limiter au maximum mes déclarations. Je fais l'effort de mener une vie discrète. Ma famille compte, énormément, pour moi. Je reste souvent à la maison, mon abri.
De son nom Moufok, Bilal est né le 23 juillet 1966 à Cherchel en Algérie, il a été élevé à Oran et y a suivi les cours du conservatoire. Parfaitement bilingue, Cheb Bilal a aussi appris son métier en se produisant dans de nombreuses fêtes et mariages, puis fonde son groupe, «El Ahouar».
CHEB BILAL : Ce n'est, certes pas un discours médiatique, ou une déclaration figée et préalablement méditée, je suis chaque fois hyper heureux de chanter devant le public marocain. Oujda est la cité du Rai par excellence et avoir la pensée d'organiser un événement qui célèbre ce genre musical est certainement éclairée.
J'apprécie, énormément l'organisation. C'est facile d'inviter des artistes des quatre coins du monde, mais il faut veiller sur les détails qui vont avec les concerts. A Oujda j'ai constaté dés la première édition la rigueur de l'organisation. Question de programmation artistique, la chose est plus aisée à gérer.
Bilal, vos fans au Maroc sont largement nombreux, à chaque fois que vous arrivez au festival d'Oujda ou ailleurs ce sont des milliers de personnes qui assistent à vos concerts, quel est le secret de ce succès ?
Il faut dire que parfois le nombre des gens qui défilent à un spectacle n'indique pas le vrai succès du chanteur et de l'artiste.
Mais le public ne prend, toujours, pas la peine d'aller chercher les nouveautés d'un artiste qu'il n'aime pas. Vos albums sont dés leur première apparition appréciés. Vos fans courent après toute production nouvelle. Il faut avouer que c'est une réalité ?
La remarque est judicieuse. L'amour des gens est une grace de Dieu. Chaque jour qui se lève je fais de mon mieux pour préserver cette offrande divine. Tout le monde n'a pas cette aubaine.
Est-ce que Oujda avec son festival concurrence le berceau du Rai Oran, dans les milieux artistiques y a t-il l'idée que Oujda vole la vedette à Oran ?
Non, ce n'est certainement pas une concurrence entre les deux villes.
Oujda n'est pas une rivale pour Oran est vice versa. Je reviens à Oujda souvent. Il est constaté que chacune des deux villes a son timbre et son cachet. Comme je l'ai précédemment souligné, le festival d'Oujda est en amélioration constante.
Comment voyez-vous la fusion du Rai avec les autres genres musicaux ?
Je ne suis pas pour les mélanges. Je n'aime pas trop cette tendance. Pour moi, chaque musique doit se différencier de l'autre par une identité propre à elle. Les fusions ne peuvent qu'entraîner les confusions.
Dans vos chansons, on a toujours l'impression que vous visez quelqu'un. Dans ce cadre quelles sont vos sources d'inspiration puisque vous écrivez vos propres textes ?
Mes textes reproduisent ma vie. Le quotidien avec ses détails m'enseigne. C'est une chance que j'ai d'avoir l'accessibilité à partager mes soucis, mes joies, mes souffrances avec un grand nombre d'individus. C'est une destinée que j'accepte.
Vous avez sûrement une idée sur votre cible. Qu'ils sont les fans Bilal ?
Tout artiste s'il se limite préalablement à une catégorie sans les autres il se condamne. Ceci dit, même si on cible une catégorie, on peut pas dissocier l'impact de la mélodie des paroles du rythme. Une fois, produit, le morceau est libre. Les souffrances humaines, les maux qu'endurent les hommes sont semblables.
Quelles sont les souffrances de Bilal ?
Mes pires souffrances appartiennent au passé. Ma vie actuelle est un bonus.
Vous parlez rarement aux médias, la notoriété vous dérange ?
Pas du tout. Je crois que la vie de chacun lui appartient. Je n'aime pas exposer ma vie personnelle.
Je tente de limiter au maximum mes déclarations. Je fais l'effort de mener une vie discrète. Ma famille compte, énormément, pour moi. Je reste souvent à la maison, mon abri.
Le Cheb d'Oran
Les chansons de Bilal offre une véritable promenade méditerranéenne. Sa musique reflète les réalités sociales amères.De son nom Moufok, Bilal est né le 23 juillet 1966 à Cherchel en Algérie, il a été élevé à Oran et y a suivi les cours du conservatoire. Parfaitement bilingue, Cheb Bilal a aussi appris son métier en se produisant dans de nombreuses fêtes et mariages, puis fonde son groupe, «El Ahouar».
