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LE MATIN: L'association Avenir de Fès milite depuis sa création pour soutenir les enfants atteints de cancer, quelles sont vos objectifs ?
MEHDI BELKHAYAT : Le bureau régional Avenir/Fès-Boulemane est parmi les organisateurs de la course de ‘'l'Avenir'', qui est devenue depuis plus de deux ans une habitude annuelle de votre bureau régional.
Pourquoi une course féminine ?
L'idée d'une course féminine a été conçue dans le but de faire passer le message que la maladie de cancer de l'enfant est curable et aussi pour lever le tabou sur cette maladie. Un objectif que nous sommes en train d'atteindre. Et pour preuve, nous avons tablé au début de la course sur 5 000 femmes et nous nous sommes retrouvés dimanche avec plus de 8 000 femmes de la société civile qui ont répondu à notre appel pour cette bonne cause. C'est un chiffre record pour nous et qui démontre combien la femme marocaine est de plus en plus consciente de son rôle dans la lutte contre cet ennemi.
Est-ce le seul atout de cette course féminine cette année ?
L'atout de l'édition de cette année est qu'en plus du nombre record de participantes, nous avons réussi l'intégration des enfants handicapés dans la course. Ce qui démontre aussi combien les bonnes causes au Maroc peuvent regrouper des personnes de tout bord.
Je tiens à préciser que cette manifestation, co-organisée avec Nezha Bidouane, présidente de l'association « Femmes, réalisations et valeurs», est le fruit de la collaboration inconditionnelle de la Wilaya de Fès.
Est-ce que vous avez des données chiffrées sur le nombre des enfants atteints de cancer dans la région Fès-Boulemane ?
Nous n'avons pas de chiffres exactes sur le nombre d'enfants atteints de cancer au niveau de la région Fès-Boulemane. L'important pour nous est que les portes de notre association soient toujours ouvertes pour accueillir les enfants atteints de cancer. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle notre branche régionale a été créée. Le problème qui se pose, c'est qu'il existe encore des familles qui croient en l'efficacité de la sorcellerie et en sa capacité à guérir les enfants atteints de cancer. Et c'est pour lutter contre ce genre de pratiques que nous sommes là et que nous poursuivons notre combat contre cette maladie.
Peut-on savoir, autre cette manifestation, quel est votre plan d'action pour mieux sensibiliser le public sur cette maladie ?
Nos activités sont nombreuses. Elles varient en l'occurrence entre le culturel, le sportif et l'artistique. L'année dernière, nous avons organisé une caravane de sensibilisation et avons visité 14 centres de santé dans le monde rural. Et ce, dans le but d'informer aussi bien les médecins de ces centres que la population de notre existence.
Aussi, des tables rondes sont souvent organisées au profit des médecins spécialistes. Nous planifions également des soirées artistiques pour lever des fonds. Je voudrai souligner que dans ce cadre, nous avons réalisé un clip vidéo intitulé ‘RAHMA' avec notre parrain, l'artiste-compositeur Nouaman Lahlou. Il s'agit de l'interprétation dune histoire réelle d'une petite fille atteinte du cancer, mais qui à heureusement repris sa vie normale après sa guérison complète. J'en profite pour louer l'initiative de M. Lahlou, qui a cédé tous ses droits sur ce travail au profit de notre association. * Journaliste stagiaire
MEHDI BELKHAYAT : Le bureau régional Avenir/Fès-Boulemane est parmi les organisateurs de la course de ‘'l'Avenir'', qui est devenue depuis plus de deux ans une habitude annuelle de votre bureau régional.
Pourquoi une course féminine ?
L'idée d'une course féminine a été conçue dans le but de faire passer le message que la maladie de cancer de l'enfant est curable et aussi pour lever le tabou sur cette maladie. Un objectif que nous sommes en train d'atteindre. Et pour preuve, nous avons tablé au début de la course sur 5 000 femmes et nous nous sommes retrouvés dimanche avec plus de 8 000 femmes de la société civile qui ont répondu à notre appel pour cette bonne cause. C'est un chiffre record pour nous et qui démontre combien la femme marocaine est de plus en plus consciente de son rôle dans la lutte contre cet ennemi.
Est-ce le seul atout de cette course féminine cette année ?
L'atout de l'édition de cette année est qu'en plus du nombre record de participantes, nous avons réussi l'intégration des enfants handicapés dans la course. Ce qui démontre aussi combien les bonnes causes au Maroc peuvent regrouper des personnes de tout bord.
Je tiens à préciser que cette manifestation, co-organisée avec Nezha Bidouane, présidente de l'association « Femmes, réalisations et valeurs», est le fruit de la collaboration inconditionnelle de la Wilaya de Fès.
Est-ce que vous avez des données chiffrées sur le nombre des enfants atteints de cancer dans la région Fès-Boulemane ?
Nous n'avons pas de chiffres exactes sur le nombre d'enfants atteints de cancer au niveau de la région Fès-Boulemane. L'important pour nous est que les portes de notre association soient toujours ouvertes pour accueillir les enfants atteints de cancer. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle notre branche régionale a été créée. Le problème qui se pose, c'est qu'il existe encore des familles qui croient en l'efficacité de la sorcellerie et en sa capacité à guérir les enfants atteints de cancer. Et c'est pour lutter contre ce genre de pratiques que nous sommes là et que nous poursuivons notre combat contre cette maladie.
Peut-on savoir, autre cette manifestation, quel est votre plan d'action pour mieux sensibiliser le public sur cette maladie ?
Nos activités sont nombreuses. Elles varient en l'occurrence entre le culturel, le sportif et l'artistique. L'année dernière, nous avons organisé une caravane de sensibilisation et avons visité 14 centres de santé dans le monde rural. Et ce, dans le but d'informer aussi bien les médecins de ces centres que la population de notre existence.
Aussi, des tables rondes sont souvent organisées au profit des médecins spécialistes. Nous planifions également des soirées artistiques pour lever des fonds. Je voudrai souligner que dans ce cadre, nous avons réalisé un clip vidéo intitulé ‘RAHMA' avec notre parrain, l'artiste-compositeur Nouaman Lahlou. Il s'agit de l'interprétation dune histoire réelle d'une petite fille atteinte du cancer, mais qui à heureusement repris sa vie normale après sa guérison complète. J'en profite pour louer l'initiative de M. Lahlou, qui a cédé tous ses droits sur ce travail au profit de notre association. * Journaliste stagiaire
