Placée sous le thème «Libéralisme au Maroc : réalité et perspectives», la rencontre a pour objectif d'impliquer les différents acteurs politiques, à savoir les membres des partis politiques, les parlementaires, les intellectuels et les acteurs de la société civile dans la réflexion autour du concept et de la pratique du libéralisme au Maroc.
Intervenant à cette occasion, le directeur du Centre Chourouk et membre du bureau politique du RNI, Mohamed Oujjar, a souligné la nécessité de recadrer le paysage politique marocain. D'après lui, plusieurs interrogations se posent actuellement avec acuité. Elles concernent la possibilité de constituer un pôle libéral social. Le même responsable a fait remarquer que le Royaume a pu réaliser de nombreux acquis économiques et sociaux ces dernières années. Des acquis qui devront être renforcés grâce aux différents chantiers engagés.
Pour sa part, M'Hand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP) a indiqué que le Maroc qui a adopté le principe du pluralisme partisan, et qui ne s'est jamais inscrit dans une politique de despotisme est aujourd'hui préparé, grâce à son histoire et à la diversité de sa société, à adopter l'exemple de la politique libérale pour gérer «la société démocratique» et édifier l'Etat de droit.
M. Laensar a expliqué, que le concept du libéralisme doit être adapté aux spécificités du pays. «C'est pourquoi il est important de souligner la différence entre le libéralisme social et celui général, dans la mesure où le premier vise à réconcilier les idées libérales avec les valeurs de l'égalité » affirme-t-il.
Une idée partagée par le président du RNI, Salaheddine Mezouar. Dans son intervention, le chef de file du parti de la colombe a souligné que sa formation a adopté le principe du libéralisme social en prenant en considération l'expérience accumulée par le parti et les changements que connaît le monde suite à la crise mondiale qui a poussé de nombreux pays à réviser leurs projets sociétaux.
D'après ce responsable, la problématique d'instauration d'un dispositif étatique intégré est plus que jamais posée. Ce dispositif doit inclure, d'après M. Mezouar, trois composantes essentielles. Il s'agit de respecter le principe de l'économie du marché et de garantir une forte présence de l'Etat comme encadrant et organisateur ainsi que superviseur des différents secteurs d'interaction au sein de la société. L'Etat doit toutefois agir tout en respectant les bases de la démocratie. Le dispositif social est appelé dans ce sens à prendre en considération l'égalité sociale et l'intérêt du groupe et de l'individu dans le cadre d'un équilibre qui garantit la répartition équitable des richesses.
Le parti du rassemblement des indépendants défend, d'après lui, ces valeurs. «Le positionnement du Rassemblement national des indépendants en faveur du libéralisme social traduit son engagement en faveur d'un projet sociétal moderniste tourné vers le développement socio-économique» affirme le président du parti et d'ajouter «Le RNI peut être défini comme parti non-conformiste et non-conservateur. Il s'agit d'un parti qui croit aux valeurs de modernité, de démocratie et de société solidaire».
En effet, d'après le chef de file du RNI , la conjoncture que traverse le monde, marquée par la crise économique et l'émergence de nouvelles puissances, implique l'adoption d'une vision politique conciliant le rôle fort régulateur de l'Etat et une économie libre et compétitive. De son côté, Mohamed Tameldou de l'Internationale libérale a indiqué que la question du libéralisme au Maroc tourne autour de la notion de liberté, en tant qu'instrument productif de coexistence, de paix, de richesse, de prospérité et de protection de la dignité, ajoutant qu'elle porte aussi sur le sens de responsabilité.
Notons que cette rencontre a précédé de quelques heures la signature d'un accord entre l'Union constitutionnelle (UC) et le Rassemblement national des indépendants. Dans le discours lu en son nom, le secrétaire général de l'UC Abied a indiqué que cette convention a pour but de constituer une coalition politique dans le cadre d'un pôle libéral.
Une action qui traduit, d'après le même interlocuteur la volonté des dirigeants et cadres libéraux de concrétiser cette coalition.
Il s'agit d'un choix politique structurel qui intègre au mieux les exigences de l'économie du marché, le rôle efficient de l'Etat et la répartition équitable des richesses», comme il tend à garantir la paix sociale et à promouvoir les droits de l'Homme, a-t-il estimé.
Intervenant à cette occasion, le directeur du Centre Chourouk et membre du bureau politique du RNI, Mohamed Oujjar, a souligné la nécessité de recadrer le paysage politique marocain. D'après lui, plusieurs interrogations se posent actuellement avec acuité. Elles concernent la possibilité de constituer un pôle libéral social. Le même responsable a fait remarquer que le Royaume a pu réaliser de nombreux acquis économiques et sociaux ces dernières années. Des acquis qui devront être renforcés grâce aux différents chantiers engagés.
Pour sa part, M'Hand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP) a indiqué que le Maroc qui a adopté le principe du pluralisme partisan, et qui ne s'est jamais inscrit dans une politique de despotisme est aujourd'hui préparé, grâce à son histoire et à la diversité de sa société, à adopter l'exemple de la politique libérale pour gérer «la société démocratique» et édifier l'Etat de droit.
M. Laensar a expliqué, que le concept du libéralisme doit être adapté aux spécificités du pays. «C'est pourquoi il est important de souligner la différence entre le libéralisme social et celui général, dans la mesure où le premier vise à réconcilier les idées libérales avec les valeurs de l'égalité » affirme-t-il.
Une idée partagée par le président du RNI, Salaheddine Mezouar. Dans son intervention, le chef de file du parti de la colombe a souligné que sa formation a adopté le principe du libéralisme social en prenant en considération l'expérience accumulée par le parti et les changements que connaît le monde suite à la crise mondiale qui a poussé de nombreux pays à réviser leurs projets sociétaux.
D'après ce responsable, la problématique d'instauration d'un dispositif étatique intégré est plus que jamais posée. Ce dispositif doit inclure, d'après M. Mezouar, trois composantes essentielles. Il s'agit de respecter le principe de l'économie du marché et de garantir une forte présence de l'Etat comme encadrant et organisateur ainsi que superviseur des différents secteurs d'interaction au sein de la société. L'Etat doit toutefois agir tout en respectant les bases de la démocratie. Le dispositif social est appelé dans ce sens à prendre en considération l'égalité sociale et l'intérêt du groupe et de l'individu dans le cadre d'un équilibre qui garantit la répartition équitable des richesses.
Le parti du rassemblement des indépendants défend, d'après lui, ces valeurs. «Le positionnement du Rassemblement national des indépendants en faveur du libéralisme social traduit son engagement en faveur d'un projet sociétal moderniste tourné vers le développement socio-économique» affirme le président du parti et d'ajouter «Le RNI peut être défini comme parti non-conformiste et non-conservateur. Il s'agit d'un parti qui croit aux valeurs de modernité, de démocratie et de société solidaire».
En effet, d'après le chef de file du RNI , la conjoncture que traverse le monde, marquée par la crise économique et l'émergence de nouvelles puissances, implique l'adoption d'une vision politique conciliant le rôle fort régulateur de l'Etat et une économie libre et compétitive. De son côté, Mohamed Tameldou de l'Internationale libérale a indiqué que la question du libéralisme au Maroc tourne autour de la notion de liberté, en tant qu'instrument productif de coexistence, de paix, de richesse, de prospérité et de protection de la dignité, ajoutant qu'elle porte aussi sur le sens de responsabilité.
Notons que cette rencontre a précédé de quelques heures la signature d'un accord entre l'Union constitutionnelle (UC) et le Rassemblement national des indépendants. Dans le discours lu en son nom, le secrétaire général de l'UC Abied a indiqué que cette convention a pour but de constituer une coalition politique dans le cadre d'un pôle libéral.
Une action qui traduit, d'après le même interlocuteur la volonté des dirigeants et cadres libéraux de concrétiser cette coalition.
Positionnement du RNI
D'après le président du Rassemblement national des indépendants Salaheddine Mezouar, le parti est disposé à s'associer avec l'ensemble des acteurs politiques qui partagent ses convictions. Le chef de file du parti de la colombe a indiqué lors de cette rencontre que sa formation politique se place naturellement dans le camp des formations démocratiques, sociales et modernistes, prônant les principes de citoyenneté et d'ouverture. M. Mezouar a fait remarquer que le libéralisme social est un choix politique moderne qui permet de relever les défis du développement durable.»Il s'agit d'un choix politique structurel qui intègre au mieux les exigences de l'économie du marché, le rôle efficient de l'Etat et la répartition équitable des richesses», comme il tend à garantir la paix sociale et à promouvoir les droits de l'Homme, a-t-il estimé.
