Chaque jour, à part les vendredis, jour de repos, Souk Kora attire des foules immenses de Casablancais à la recherche de “bonnes affaires''. Une montre imitation Cartier est proposée à 40 DH, les lunettes Georgio Armani à 30 DH, des jeans Levis ou Stradivarius à 130 DH. Presque toute la marchandise proposée dans ce marché n'a rien de prestigieux que le nom. Pourtant, les commerçants “crient les noms des marques'': «montres Cartier, pull Dolce and Gabbana, Sac Luis Vuitton, lunettes Georgio Armani, etc.».
Ici rien n'échappe à la contrefaçon. Dès la pénétration à l'enceinte de la «Joutia», les étalages de différentes marchandises d'imitation n'en finissent pas. Bien que les grandes franchises prolifèrent au centre de la capitale économique, ce marché ne cesse d'attirer de plus en plus de fans. Entre les adeptes des équipements ménagers, les amateurs de motocyclettes d'occasion et les passionnés d'habits à la mode, le paysage se tisse en une véritable symbiose pour répondre aux goûts de tout le monde. Pour développer leurs portefeuilles clients, les commerçants de la «Koréâ» proposent les toutes dernières “tendances mode'' à des prix équitables. Tout se vend et tout s'achète à ce marché. Il suffit d'y effectuer un tour pour s'apercevoir que le lieu ressemble beaucoup plus à une caverne d'Ali Baba qu'un marché proprement dit. Le lieu regorge de tous les produits (habillement, tapis, électroménagers, articles de décoration, accessoires, parfums etc.). Bref, la joutia est bien approvisionnée.
Chaque citoyen peut y trouver ce qu'il désire acheter. Mais la quasitotalité des étalages du marché provient de la contrebande. Tout le monde le sait et pourtant tout le monde s'y rend pour acquérir des produits. Les usagers du lieu ne sont pas que Casablancais, on y trouve des visiteurs venus d'autres villes pour s'approvisionner. Le propriétaire d'une échoppe sur place nous explique que cet engouement est dû à la politique des prix avantageux pratiqués dans ce souk. «Je m'approvisionne de ce marché parce ses prix sont plus abordables et j'y trouve tout ce que je veux », confirme une habituée des lieux. Le lieu jouit d'une notoriété auprès des usagers. Ils n'hésitent pas à qualifier la Koréa d'espace de commerce incontournable de la ville. Des centaines de visiteurs s'y rendent dans l'espoir de dénicher quelques opportunités. Depuis les dernières extravagances liées à l'univers de la maison jusqu'aux contrefaçons des grandes maisons de mode, tout est vendu ici. Les articles de Lacoste, Dolce & Gabbana, Nike ou Diesel sont devenus “monnaie courante'' dans ce marché.
De fait, cet espace a connu, durant les dernières années, de grands changements. Les nouveaux commerçants ont “relifté'' leurs magasins pour être à la hauteur de leurs clients, détaillants et particuliers. Ainsi, le marché de la Koréâ s'agrandit chaque année davantage.
Toutefois, une rumeur perturbe les vendeurs qui ont investi gros dans leur business. «On parle récemment d'une délocalisation de la Koréa à côté de souk
«arbaâ». Cette décision pourrait influencer négativement notre commerce », nous confie un vendeur de la place. Pour l'instant, aucune démarche officielle n'est encore entreprise. En attendant, les commerçants continuent de séduire leurs clients habituels et les affaires vont bon train.
Les étalages de ce marché aux puces suscitent aussi l'intérêt des bricoleurs et des amateurs de haute technologie qui peuvent y trouver toutes sortes de marchandises de l'appareil photo sophistiqué au simple tournevis.
Ici rien n'échappe à la contrefaçon. Dès la pénétration à l'enceinte de la «Joutia», les étalages de différentes marchandises d'imitation n'en finissent pas. Bien que les grandes franchises prolifèrent au centre de la capitale économique, ce marché ne cesse d'attirer de plus en plus de fans. Entre les adeptes des équipements ménagers, les amateurs de motocyclettes d'occasion et les passionnés d'habits à la mode, le paysage se tisse en une véritable symbiose pour répondre aux goûts de tout le monde. Pour développer leurs portefeuilles clients, les commerçants de la «Koréâ» proposent les toutes dernières “tendances mode'' à des prix équitables. Tout se vend et tout s'achète à ce marché. Il suffit d'y effectuer un tour pour s'apercevoir que le lieu ressemble beaucoup plus à une caverne d'Ali Baba qu'un marché proprement dit. Le lieu regorge de tous les produits (habillement, tapis, électroménagers, articles de décoration, accessoires, parfums etc.). Bref, la joutia est bien approvisionnée.
Chaque citoyen peut y trouver ce qu'il désire acheter. Mais la quasitotalité des étalages du marché provient de la contrebande. Tout le monde le sait et pourtant tout le monde s'y rend pour acquérir des produits. Les usagers du lieu ne sont pas que Casablancais, on y trouve des visiteurs venus d'autres villes pour s'approvisionner. Le propriétaire d'une échoppe sur place nous explique que cet engouement est dû à la politique des prix avantageux pratiqués dans ce souk. «Je m'approvisionne de ce marché parce ses prix sont plus abordables et j'y trouve tout ce que je veux », confirme une habituée des lieux. Le lieu jouit d'une notoriété auprès des usagers. Ils n'hésitent pas à qualifier la Koréa d'espace de commerce incontournable de la ville. Des centaines de visiteurs s'y rendent dans l'espoir de dénicher quelques opportunités. Depuis les dernières extravagances liées à l'univers de la maison jusqu'aux contrefaçons des grandes maisons de mode, tout est vendu ici. Les articles de Lacoste, Dolce & Gabbana, Nike ou Diesel sont devenus “monnaie courante'' dans ce marché.
De fait, cet espace a connu, durant les dernières années, de grands changements. Les nouveaux commerçants ont “relifté'' leurs magasins pour être à la hauteur de leurs clients, détaillants et particuliers. Ainsi, le marché de la Koréâ s'agrandit chaque année davantage.
Toutefois, une rumeur perturbe les vendeurs qui ont investi gros dans leur business. «On parle récemment d'une délocalisation de la Koréa à côté de souk
«arbaâ». Cette décision pourrait influencer négativement notre commerce », nous confie un vendeur de la place. Pour l'instant, aucune démarche officielle n'est encore entreprise. En attendant, les commerçants continuent de séduire leurs clients habituels et les affaires vont bon train.
Un commerce parallèle
Le souk Koréâ compte également des espaces de friperie consacrés aux vieux habits, sacs et chaussures vendus dans des «rayons» séparés. Chaque samedi, journée d'arrivage ou d'ouverture des colis, les amateurs “de bonnes affaires'' prennent d'assaut ce marché aux puces.Les étalages de ce marché aux puces suscitent aussi l'intérêt des bricoleurs et des amateurs de haute technologie qui peuvent y trouver toutes sortes de marchandises de l'appareil photo sophistiqué au simple tournevis.
