A Londres, le club milanais a brisé la malédiction qui le minait en Europe : après ses échecs contre Valence (2-2, 0-0), Liverpool (2-0, 1-0) et Manchester (0-0, 2-0), il revient en quarts, qui plus est aux dépens d'un club de Premier League, laquelle surclasse d'ordinaire la Serie A en C1. Si comme le souligne Mourinho, toute l'équipe a fait un très grand match, celui-ci a pris une part prépondérante dans cette qualification, tout comme l'attaquant camerounais Samuel Eto'o. Qui a été le meilleur contre Chelsea? «Mourinho, sans aucun doute», a répondu le président milanais Massimo Moratti. Pour La Gazzetta dello Sport, à l'image d'une presse italienne extatique, le Portugais a réalisé un «chef d'œuvre» dans son ancien «jardin» de Stamford Bridge.
Malgré le succès à l'aller (2-1), le technicien, pourtant peu réputé pour être un adepte du jeu offensif à tout crin, a surpris en alignant trois attaquants. Après avoir revu «sept fois» l'aller, il avait acquis la certitude que «c'était impossible de jouer le 0-0 et de venir pour défendre». Ce qui ne voulait pas forcément dire attaquer à tout-va, mais «contrôler» le match, ce que les Nerazzurri ont parfaitement réussi grâce notamment aux attaquants Eto'o et Pandev, qui, sur les côtés, se sont «sacrifiés» pour contrer les latéraux Zhirkov et Ivanovic, privant ainsi Chelsea de précieux soutiens offensifs. De surcroît, malgré des résultats très moyens ces dernières semaines en championnat, «Mou» a su transmettre à ses joueurs ce qui leur faisait considérablement défaut lors des matches à élimination directe: la sérénité. Loin de la tension et des imprécisions qu'ils affichaient les saisons passées, ils ont «tenu leurs nerfs avec la maîtrise d'un chirurgien en salle opératoire», s'enthousiasme La Gazzetta.
Chelsea a commis 22 fautes, l'Inter simplement 12. Mais, «chef d'œuvre» ou pas, le Portugais n'entend pas s'arrêter là: «Ce n'est pas la victoire la plus importante de ma carrière à l'Inter. Elle est à venir. Et maintenant je sais que cette équipe peut battre n'importe qui».Ces trois dernières saisons, l'Inter comptait sur Zlatan Ibrahimovic pour faire la différence en Ligue des Champions. Mais le Suédois, performant en Serie A, était toujours passé au travers des rencontres à élimination directe (6 matches, 0 but). Parti cet été au FC Barcelone en échange de Samuel Eto'o, l'Inter a enfin trouvé le buteur qui lui manquait en Ligue des Champions.
Le Camerounais, qui a déjà remporté deux fois l'épreuve, marque certes moins qu'«Ibra» - son dernier but remontait au 20 décembre -, mais au moins est-il décisif et défend-il, chose à laquelle était rétif son prédécesseur. Son but, venu à la suite d'une magnifique ouverture de Sneijder - autre recrue décisive de l'intersaison - est un modèle de sang froid et d'aisance technique.
Mais pour cela, il faut des renforts, nous avons besoin de quatre ou cinq joueurs de classe mondiale», a déclaré l'Espagnol.
Malgré le succès à l'aller (2-1), le technicien, pourtant peu réputé pour être un adepte du jeu offensif à tout crin, a surpris en alignant trois attaquants. Après avoir revu «sept fois» l'aller, il avait acquis la certitude que «c'était impossible de jouer le 0-0 et de venir pour défendre». Ce qui ne voulait pas forcément dire attaquer à tout-va, mais «contrôler» le match, ce que les Nerazzurri ont parfaitement réussi grâce notamment aux attaquants Eto'o et Pandev, qui, sur les côtés, se sont «sacrifiés» pour contrer les latéraux Zhirkov et Ivanovic, privant ainsi Chelsea de précieux soutiens offensifs. De surcroît, malgré des résultats très moyens ces dernières semaines en championnat, «Mou» a su transmettre à ses joueurs ce qui leur faisait considérablement défaut lors des matches à élimination directe: la sérénité. Loin de la tension et des imprécisions qu'ils affichaient les saisons passées, ils ont «tenu leurs nerfs avec la maîtrise d'un chirurgien en salle opératoire», s'enthousiasme La Gazzetta.
Chelsea a commis 22 fautes, l'Inter simplement 12. Mais, «chef d'œuvre» ou pas, le Portugais n'entend pas s'arrêter là: «Ce n'est pas la victoire la plus importante de ma carrière à l'Inter. Elle est à venir. Et maintenant je sais que cette équipe peut battre n'importe qui».Ces trois dernières saisons, l'Inter comptait sur Zlatan Ibrahimovic pour faire la différence en Ligue des Champions. Mais le Suédois, performant en Serie A, était toujours passé au travers des rencontres à élimination directe (6 matches, 0 but). Parti cet été au FC Barcelone en échange de Samuel Eto'o, l'Inter a enfin trouvé le buteur qui lui manquait en Ligue des Champions.
Le Camerounais, qui a déjà remporté deux fois l'épreuve, marque certes moins qu'«Ibra» - son dernier but remontait au 20 décembre -, mais au moins est-il décisif et défend-il, chose à laquelle était rétif son prédécesseur. Son but, venu à la suite d'une magnifique ouverture de Sneijder - autre recrue décisive de l'intersaison - est un modèle de sang froid et d'aisance technique.
Liverpool : le malaise de Torres
L'attaquant vedette de Liverpool, Fernando Torres, vit une saison pénible et a pour la première fois laissé entendre qu'il pourrait quitter le club anglais en fin de saison, quelques jours avant le 8e de finale retour d'Europa League jeudi contre Lille. « Sans renfort, l'an prochain, on devra encore se battre pour terminer quatrième. Je veux me battre pour gagner le championnat d'Angleterre et la Ligue des Champions ou l'Europa League.Mais pour cela, il faut des renforts, nous avons besoin de quatre ou cinq joueurs de classe mondiale», a déclaré l'Espagnol.
