Celles opérant dans le secteur de l'immobilier, notamment la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) et l'Association professionnelle des industries céramiques (APIC) n'ont pas dérogé à cette règle. Pour la FNPI, la baisse de la TVA appliquée sur le prix du bien immobilier est la seule doléance exprimée dans le cadre de la loi de finances 2011.
Selon son président Youssef Ibn Mansour, « pour que le prix de l'immobilier soit accessible notamment pour la couche moyenne, on a proposé la révision du taux de la TVA de 20 à 14%, soit son niveau d'il y a 3 ans ».
Cette révision, d'après les professionnels du secteur, viendrait limiter l'emballement des prix de l'immobilier et aider la couche moyenne d'accéder à la co-propriété. Seulement, pour les autres impôts, la FNPI s'est montrée plus sage que l'année dernière.
«On a décidé de s'abstenir vu la situation actuelle des finances publiques ». Pour rappel, la loi de finances 2010 a institué l'exonération des promoteurs immobiliers construisant des logements sociaux, dont la superficie varie entre 50 et 100 m2 et dont le prix n'excède pas 250 000 dirhams, du paiement de la TVA, de l'IS et des droits d'enregistrement. L'acheteur est, lui aussi, exonéré du paiement de la TVA, prise en charge par l'Etat. D'ailleurs, pour permettre aux PME de s'impliquer dans la promotion de l'habitat social, il a été décidé de réduire de 1 500 à 500 le nombre d'unités de logement à réaliser dans le cadre des conventions de partenariat à conclure avec l'Etat. Ces mesures sont valables jusqu'en 2020.
S'agissant de la liste des propositions de l'Association professionnelle des industries céramiques (APIC) pour la loi de finances 2011, elle est plus étoffée que celle établie par la FNPI. « Comme, le Maroc souffre d'un déficit important dans la production de logement, en particulier le logement social et économique, il est primordial de combler ce déficit.
C'est ainsi que nous proposons de dé fiscaliser ce type de logement sur une période de cinq ans, ceci va encourager les promoteurs à produire le maximum, et aux acheteurs d'accéder au logement à des prix abordables.
Par ailleurs l'immobilier est un moteur de croissance cela va permettre à l'ensemble de l'économie nationale de redémarrer après cette période de crise », préconise Fouad Benzakour, président de l'APIC. La Fédération propose également le retour à une TVA de 14% pour ce qui est de la construction immobilière pour tout de type de logement ainsi que l'intégration du gaz GPL utilisé dans la céramique, dans le programme des subventions accordées par l'état. « L'impact serait minime sur le budget de l'Etat, mais ceci permettra d'améliorer la compétitivité du secteur, qui souffre d'un handicap important à cause du prix de l'énergie exorbitant», rétorque Fouad Benzakour. A préciser, à ce titre que les coûts énergétiques bouffent près de 40% des coûts de la production.
Le prix du gaz au Maroc est 4 fois plus cher qu'en Europe, 8 fois plus cher que la Turquie et 40 fois plus cher que l'Egypte. L'accord d'une aide à l'export pour l'industrie céramique, à l'instar de certains pays arabes comme l'Egypte et la Tunisie et la baisse de l' I S à 25% pour l'ensemble des activités figurent également parmi les doléances de ce secteur dominé par une stratégie de volume.
Selon son président Youssef Ibn Mansour, « pour que le prix de l'immobilier soit accessible notamment pour la couche moyenne, on a proposé la révision du taux de la TVA de 20 à 14%, soit son niveau d'il y a 3 ans ».
Cette révision, d'après les professionnels du secteur, viendrait limiter l'emballement des prix de l'immobilier et aider la couche moyenne d'accéder à la co-propriété. Seulement, pour les autres impôts, la FNPI s'est montrée plus sage que l'année dernière.
«On a décidé de s'abstenir vu la situation actuelle des finances publiques ». Pour rappel, la loi de finances 2010 a institué l'exonération des promoteurs immobiliers construisant des logements sociaux, dont la superficie varie entre 50 et 100 m2 et dont le prix n'excède pas 250 000 dirhams, du paiement de la TVA, de l'IS et des droits d'enregistrement. L'acheteur est, lui aussi, exonéré du paiement de la TVA, prise en charge par l'Etat. D'ailleurs, pour permettre aux PME de s'impliquer dans la promotion de l'habitat social, il a été décidé de réduire de 1 500 à 500 le nombre d'unités de logement à réaliser dans le cadre des conventions de partenariat à conclure avec l'Etat. Ces mesures sont valables jusqu'en 2020.
S'agissant de la liste des propositions de l'Association professionnelle des industries céramiques (APIC) pour la loi de finances 2011, elle est plus étoffée que celle établie par la FNPI. « Comme, le Maroc souffre d'un déficit important dans la production de logement, en particulier le logement social et économique, il est primordial de combler ce déficit.
C'est ainsi que nous proposons de dé fiscaliser ce type de logement sur une période de cinq ans, ceci va encourager les promoteurs à produire le maximum, et aux acheteurs d'accéder au logement à des prix abordables.
Par ailleurs l'immobilier est un moteur de croissance cela va permettre à l'ensemble de l'économie nationale de redémarrer après cette période de crise », préconise Fouad Benzakour, président de l'APIC. La Fédération propose également le retour à une TVA de 14% pour ce qui est de la construction immobilière pour tout de type de logement ainsi que l'intégration du gaz GPL utilisé dans la céramique, dans le programme des subventions accordées par l'état. « L'impact serait minime sur le budget de l'Etat, mais ceci permettra d'améliorer la compétitivité du secteur, qui souffre d'un handicap important à cause du prix de l'énergie exorbitant», rétorque Fouad Benzakour. A préciser, à ce titre que les coûts énergétiques bouffent près de 40% des coûts de la production.
Le prix du gaz au Maroc est 4 fois plus cher qu'en Europe, 8 fois plus cher que la Turquie et 40 fois plus cher que l'Egypte. L'accord d'une aide à l'export pour l'industrie céramique, à l'instar de certains pays arabes comme l'Egypte et la Tunisie et la baisse de l' I S à 25% pour l'ensemble des activités figurent également parmi les doléances de ce secteur dominé par une stratégie de volume.
