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Une convention pour renforcer les relations économiques

Des hommes d'affaires koweitiens sont en visite au Maroc pour détecter les opportunités d'investissement.

Une convention pour renforcer les relations économiques
Abdelatif Mazouz
Une importante délégation d'hommes d'affaires koweitiens sont en visite au Maroc pour renforcer les relations économiques et commerciales entres les deux pays. Cette délégation présidée par le ministre koweitien du Commerce et de l'Industrie, Ahmed Rashed Al-Haroun est venue sur invitation du département marocain du Commerce extérieur.
L'objectif de cette rencontre est de renforcer les relations économiques en général et celles commerciales plus particulièrement entre les deux pays. La délégation en visite au Maroc représente des secteurs très importants qui s'intéressent aux opportunités d'investissement au Maroc et aux opportunités de commercialisation des produits à partir et vers le Maroc. Le ministère du Commerce extérieur a signé, dans ce cadre, avec son homologue koweitien une convention qui vise à renforcer le cadre juridique des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays. Les deux parties se sont également entretenues pour déterminer un plan d'actions pour fructifier les échanges entre les deux pays. Un plan qui repose sur l'organisation de visites des hommes d'affaires, l'organisation de salons professionnels ou commerciaux... L'élément le plus important dans ce plan d'action reste l'organisation d'une journée économique marocaine au Koweït, l'année prochaine.

Lors de leur visite au Maroc, les hommes d'affaires koweitiens ont été accueillis par les membres de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Les entrepreneurs marocains ont présenté les opportunités d'investissement qui se présentent dans différents secteurs : tourisme, BTP, immobilier et le secteur bancaire et financier.
Mohamed Hamoud Al-Fajji, membre du bureau d'administration de la Chambre de commerce et d'industrie du Koweït (chef du groupe des hommes d'affaires en visite au Maroc) a émis son souhait de voir « les relations entre les deux opérateurs économiques évoluer. Surtout que le Maroc est un pays stable sur le plan politique et économique. C'est ce que cherche l'investisseur », nous a-t-il déclaré. Pour sa part, Hussain Ali Al-kharafi, président du conseil d'administration de l'Union des Industries du Koweït a souligné qu'il y a « une relation historique entre le Koweït et le Maroc. Cependant, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays reste en deçà des attentes ».

Du côté marocain, Aomar Yidar, président de la Bourse de Casablanca a estimé que « ce partenariat avec les koweitiens vient à point nommé puisque nous sommes en train de mettre en œuvre la Place Financière de Casablanca. Je pense qu'on peut établir des partenariats au niveau de la bourse de Casablanca », nous a-t-il précisé. Il estime qu'il ya la possibilité d'imaginer des formules de double cotation pour les entreprises des deux pays. Chose qui existe déjà par exemple entre le Maroc et la Tunisie et entre le Koweït et les autres pays de la région du Golfe. « C'est une manière d'ouvrir le marché marocain aux investisseurs koweitiens », avance Aomar Yidar. En plus il y a également toute la partie de coopération entre les deux bourses. Par ailleurs, différents autres secteurs sont à l'ordre du jour du partenariat des deux côtés.
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QUESTIONS À : Abdelatif Mazouz• ministre du Commerce extérieur
« Un plan d'actions pour renforcer les relations commerciales »

Quelle évaluation faites-vous des relations entre le Maroc et le Koweït ?

Les relations entre le Maroc et le Koweït sont très bonnes sur le plan politique. Sur le plan économique, les relations ont connu une bonne évolution dans les années précédentes sur le plan des investissements. Cette évolution n'a pas été parallèle à celle du développement économique et commercial des deux pays. Nous avons pris l'initiative d'inviter notre homologue koweitien pour discuter justement des moyens et actions à entreprendre pour relever, de manière conséquente et significative le volume des transactions économiques. Que ce soit concernant les investissements, le tourisme, le commerce des biens et des services entre nos deux pays...
La première des choses pour améliorer les relations, y compris sur le plan touristique, c'est d'avoir des lignes de transport. Dans les prochains mois il va y avoir l'ouverture d'une ligne directe par la RAM entre Casablanca et Koweït City.

Quels sont les secteurs qui intéressent les investisseurs koweitiens ?

Nos amis koweitiens sont intéressés par tous les secteurs qui s'ouvrent à l'investissement. Qu'il s'agisse des secteurs traditionnels comme l'agroalimentaire ou de secteurs nouveaux comme l'automobile, l'électronique et les nouvelles technologies de l'information.

Et du côté marocain ?

Les opérateurs marocains ciblent le marché Koweitien les marches des pays voisins. C'est une région assez ramassée au niveau du ciblage commercial. Nous visons le secteur de l'agroalimentaire, le textile, notamment le textile d'ameublement, les produits pharmaceutiques, tous ce qui est électricité et électrification et le secteur des nouvelles technologies de l'information.

Vous avez parlé d'un plan d'actions à court terme, quelles en sont les grandes lignes ?

Je leur ai proposé d'établir ce plan d'actions. L'idée est d'essayer de préparer, pour les deux prochaines années, des activités précises pour étoffer les relations bilatérales et rapprocher les hommes d'affaires des deux pays. Et ce, à travers des journées économiques, les salons, les foires et bien sûr aussi des rencontres entre les fournisseurs marocains et les réseaux de distribution au Koweït des biens de consommation.





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