Lorsqu'Al Jarrau apparaît, c'est du swing et du groove que l'on entend. Avant même de proférer un mot, ce monument de la musique américaine, tout sourire, entonne une de ses chansons phares : « Mornin' … Mr radio» et invite l'assistance à lui emboîter le pas. Ce tube magique des années 80 avait contribué à faire connaître l'artiste qui a rappelé qu'il avait connu le succès sur le tard, à 35 ans !!!! Mais ensuite quelle carrière et quelle voix! Al Jarrau a révolutionné la décennie 75-85 de son incroyable talent et de sa voix à nulle autre pareille. Il a joué sur toutes les gammes, soul, jazz, funk, bossa nova, sans jamais céder à la facilité, ce qui lui a valu -fait rarissime- la remise de 7 Grammy Awards. Il est le seul artiste à avoir remporté le titre du meilleur chanteur dans trois catégories différentes : jazz, pop et R'n'B.
Du jamais vu dans l'histoire de la musique américaine. Malgré cet éclectisme, ce fils de pasteur du Wisconsin, a su garder tout au long de sa carrière quelque chose de ses racines jazz. Même lorsqu'il reprend «Your Song» d'Elton John, ou encore le tube de «Blue Rondo à la Turk» du pianiste Dave Brubeck, il conserve cette empreinte musicale très personnelle inspirée vocalement des techniques du jazz et de la musique africaine. De même avec «Breaking away» enregistré en 1981 où se côtoient avec bonheur rythmes jazzy, funky, pop et «rythm and Blues». Doublement récompensé, l'album n'a pas pris une ride et reste une référence dans le domaine de la musique. Le chanteur a ensuite enregistré de nombreux albums à succès tout au long des années 80 et 90. En 1992, «Heaven and Earth» qui lui a notamment valu le titre de meilleur chanteur R'n'B.
Parmi les autres temps forts de la carrière d'Al Jarreau, la parution d'un «Best of» en 1996, l'enregistrement du générique de la série télévisée "Moonlighting" (Clair de lune, avec Bruce Willis et Cybill Shepard) qui font apparaître le chanteur comme toujours partagé entre sa passion pour le jazz, la variété internationale, la musique brésilienne avec «Agua de Beber» et la note bleue. Puis, il enchaîne avec les albums «Heaven and Earth» en 1992 et «Tenderness» en 1994, qui séduisent une audience plus mûre, moins pop. Il revient après une baisse de régime, grâce au producteur de ses débuts, avec qui il signe trois autres disques, dont «Accentuate the Positive» en 2004. Sa voix inimitable lui permet d'accomplir des performances d'exception qu'il justifie modestement par «la chance et surtout des années de travail». «Le public a eu le temps de se faire à ma signature vocale», confie l'artiste avec simplicité.
Or, M. Al Jarreau est l'un des rares à réussir des solos vocalisés propres à imiter le son des instruments- basse, percussions - et le phrasé des souffleurs, un style qu'il hérite de son aîné John Hendricks. Et il en donne un aperçu en ponctuant chaque déclaration par des envolées musicales ou des facéties qui ont enchanté le parterre de journalistes et professionnels de la musique présents à cette occasion. Il mentionne naturellement son duo inédit et mythique avec Georges Benson en 2006 qui selon lui est «le fruit du hasard». Mais un hasard qui fait bien les choses et qui donnera le fameux album «Givin' it Up». «Une réussite indéniable», aux dires des professionnels du disque. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement avec la pléiade d'artistes et de musiciens présents sur l'enregistrement : Paul Mc Cartney, Herbie Hancock, Jill Scott, Chris Botti, Stanley Clarke, pour ne citer que ceux-là !
Ces dernières années, l'artiste s'est fait plutôt rare sur la scène musicale, aussi le public r'bati mesurera-t-il sa chance sachant que ce dernier se produira sur la scène de l'OLM Souissi aujourd'hui à 21h. L'artiste a tenu à souligner qu'il venait pour la seconde fois «dans ce beau pays où chaleur humaine et saveurs du thé sont un délice». La musique d'Al Jarrau est aussi du même tonneau : à savourer sans modération.
Du jamais vu dans l'histoire de la musique américaine. Malgré cet éclectisme, ce fils de pasteur du Wisconsin, a su garder tout au long de sa carrière quelque chose de ses racines jazz. Même lorsqu'il reprend «Your Song» d'Elton John, ou encore le tube de «Blue Rondo à la Turk» du pianiste Dave Brubeck, il conserve cette empreinte musicale très personnelle inspirée vocalement des techniques du jazz et de la musique africaine. De même avec «Breaking away» enregistré en 1981 où se côtoient avec bonheur rythmes jazzy, funky, pop et «rythm and Blues». Doublement récompensé, l'album n'a pas pris une ride et reste une référence dans le domaine de la musique. Le chanteur a ensuite enregistré de nombreux albums à succès tout au long des années 80 et 90. En 1992, «Heaven and Earth» qui lui a notamment valu le titre de meilleur chanteur R'n'B.
Parmi les autres temps forts de la carrière d'Al Jarreau, la parution d'un «Best of» en 1996, l'enregistrement du générique de la série télévisée "Moonlighting" (Clair de lune, avec Bruce Willis et Cybill Shepard) qui font apparaître le chanteur comme toujours partagé entre sa passion pour le jazz, la variété internationale, la musique brésilienne avec «Agua de Beber» et la note bleue. Puis, il enchaîne avec les albums «Heaven and Earth» en 1992 et «Tenderness» en 1994, qui séduisent une audience plus mûre, moins pop. Il revient après une baisse de régime, grâce au producteur de ses débuts, avec qui il signe trois autres disques, dont «Accentuate the Positive» en 2004. Sa voix inimitable lui permet d'accomplir des performances d'exception qu'il justifie modestement par «la chance et surtout des années de travail». «Le public a eu le temps de se faire à ma signature vocale», confie l'artiste avec simplicité.
Or, M. Al Jarreau est l'un des rares à réussir des solos vocalisés propres à imiter le son des instruments- basse, percussions - et le phrasé des souffleurs, un style qu'il hérite de son aîné John Hendricks. Et il en donne un aperçu en ponctuant chaque déclaration par des envolées musicales ou des facéties qui ont enchanté le parterre de journalistes et professionnels de la musique présents à cette occasion. Il mentionne naturellement son duo inédit et mythique avec Georges Benson en 2006 qui selon lui est «le fruit du hasard». Mais un hasard qui fait bien les choses et qui donnera le fameux album «Givin' it Up». «Une réussite indéniable», aux dires des professionnels du disque. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement avec la pléiade d'artistes et de musiciens présents sur l'enregistrement : Paul Mc Cartney, Herbie Hancock, Jill Scott, Chris Botti, Stanley Clarke, pour ne citer que ceux-là !
Ces dernières années, l'artiste s'est fait plutôt rare sur la scène musicale, aussi le public r'bati mesurera-t-il sa chance sachant que ce dernier se produira sur la scène de l'OLM Souissi aujourd'hui à 21h. L'artiste a tenu à souligner qu'il venait pour la seconde fois «dans ce beau pays où chaleur humaine et saveurs du thé sont un délice». La musique d'Al Jarrau est aussi du même tonneau : à savourer sans modération.
