Une création que l'assistance présente n'oubliera pas de sitôt, vu la virtuosité du jeu et le professionnalisme des deux musiciens qui se sont donnés corps et âme pour nous enchanter avec des morceaux fabuleux et très expressifs aussi bien pour le lieu que pour la circonstance.
Donc, après « Traversée de rivière », faisant allusion au Bouregreg devant lequel on se trouvait, les deux musiciens, accompagnés du percussionniste Said El Maloumi, ont enchaîné avec le titre « Anfass » (souffle) qui a, également, apporté son souffle de créativité et de virtuosité incontournable. Une fusion qui dénote d'une harmonie sans faille. En effet, Lui Fang avec son pipa, puis Driss El Maloumi et son luth ont séduit avec leur talent et leur complicité dans le jeu. Cette symbiose a été bien mise en exergue dans les morceaux travaillés ensemble, notamment celui d'une berceuse en langue amazighe, intitulée «Ayour» (la lune), que Driss nous a donné le plaisir d'écouter et d'apprécier à travers ses paroles poétiques.
«Nous n'avons pas trouvé de difficultés pour travailler cette berceuse ensemble. C'était, au contraire, un vrai bonheur d'initier une chinoise à notre patrimoine ancestral».
semaine ensemble avec ses contraintes et ses moments difficiles. Ce qui est tout à fait normal. Mais quand on a la volonté d'aller vers l'autre pour connaître sa culture, on surpasse tous les obstacles et le résultat ne sera que positif. Et là, c'est la joie qui vient remplacer les moments difficiles », souligne Driss El Maloumi.
D'autres morceaux aussi beaux l'un que l'autre nous ont fait, ainsi, rêver dont « Safar » (voyage), à travers lequel le luthiste Driss El Maloumi est allé dans un périple de mélodies traversant tout l'Orient et arrivant jusqu'au Maghreb. Rien de plus splendide dans le cadre magique du prestigieux site du Chellah qui a, aussi, été le théâtre d'une magnifique prestation en solo de Lui Fang, en compagnie de son autre instrument le guochan, interprétant, avec maestria, son titre « Festival de printemps », telle une fée qui chante l'amour et la passion. Un moment très particulier du concert qui se termine en apothéose avec le morceau de « La Rose » qui a extasié un public parti très ébloui par cette création originale de Mawazine, programmée pour la première fois dans le cadre des productions entre artistes marocains et étrangers.
Ouafa Bennani
Donc, après « Traversée de rivière », faisant allusion au Bouregreg devant lequel on se trouvait, les deux musiciens, accompagnés du percussionniste Said El Maloumi, ont enchaîné avec le titre « Anfass » (souffle) qui a, également, apporté son souffle de créativité et de virtuosité incontournable. Une fusion qui dénote d'une harmonie sans faille. En effet, Lui Fang avec son pipa, puis Driss El Maloumi et son luth ont séduit avec leur talent et leur complicité dans le jeu. Cette symbiose a été bien mise en exergue dans les morceaux travaillés ensemble, notamment celui d'une berceuse en langue amazighe, intitulée «Ayour» (la lune), que Driss nous a donné le plaisir d'écouter et d'apprécier à travers ses paroles poétiques.
«Nous n'avons pas trouvé de difficultés pour travailler cette berceuse ensemble. C'était, au contraire, un vrai bonheur d'initier une chinoise à notre patrimoine ancestral».
semaine ensemble avec ses contraintes et ses moments difficiles. Ce qui est tout à fait normal. Mais quand on a la volonté d'aller vers l'autre pour connaître sa culture, on surpasse tous les obstacles et le résultat ne sera que positif. Et là, c'est la joie qui vient remplacer les moments difficiles », souligne Driss El Maloumi.
D'autres morceaux aussi beaux l'un que l'autre nous ont fait, ainsi, rêver dont « Safar » (voyage), à travers lequel le luthiste Driss El Maloumi est allé dans un périple de mélodies traversant tout l'Orient et arrivant jusqu'au Maghreb. Rien de plus splendide dans le cadre magique du prestigieux site du Chellah qui a, aussi, été le théâtre d'une magnifique prestation en solo de Lui Fang, en compagnie de son autre instrument le guochan, interprétant, avec maestria, son titre « Festival de printemps », telle une fée qui chante l'amour et la passion. Un moment très particulier du concert qui se termine en apothéose avec le morceau de « La Rose » qui a extasié un public parti très ébloui par cette création originale de Mawazine, programmée pour la première fois dans le cadre des productions entre artistes marocains et étrangers.
Ouafa Bennani
