Connexion
Sur leur blog sur MySpace, ils donnent à écouter trois morceaux, à savoir «Haly Gnawy», «3lach» et «L'Mektoub». Ceux-ci sont empreints de joie de vivre mais pas seulement. Car derrière la bonhomie dégagée par les singles se dégage un engagement en faveur de la musique calme et sereine.
Après avoir participé au festival Mawazine de l'année 2007 et après avoir chanté sur la scène du tremplin «L'Boulevard» en 2008, les sept compères espèrent pouvoir boucler leur premier album. Mais pour cela, il leur faudrait six à sept chansons de plus.
Cependant, le groupe reste novice car il ne voit pas encore l'utilité de contacter des sponsors pour la bonne gestion de sa musique.
Cela devrait booster la formation musicale et lui permettre d'acquérir une notoriété supérieure. Dans un souci d'ouverture et persuadés de trouver leur compte dans le mélange de styles, ils vont aussi s'inspirer de leurs aînés. A savoir, Karim Ziad, Maallem Bosso, Jamiroquai, George Benson, Jaco Pastorius, Marcus Miller, Nazio Fontaine, Los Amigos Invisibles, Richard Bona, Robben Ford et bien d'autres. Mais aussi du Maalem Hmida Boussou.
Mayara Band extrapole également ses références musicales pour caresser d'autres horizons et d'autres univers acoustiques.
Ainsi, le groupe fait-il sien les influences ragga, funk et raï. Résolument cosmopolite, la formation cartonne auprès des lycéens des quatre coins du Maroc.
Cependant, l'apprentissage est de rigueur pour arriver à surmonter les standards internationaux et à trouver une maison de disques et un label.
----------------------------------------------------------------------
Question à: EL KHALDI Omar
Le groupe Mayara Band a été fondé en 2006 par Farid et Ayoub, deux amis d'enfance. Farid a convaincu Ali de faire partie de la formation, laquelle est originaire d'Oulfa à Casablanca. Par la suite, Rabii, Azeddine et Khalil ont quitté le groupe. Adnane a rejoint Mayara Band en tant que percussionniste et en charge des chœurs. Oussama pour sa part, est au clavier, tandis que Tawfik s'occupe de la percussion principale.
• Comment a été accueilli votre premier single par le public et la critique journalistique ?
Le premier single de notre groupe «Haly Gnawy» a eu beaucoup de succès auprès du public marocain. Nous n'avons pas relevé de critique journalistique. Toutefois, je ne pense pas que les fans de métal et de rap seront séduits par notre style musical, car ils aiment une musique aux antipodes de la nôtre, qui se veut très soft. Ainsi, force est de constater que notre style chaâbi a été très bien accueilli puisque nous usons de sonorités joyeuses.
• Quid d'un deuxième et troisième bébés après «Haly Gnawy» ?
«3lach» est un morceau reggae très calme sorti en juillet 2009. Il est engagé socialement puisqu'il fustige la drogue et la délinquance.
L'Mektab quant à lui, vient de sortir il y a de cela trois semaines. Il mise sur le funky avec un petit chouia de regadda Oujdie.
Pour l'instant, nous n'avons pas eu de critique pour ce qui a trait à ce troisième opus. Pour 3lach, les gens l'ont trouvé un tantinet triste.
Après avoir participé au festival Mawazine de l'année 2007 et après avoir chanté sur la scène du tremplin «L'Boulevard» en 2008, les sept compères espèrent pouvoir boucler leur premier album. Mais pour cela, il leur faudrait six à sept chansons de plus.
Cependant, le groupe reste novice car il ne voit pas encore l'utilité de contacter des sponsors pour la bonne gestion de sa musique.
Cela devrait booster la formation musicale et lui permettre d'acquérir une notoriété supérieure. Dans un souci d'ouverture et persuadés de trouver leur compte dans le mélange de styles, ils vont aussi s'inspirer de leurs aînés. A savoir, Karim Ziad, Maallem Bosso, Jamiroquai, George Benson, Jaco Pastorius, Marcus Miller, Nazio Fontaine, Los Amigos Invisibles, Richard Bona, Robben Ford et bien d'autres. Mais aussi du Maalem Hmida Boussou.
Mayara Band extrapole également ses références musicales pour caresser d'autres horizons et d'autres univers acoustiques.
Ainsi, le groupe fait-il sien les influences ragga, funk et raï. Résolument cosmopolite, la formation cartonne auprès des lycéens des quatre coins du Maroc.
Cependant, l'apprentissage est de rigueur pour arriver à surmonter les standards internationaux et à trouver une maison de disques et un label.
Question à: EL KHALDI Omar
«Le premier single a été bien accueilli par le public»
• Comment s'est faite la genèse de votre groupe ?Le groupe Mayara Band a été fondé en 2006 par Farid et Ayoub, deux amis d'enfance. Farid a convaincu Ali de faire partie de la formation, laquelle est originaire d'Oulfa à Casablanca. Par la suite, Rabii, Azeddine et Khalil ont quitté le groupe. Adnane a rejoint Mayara Band en tant que percussionniste et en charge des chœurs. Oussama pour sa part, est au clavier, tandis que Tawfik s'occupe de la percussion principale.
• Comment a été accueilli votre premier single par le public et la critique journalistique ?
Le premier single de notre groupe «Haly Gnawy» a eu beaucoup de succès auprès du public marocain. Nous n'avons pas relevé de critique journalistique. Toutefois, je ne pense pas que les fans de métal et de rap seront séduits par notre style musical, car ils aiment une musique aux antipodes de la nôtre, qui se veut très soft. Ainsi, force est de constater que notre style chaâbi a été très bien accueilli puisque nous usons de sonorités joyeuses.
• Quid d'un deuxième et troisième bébés après «Haly Gnawy» ?
«3lach» est un morceau reggae très calme sorti en juillet 2009. Il est engagé socialement puisqu'il fustige la drogue et la délinquance.
L'Mektab quant à lui, vient de sortir il y a de cela trois semaines. Il mise sur le funky avec un petit chouia de regadda Oujdie.
Pour l'instant, nous n'avons pas eu de critique pour ce qui a trait à ce troisième opus. Pour 3lach, les gens l'ont trouvé un tantinet triste.
