Cette année, seulement cinq exposants, qui ne sont pas des moindres, ont fait le déplacement en Italie pour prendre part à cette grand-messe qui se tient du 19 au 22 septembre et qui rassemble les fabricants et acheteurs de tous les continents. Ils exposent, aux côtés des autres concurrents, les collections des chaussures pour homme, femme et enfant pour le printemps /été 2011. La délégation marocaine est conduite par Maroc Export qui a mis en place un pavillon de 100 m2 pour promouvoir l'industrie du cuir qui est au cœur du Plan Emergence et de la stratégie Maroc Export Plus. La Fédération marocaine des industries du cuir (Fedic) est également présente à cet événement capital pour la profession. Outre la présentation des meilleures tendances, les professionnels pourront aussi s'inspirer des créations des designers internationaux de renommée sélectionnés pour l'occasion par l'Association nationale de chausseurs italiens (ANCI), organisatrice du salon.
Notons aussi que ce carrefour de la mode se tient actuellement à un moment ou le marché mondial commence à reprendre des couleurs.
Pour Vito Artioli, président de l'ANCI : «on sent à nouveau remonter la confiance». Il reste toutefois prudent en disant que « nous constatons des signes encourageants de reprise, mais nous craignons la crise des matières premières sur les marchés internationaux».
Un bon timing pour les industriels marocains de se positionner et d'acquérir de nouvelles parts de marché. Et ce, surtout que les produits marocains exportés sont connus en Europe et en Asie pour leur qualité et diversité. D'ailleurs, lors de cette édition, les opérateurs marocains ont reçu un bon nombre de visiteurs intéressés par l'offre «made in Morocco» ainsi que leurs clients. Déjà durant les deux premiers jours, le pavillon marocain a connu la visite de plusieurs clients européens, africains, arabes et même asiatiques. Une affluence qui réconforte les professionnels qui restent confiants et croient beaucoup en leur création. C'est le cas de Benson Shoes, Sonic et Rony's, pour ne citer que ceux-là. Leur message est clair «nous sommes là et nous y resterons». Même son de cloche auprès de Maroc Export.
Selon Nadia Drafate, chef de service communication événementielle, qui représente l'ex-CMPE à Milan : «durant les années passées, nous avons eu une bonne participation à ce salon. Notre objectif actuellement est de maintenir la présence de l'offre marocaine à l'international et de la développer». Et d'ajouter : «les produits marocains exposés au Micam sont des produits hauts de gamme. Ils ne sont pas concurrencés par la Chine qui est plus spécialisée en entrée et moyen de gamme». Rappelons à cet effet que les marques marocaines sont présentes à l'étranger à travers l'export indépendant des sociétés et même via des franchises comme c'est le cas de Benson Shoes qui a des magasins en Belgique et en Côte d'Ivoire. Par ailleurs, de grands efforts sont déployés par Maroc Export, la Fedic et les professionnels qui entament un processus de modernisation du secteur du cuir, un des métiers mondiaux du Maroc.
Pour la prochaine édition, l'ex-CMPE compte doubler le nombre d'exposants. Pour ce faire, il mène une action auprès des professionnelles qui se déroule sur 3 étapes. D'abord, l'accent est mis sur la sensibilisation auprès des sociétés exportatrices et celles qui ont la capacité d'exporter et qui n'osent franchir ce pas. Vient ensuite, la formation.
«Nous sommes en train de travailler dans le cadre d'un programme appelé ITC avec la Chambre internationale des Nations unies dans l'objectif de former les sociétés cibles et les faire bénéficier des cycles de formation et séminaires pour leur permettre d'acquérir cette capacité d'être présentes à l'international», précise Nadia Drafate. En dernier lieu arrive l'accompagnement des entreprises aux salons internationaux (communication, déplacement, conseils…).
Notons aussi que ce carrefour de la mode se tient actuellement à un moment ou le marché mondial commence à reprendre des couleurs.
Pour Vito Artioli, président de l'ANCI : «on sent à nouveau remonter la confiance». Il reste toutefois prudent en disant que « nous constatons des signes encourageants de reprise, mais nous craignons la crise des matières premières sur les marchés internationaux».
Un bon timing pour les industriels marocains de se positionner et d'acquérir de nouvelles parts de marché. Et ce, surtout que les produits marocains exportés sont connus en Europe et en Asie pour leur qualité et diversité. D'ailleurs, lors de cette édition, les opérateurs marocains ont reçu un bon nombre de visiteurs intéressés par l'offre «made in Morocco» ainsi que leurs clients. Déjà durant les deux premiers jours, le pavillon marocain a connu la visite de plusieurs clients européens, africains, arabes et même asiatiques. Une affluence qui réconforte les professionnels qui restent confiants et croient beaucoup en leur création. C'est le cas de Benson Shoes, Sonic et Rony's, pour ne citer que ceux-là. Leur message est clair «nous sommes là et nous y resterons». Même son de cloche auprès de Maroc Export.
Selon Nadia Drafate, chef de service communication événementielle, qui représente l'ex-CMPE à Milan : «durant les années passées, nous avons eu une bonne participation à ce salon. Notre objectif actuellement est de maintenir la présence de l'offre marocaine à l'international et de la développer». Et d'ajouter : «les produits marocains exposés au Micam sont des produits hauts de gamme. Ils ne sont pas concurrencés par la Chine qui est plus spécialisée en entrée et moyen de gamme». Rappelons à cet effet que les marques marocaines sont présentes à l'étranger à travers l'export indépendant des sociétés et même via des franchises comme c'est le cas de Benson Shoes qui a des magasins en Belgique et en Côte d'Ivoire. Par ailleurs, de grands efforts sont déployés par Maroc Export, la Fedic et les professionnels qui entament un processus de modernisation du secteur du cuir, un des métiers mondiaux du Maroc.
Pour la prochaine édition, l'ex-CMPE compte doubler le nombre d'exposants. Pour ce faire, il mène une action auprès des professionnelles qui se déroule sur 3 étapes. D'abord, l'accent est mis sur la sensibilisation auprès des sociétés exportatrices et celles qui ont la capacité d'exporter et qui n'osent franchir ce pas. Vient ensuite, la formation.
«Nous sommes en train de travailler dans le cadre d'un programme appelé ITC avec la Chambre internationale des Nations unies dans l'objectif de former les sociétés cibles et les faire bénéficier des cycles de formation et séminaires pour leur permettre d'acquérir cette capacité d'être présentes à l'international», précise Nadia Drafate. En dernier lieu arrive l'accompagnement des entreprises aux salons internationaux (communication, déplacement, conseils…).
