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Il s'agit de l'arrondissement Riad Essalam qui a été inauguré, le mercredi 24 février, dans un centre névralgique à proximité d'une forte agglomération. Le nouvel arrondissement de police regroupe de nombreux services destinés à concentrer les démarches des citoyens et leur éviter d'inutiles déplacements. Il répond à de multiples exigences et vise à faciliter les procédures en offrant des services de qualité et de proximité. Cependant une bonne gestion reste tributaire du sens de responsabilité et de l'assiduité de l'élément humain. C'est pourquoi le personnel choisi répond au profil recherché et sa motivation est un atout pour servir mieux les citoyens. Le nouvel arrondissement de police Riad Essalam couvre une superficie de 380 ha et cible de nombreux quartiers d'une population de plus de 18.800 habitants s'étendant sur une superficie globale de 1.312 m2. Cette nouvelle infrastructure s'érige sur une superficie couverte de 150 m2 avec de nombreux bureaux et un personnel expérimenté. Les quartiers Ryad, Nice, Ounassar, Ennahda, le Littoral, Panorama, résidence Florance ainsi que les Douars Hajjaj, Ouled Lahcen et les bidonvilles Chhaouta et Massira dépendent de ce nouvel arrondissement.
Il est à noter que le quartier Riad Essalam où se trouve ce centre de police accuse un déficit au niveau de certaines infrastructures de base qui interpelle les services concernés à orienter leurs efforts vers ce volet pour régler certains problèmes auxquels sont confrontés les habitants. L'inauguration d'un espace qui regroupe les forces de sûreté représente déjà un premier pas pour répondre aux attentes de la population locale. En effet, face à la croissance démographique et aux profondes mutations dans divers domaines, les services de la sûreté de la préfecture de Mohammedia se sont engagés dans une politique de proximité pour créer de nouveaux rapports liant le policier au citoyen. Ceci facilitera la proximité citoyenne administrative et sécuritaire.
Il est à signaler aussi que l'inauguration dudit arrondissement s'est faite en présence de Aziz Dades, gouverneur de la préfecture de Mohammedia, Mustapha Mouzouni, wali de la sûreté du grand Casablanca, M'Fadel Mohamed, président du conseil municipal, Fekkak Abdelghani, chef de la sûreté préfectorale ainsi que de nombreuses personnalités de Mohammedia.
Cette initiative a été bien accueillie par les habitants. Cependant, de nombreuses communes rurales de Mohammedia exigent plus d'efforts des services concernés pour appréhender les délinquants. «Plusieurs véhicules sillonnent la ville afin d'assurer la quiétude des citoyens. La sécurité est l'affaire de la police, néanmoins tout le monde doit s'y impliquer, les autorités locales, les parents, la société civile et surtout les écoles qui ont une mission pédagogique», indique un policier à Mohammedia. En effet, l'absorption du chômage, l'amélioration des conditions de vie des couches défavorisées, l'encadrement et l'accompagnement des jeunes par des activités saines et utiles sont autant de solutions susceptibles d'atténuer l'insécurité.
La prévention reste le moyen le plus efficace pour combattre la criminalité d'autant plus que la recrudescence des délits et des crimes dans le Grand Casablanca est de plus en plus préoccupante. A propos toujours de ce sujet, un grand nombre de criminels continuent de circuler dans les rues de la métropole. « Les policiers arrêtent certes chaque jour bien des voleurs et criminels mais il faut savoir que de nombreuses affaires finissent dans les archives des commissariats. Rare sont les personnes qui sont convoquées par les services de police pour récupérer leurs biens après une plainte de vol ou tout simplement pour identifier l'agresseur», déplore une habitante de Mohammedia. Selon les habitants de la région, beaucoup d'efforts ont été déployés pour atténuer l'augmentation de la petite délinquance, mais ils restent insuffisants pour éradiquer ce fléau. D'où la nécessité d'une approche sociale en parallèle du sécuritaire.
Au-delà de notre mission qui consiste à veiller à la quiétude des citoyens, la police de proximité est une réponse à l'insécurité. A travers cette logique notre objectif est de redéployer l'action de la police dans le sens d'une plus grande proximité capable de rapprocher le policier au citoyen. Ceci permet aussi de développer une nouvelle approche pour servir les citoyens sans omettre l'esprit de communication avec les administrés.»
Il est à noter que le quartier Riad Essalam où se trouve ce centre de police accuse un déficit au niveau de certaines infrastructures de base qui interpelle les services concernés à orienter leurs efforts vers ce volet pour régler certains problèmes auxquels sont confrontés les habitants. L'inauguration d'un espace qui regroupe les forces de sûreté représente déjà un premier pas pour répondre aux attentes de la population locale. En effet, face à la croissance démographique et aux profondes mutations dans divers domaines, les services de la sûreté de la préfecture de Mohammedia se sont engagés dans une politique de proximité pour créer de nouveaux rapports liant le policier au citoyen. Ceci facilitera la proximité citoyenne administrative et sécuritaire.
Il est à signaler aussi que l'inauguration dudit arrondissement s'est faite en présence de Aziz Dades, gouverneur de la préfecture de Mohammedia, Mustapha Mouzouni, wali de la sûreté du grand Casablanca, M'Fadel Mohamed, président du conseil municipal, Fekkak Abdelghani, chef de la sûreté préfectorale ainsi que de nombreuses personnalités de Mohammedia.
Cette initiative a été bien accueillie par les habitants. Cependant, de nombreuses communes rurales de Mohammedia exigent plus d'efforts des services concernés pour appréhender les délinquants. «Plusieurs véhicules sillonnent la ville afin d'assurer la quiétude des citoyens. La sécurité est l'affaire de la police, néanmoins tout le monde doit s'y impliquer, les autorités locales, les parents, la société civile et surtout les écoles qui ont une mission pédagogique», indique un policier à Mohammedia. En effet, l'absorption du chômage, l'amélioration des conditions de vie des couches défavorisées, l'encadrement et l'accompagnement des jeunes par des activités saines et utiles sont autant de solutions susceptibles d'atténuer l'insécurité.
La prévention reste le moyen le plus efficace pour combattre la criminalité d'autant plus que la recrudescence des délits et des crimes dans le Grand Casablanca est de plus en plus préoccupante. A propos toujours de ce sujet, un grand nombre de criminels continuent de circuler dans les rues de la métropole. « Les policiers arrêtent certes chaque jour bien des voleurs et criminels mais il faut savoir que de nombreuses affaires finissent dans les archives des commissariats. Rare sont les personnes qui sont convoquées par les services de police pour récupérer leurs biens après une plainte de vol ou tout simplement pour identifier l'agresseur», déplore une habitante de Mohammedia. Selon les habitants de la région, beaucoup d'efforts ont été déployés pour atténuer l'augmentation de la petite délinquance, mais ils restent insuffisants pour éradiquer ce fléau. D'où la nécessité d'une approche sociale en parallèle du sécuritaire.
Objectifs
Selon Abdelghani Fekkak, chef de la sûreté préfectorale, «le renforcement de l'infrastructure au niveau de la sûreté préfectorale permet de répondre aux exigences actuelles.Au-delà de notre mission qui consiste à veiller à la quiétude des citoyens, la police de proximité est une réponse à l'insécurité. A travers cette logique notre objectif est de redéployer l'action de la police dans le sens d'une plus grande proximité capable de rapprocher le policier au citoyen. Ceci permet aussi de développer une nouvelle approche pour servir les citoyens sans omettre l'esprit de communication avec les administrés.»
