A la 38e minute Lampard voyait --comme une bonne partie du public du stade de Bloemfontein-- son ballon heurter la transversale et franchir nettement la ligne, ce que confirmaient les ralentis télé.
Mais ni l'arbitre uruguayen, Jorge Larrionda, ni ses assistants, ne le virent. L'Allemagne menait (2-1) à ce moment-là mais était en train de craquer, Upson ayant réduit le score la minute précédente! Que se serait-il passé si ce but avait été accordé? Fabio Capello, lui, en est certain : "le match aurait été différent après ce but". Même son de cloche chez Lampard: « Le ballon a franchi la ligne, il était dedans. C'était tellement énorme... Si nous étions revenus à 2-2 à ce moment-là, ça aurait été différent »".
Personne ne peut savoir. Une chose est sûre : revoilà la polémique sur l'arbitrage dans sa forme actuelle, sans assistance vidéo. La Fifa et le Board, instance garante des lois du jeu, vont devoir affronter un nouveau tourbillon planétaire après la main de Thierry Henry, passeur décisif en novembre dernier dans le barrage retour qui qualifia la France aux dépens de l'Eire. Capello a été le premier à sonner la charge, jugeant qu'il était "incroyable" que la Fifa continue de refuser de recourir à la technologie. Ce but refusé, c'est un gros clin d'œil de l'histoire, avec les rôles inversés pour Anglais et Allemands, rappelant le but de Geoff Hurst en finale de la Coupe du monde 1966, contre l'Allemagne, qui nourrit la polémique depuis 44 ans. Le but avait été accordé mais les images n'ont jamais permis de prouver qu'il était valable. Avant cette erreur terrible qui frappa les Anglais, le match connut vingt minutes de folie.
Cela commença par un dégagement-passe décisif de Neuer pour Klose, le vieux renard de 32 ans, qui se joua d'Upson et trompa James pour inscrire son 12e but en Coupe du monde (1-0, 20e). Klose buta ensuite sur James après une belle combinaison Khedira-Müller (30e). Ce n'était que partie remise, car sur un bel enchaînement Ízil, Klose, M ller, ce dernier lança Podolski, qui, en angle fermé, trouva un poteau rentrant (2-0, 32e). Lampard prit le jeu à son compte, en l'absence d'un Rooney dépassé. Il fallut un réflexe de Neuer pour détourner le tir de Lampard du bout du pied, Lahm dégageant en catastrophe (35e). Puis Gerrard délivra un centre au cordeau pour la tête d'Upson qui réduisait le score (2-1, 37e).
Panique dans les rangs de la Mannschaft! Sauvée par l'arbitre et sa décision de ne pas valider le but à Lampard, maudit puisqu'il trouva ensuite la transversale (52e). En seconde période, les "Trois Lions" butèrent sur la défense allemande. Et les jeunes jambes de l'équipe de Joachim Löw en profitèrent. Müller envoyait l'Angleterre en enfer, en aggravant le score (3-1, 67e, 4-1, 70e). En fin de match, Gerrard se montrait aussi fair-play que lucide : « Je pense que ce but refusé a pesé, mais nous ne pouvons pas nous en servir comme excuse. L'Allemagne est une équipe fantastique et mérite sa victoire ». Comme au Mondial-1998, l'aventure s'arrête en 8e pour l'Angleterre, quart de finaliste en 2006 et qui concède sa plus large défaite en phase finale de Coupe du monde. La rivalité légendaire des Allemagne-Angleterre a encore de belles heures devant elle.
Si le score de leur match contre les Mexicains est flatteur, c'est surtout parce que les hommes de Maradona ont bénéficié de deux coups de main, qui ont grandement facilité leur tâche.
À la 26e minute, après avoir été bousculé par les frappes lointaines de leur adversaire (notamment un tir sur la transversale de Salcido à la 7e), les Argentins ont ouvert le score sur un but de Tevez, alors en position de hors-jeu flagrant. Après avoir perdu son face-à-face contre le gardien Oscar Perez qui relâchait le ballon, l'attaquant de Manchester City récupérait, en position illicite, une remise de Messi pour marquer.
Ce dimanche 27 juin était décidément une journée noire pour l'arbitrage,
après le but injustement refusé à Lampard contre l'Allemagne.
Mais ni l'arbitre uruguayen, Jorge Larrionda, ni ses assistants, ne le virent. L'Allemagne menait (2-1) à ce moment-là mais était en train de craquer, Upson ayant réduit le score la minute précédente! Que se serait-il passé si ce but avait été accordé? Fabio Capello, lui, en est certain : "le match aurait été différent après ce but". Même son de cloche chez Lampard: « Le ballon a franchi la ligne, il était dedans. C'était tellement énorme... Si nous étions revenus à 2-2 à ce moment-là, ça aurait été différent »".
Personne ne peut savoir. Une chose est sûre : revoilà la polémique sur l'arbitrage dans sa forme actuelle, sans assistance vidéo. La Fifa et le Board, instance garante des lois du jeu, vont devoir affronter un nouveau tourbillon planétaire après la main de Thierry Henry, passeur décisif en novembre dernier dans le barrage retour qui qualifia la France aux dépens de l'Eire. Capello a été le premier à sonner la charge, jugeant qu'il était "incroyable" que la Fifa continue de refuser de recourir à la technologie. Ce but refusé, c'est un gros clin d'œil de l'histoire, avec les rôles inversés pour Anglais et Allemands, rappelant le but de Geoff Hurst en finale de la Coupe du monde 1966, contre l'Allemagne, qui nourrit la polémique depuis 44 ans. Le but avait été accordé mais les images n'ont jamais permis de prouver qu'il était valable. Avant cette erreur terrible qui frappa les Anglais, le match connut vingt minutes de folie.
Cela commença par un dégagement-passe décisif de Neuer pour Klose, le vieux renard de 32 ans, qui se joua d'Upson et trompa James pour inscrire son 12e but en Coupe du monde (1-0, 20e). Klose buta ensuite sur James après une belle combinaison Khedira-Müller (30e). Ce n'était que partie remise, car sur un bel enchaînement Ízil, Klose, M ller, ce dernier lança Podolski, qui, en angle fermé, trouva un poteau rentrant (2-0, 32e). Lampard prit le jeu à son compte, en l'absence d'un Rooney dépassé. Il fallut un réflexe de Neuer pour détourner le tir de Lampard du bout du pied, Lahm dégageant en catastrophe (35e). Puis Gerrard délivra un centre au cordeau pour la tête d'Upson qui réduisait le score (2-1, 37e).
Panique dans les rangs de la Mannschaft! Sauvée par l'arbitre et sa décision de ne pas valider le but à Lampard, maudit puisqu'il trouva ensuite la transversale (52e). En seconde période, les "Trois Lions" butèrent sur la défense allemande. Et les jeunes jambes de l'équipe de Joachim Löw en profitèrent. Müller envoyait l'Angleterre en enfer, en aggravant le score (3-1, 67e, 4-1, 70e). En fin de match, Gerrard se montrait aussi fair-play que lucide : « Je pense que ce but refusé a pesé, mais nous ne pouvons pas nous en servir comme excuse. L'Allemagne est une équipe fantastique et mérite sa victoire ». Comme au Mondial-1998, l'aventure s'arrête en 8e pour l'Angleterre, quart de finaliste en 2006 et qui concède sa plus large défaite en phase finale de Coupe du monde. La rivalité légendaire des Allemagne-Angleterre a encore de belles heures devant elle.
L'Argentine affrontera l'Allemagne
En remportant dimanche face au Mexique (3-0) sa quatrième victoire en autant de matches dans ce Mondial 2010, l'Argentine a obtenu son billet pour les quarts de finale de la compétition. La sélection albiceleste affrontera samedi 3 juillet l'Allemagne, facile vainqueur de l'Angleterre (4-1) un peu plus tôt dans la journée (lire notre article).Si le score de leur match contre les Mexicains est flatteur, c'est surtout parce que les hommes de Maradona ont bénéficié de deux coups de main, qui ont grandement facilité leur tâche.
À la 26e minute, après avoir été bousculé par les frappes lointaines de leur adversaire (notamment un tir sur la transversale de Salcido à la 7e), les Argentins ont ouvert le score sur un but de Tevez, alors en position de hors-jeu flagrant. Après avoir perdu son face-à-face contre le gardien Oscar Perez qui relâchait le ballon, l'attaquant de Manchester City récupérait, en position illicite, une remise de Messi pour marquer.
Ce dimanche 27 juin était décidément une journée noire pour l'arbitrage,
après le but injustement refusé à Lampard contre l'Allemagne.
