Ce grand maître des sons et des rythmes en a fait la recette magique de son troisième album «Makenba » qu'il présente pour la première fois en Europe dans le cadre du Gaume Jazz Festival en Belgique. Le public marocain, lui, l'a pu découvrir en première mondiale au Festival Jazz au Chellah tenu en juin dernier à la capitale. Loin d'être artificiel ou de circonstance, ce dernier opus pour le label IglooMondo tient à l'excellente complicité de tous les musiciens du monde qui en sont les créateurs. Dirigés par Majid Bekkas, ils ont mis chacun de son mieux pour créer une œuvre unique inscrite sous le signe du dialogue et du partage. Surnommé le « magicien des rencontres », Majid Bekkas a conçu ici un nouveau dialogue entre diasporas musicales. Grâce à son expérience et sa connaissance musicale, il a réussi à orchestrer des musiciens issus de différentes cultures pour créer une même œuvre. «Makenba » est donc un album qui regroupe des cultures musicales ô combien différentes mais dont les racines plongent profondément dans le continent africain. Que ce soit pour le choix des genres ou des instruments, la source reste notre Mama Africa inspiratrice.
Le dialogue est ainsi en parfaite harmonie entre le oud arabe et le balafon africain d'Aly Keita, la « ntama » (talking drum) de Joseph Bessam Kouassi, le « bombo » (tambour argentin) de Minino Garay…Ce dernier s'est inspiré de musiques traditionnelles argentines, la chacarera, la zamba, et la cueca, qui puisent leur origine dans la culture berbère et arabe. Avec son sens aigu du rythme, Louis Sclavis qui a croisé la route de Majid en 1996 à la toute première édition du festival Jazz au Chellah et vagabonde volontiers sur de multiples territoires musicaux, fait swinguer le tout au sax ou à la clarinette.
La réussite de ce métissage est le fruit d'un dur labeur mais surtout d'une bonne entente entre les artistes qui ont eu l'occasion de jouer ensemble au gré des festivals et des projets, tel « Tala », initié par Majid Bekkas et Titi Robin en 2009. Soulignons enfin que ce nouvel album arrive d'ailleurs juste après l'expérience que Majid a menée au Congo Brazzaville et à Abidjan avec le projet « Jazz in Bar » et sa participation à l'album « Out of the Desert » enregistré avec Joachim Kühn et Ramon Lopez. Ce dernier a été sélectionné meilleur disque jazz de l'année 2009 par le journal « EL PAIS » en Espagne. L'album « Makenba » sortira en septembre avec Louis Sclavis, Minino Garay, Aly Keita. En début 2011, Majid Bekkas ira en tournée européenne pour présenter le dernier né de ses œuvres musicales.
Le dialogue est ainsi en parfaite harmonie entre le oud arabe et le balafon africain d'Aly Keita, la « ntama » (talking drum) de Joseph Bessam Kouassi, le « bombo » (tambour argentin) de Minino Garay…Ce dernier s'est inspiré de musiques traditionnelles argentines, la chacarera, la zamba, et la cueca, qui puisent leur origine dans la culture berbère et arabe. Avec son sens aigu du rythme, Louis Sclavis qui a croisé la route de Majid en 1996 à la toute première édition du festival Jazz au Chellah et vagabonde volontiers sur de multiples territoires musicaux, fait swinguer le tout au sax ou à la clarinette.
La réussite de ce métissage est le fruit d'un dur labeur mais surtout d'une bonne entente entre les artistes qui ont eu l'occasion de jouer ensemble au gré des festivals et des projets, tel « Tala », initié par Majid Bekkas et Titi Robin en 2009. Soulignons enfin que ce nouvel album arrive d'ailleurs juste après l'expérience que Majid a menée au Congo Brazzaville et à Abidjan avec le projet « Jazz in Bar » et sa participation à l'album « Out of the Desert » enregistré avec Joachim Kühn et Ramon Lopez. Ce dernier a été sélectionné meilleur disque jazz de l'année 2009 par le journal « EL PAIS » en Espagne. L'album « Makenba » sortira en septembre avec Louis Sclavis, Minino Garay, Aly Keita. En début 2011, Majid Bekkas ira en tournée européenne pour présenter le dernier né de ses œuvres musicales.
