La saison d'été ne fait pas que des heureux. Le climat chaud favorise la prolifération de certaines bactéries qui infectent les pieds et notamment la peau située entre les orteils. C'est en effet l'endroit idéal pour la propagation des champignons car c'est une partie du corps humide, chaude et sombre. La majorité des personnes contractent ces infections en marchant pieds nus dans les piscines, sur les plages, dans les douches et les hammams, dans les saunas et les vestiaires des salles de sport. « En été, plusieurs pathologies peuvent toucher le pied, et on peut les classer en deux catégories: les affections mycosiques ou virales et les dermatoses", précise la podologue Hind Benziane.
Les mycoses et les onychomycoses sont les plus fréquentes. Leurs causes principales sont des champignons (candida ou dermatophyte). Les mycoses touchent les pieds. Les onychomycoses sont situées au niveau des ongles. Les parasites sont de taille microscopique et se nourrissent des tissus morts de la peau, des ongles et des poils. Ces infections sont plus courantes en été. Car qui dit été dit aussi concentration de chaleur et d'humidité. Il est par exemple courant de voir des pratiquants faire leurs ablutions et se précipiter pour remettre leurs chaussettes et chaussures sans prendre le soin de sécher leurs pieds. Cela n'est pas systématique mais pour certaines personnes, des démangeaisons, des brûlures ou des rougeurs peuvent apparaître. A force de frottements, la peau se fendille. Dans ce cas, un médecin ou un pharmacien doit être sollicité, surtout pour les personnes à risque. Les spécialistes évoquent, d'abord, les personnes atteintes de diabète, et ensuite celles qui ont un déficit du système immunitaire, les porteurs du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), les personnes atteintes d'une maladie chronique ou grave, comme le cancer.
Attention également au risque de contagion : un simple contact avec la peau infectée ou avec un objet utilisé par la personne atteinte, ou le fait de marcher pieds nus sur des planchers mouillées, où déjà une personne contaminée est passée, est synonyme de contagion. Pour cela, les spécialistes invitent les personnes à risque à redoubler de vigilance.
"Les complications peuvent être lourdes de conséquences", précise la podologue. Pour les personnes diabétiques, dans les cas les plus extrêmes, ces infections non soignées peuvent conduire malheureusement à l'amputation. Chez les personnes souffrant d'un déficit immunitaire, les mycoses peuvent entraîner une infection cutanée de la jambe qui nécessitera, désormais, un traitement par des antibiotiques.
En revanche, les mycoses n'entraînent pas de graves complications chez une personne en bonne santé. Mais, il ne faut pas laisser traîner une mycose et la traiter le plus tôt possible.
Ils se posent la question : Aller chez le médecin ou faire appel à un herboriste? Certains de ceux qui ont déjà eu les mêmes infections font l'apologie aux herboristes. Ces derniers proposent des traitements naturels efficaces et peu coûteux. Ainsi, pour traiter la mycose, des herboristes préconisent l'utilisation de deux plantes. L'arbre à thé et les feuilles de calendula. L'arbre à thé a un effet antifongique très efficace contre le pied d'athlète. Utilisez-le pur ou en huile essentielle à raison d'une ou deux gouttes directement sur les mycoses. Ainsi que l'infusion de feuilles de «Calendula». Il faut refroidir l'eau, se laver les pieds avec cette eau et ne pas oublier d'en appliquer entre les orteils. Les herboristes disent que cette plante à un pouvoir anti-inflammatoire et cicatrisant. Il est aussi souhaitable de l'utiliser sous forme de pommade ou de crème, l'appliquer sur la mycose, et surtout ne pas utiliser sur une plaie ouverte.
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Explication: Hind Benziane • Podologue
La peau entre les orteils se fendille, de petites peaux blanches apparaissent et deviennent de plus en plus nombreuses à mesure que l'infection progresse. Des démangeaisons, des rougeurs et des brûlures de la peau apparaissent dans la zone infectée. Une odeur nauséabonde se dégage des pieds. Les ongles se dotent d'une coloration jaunâtre ou brunâtre. Ils peuvent épaissir ou changer de forme, voire devenir noirs et se séparer de leur lit.
Quels sont les facteurs de risque ?
Une trop grande humidité des pieds. Le fait de marcher pieds nus sur des planchers mouillés dans des lieux publics (centres sportifs, piscines, douches communes...), porter des souliers trop serrés ou en plastique qui créent un environnement humide, souffrir de diabète, de transpiration excessive (hyperhidrose), être atteint du VIH ou d'une maladie chronique, avoir un système immunitaire affaibli et enfin présenter une mauvaise circulation sanguine aux pieds. Certains spécialistes ajoutent l'état de fatigue prolongé et de stress qui rendent l'organisme plus vulnérable aux infections.
Quel est le traitement ?
Il diffère selon la pathologie. Pour les affections mycosiques et virales, il faut suivre une bonne hygiène et prendre un traitement qui est soit local soit général, en fonction du stade de l'infection.
Concernant les dermatoses, un soin de petite chirurgie s'impose dans le cabinet du podologue, ensuite il faut traiter la cause. S'il s'agit d'un trouble statique, il faut porter des semelles orthopédiques sur mesure qui auront pour but de compenser ce trouble et permettre au pied de retrouver une stabilité à la marche tout en le mettant en confort.
Quelles sont les mesures de prévention ?
Garder les pieds propres, frais et secs. Bien sécher l'espace entre les orteils après le bain ou la douche. Porter des sandales de plage pour marcher sur des espaces publics humides, privilégier les chaussettes de coton qui absorbent bien l'humidité et mettre des chaussures qui « respirent » en alternant d'un jour sur l'autre. Au besoin, il est souhaitable d'appliquer une crème antifongique deux fois par semaine sur les pieds et sur les ongles pour éviter que les champignons ne se multiplient de nouveau.
En cas d'infections, il faut suivre le traitement prescrit aussi longtemps que recommandé. Il faut garder les ongles des orteils courts, désinfecter les instruments utilisés pour se nettoyer les ongles dans une solution d'alcool, ne pas mettre de vernis à ongles sur un ongle atteint d'onychomycose, et éviter les risques de contagion par le toucher (couvrir la verrue durant le traitement, se laver les mains après avoir touché une verrue, ne pas utiliser la serviette d'une personne ayant une verrue...
Les mycoses et les onychomycoses sont les plus fréquentes. Leurs causes principales sont des champignons (candida ou dermatophyte). Les mycoses touchent les pieds. Les onychomycoses sont situées au niveau des ongles. Les parasites sont de taille microscopique et se nourrissent des tissus morts de la peau, des ongles et des poils. Ces infections sont plus courantes en été. Car qui dit été dit aussi concentration de chaleur et d'humidité. Il est par exemple courant de voir des pratiquants faire leurs ablutions et se précipiter pour remettre leurs chaussettes et chaussures sans prendre le soin de sécher leurs pieds. Cela n'est pas systématique mais pour certaines personnes, des démangeaisons, des brûlures ou des rougeurs peuvent apparaître. A force de frottements, la peau se fendille. Dans ce cas, un médecin ou un pharmacien doit être sollicité, surtout pour les personnes à risque. Les spécialistes évoquent, d'abord, les personnes atteintes de diabète, et ensuite celles qui ont un déficit du système immunitaire, les porteurs du virus de l'immunodéficience humaine (VIH), les personnes atteintes d'une maladie chronique ou grave, comme le cancer.
Attention également au risque de contagion : un simple contact avec la peau infectée ou avec un objet utilisé par la personne atteinte, ou le fait de marcher pieds nus sur des planchers mouillées, où déjà une personne contaminée est passée, est synonyme de contagion. Pour cela, les spécialistes invitent les personnes à risque à redoubler de vigilance.
"Les complications peuvent être lourdes de conséquences", précise la podologue. Pour les personnes diabétiques, dans les cas les plus extrêmes, ces infections non soignées peuvent conduire malheureusement à l'amputation. Chez les personnes souffrant d'un déficit immunitaire, les mycoses peuvent entraîner une infection cutanée de la jambe qui nécessitera, désormais, un traitement par des antibiotiques.
En revanche, les mycoses n'entraînent pas de graves complications chez une personne en bonne santé. Mais, il ne faut pas laisser traîner une mycose et la traiter le plus tôt possible.
Plantes médicinales et mycoses
Un nombre croissant de personnes qui souffrent de mycoses au niveau des pieds cherchent le meilleur moyen de se soigner.Ils se posent la question : Aller chez le médecin ou faire appel à un herboriste? Certains de ceux qui ont déjà eu les mêmes infections font l'apologie aux herboristes. Ces derniers proposent des traitements naturels efficaces et peu coûteux. Ainsi, pour traiter la mycose, des herboristes préconisent l'utilisation de deux plantes. L'arbre à thé et les feuilles de calendula. L'arbre à thé a un effet antifongique très efficace contre le pied d'athlète. Utilisez-le pur ou en huile essentielle à raison d'une ou deux gouttes directement sur les mycoses. Ainsi que l'infusion de feuilles de «Calendula». Il faut refroidir l'eau, se laver les pieds avec cette eau et ne pas oublier d'en appliquer entre les orteils. Les herboristes disent que cette plante à un pouvoir anti-inflammatoire et cicatrisant. Il est aussi souhaitable de l'utiliser sous forme de pommade ou de crème, l'appliquer sur la mycose, et surtout ne pas utiliser sur une plaie ouverte.
Explication: Hind Benziane • Podologue
«Il faut suivre une bonne hygiène et prendre un traitement»
Quels sont les symptômes des mycoses ?La peau entre les orteils se fendille, de petites peaux blanches apparaissent et deviennent de plus en plus nombreuses à mesure que l'infection progresse. Des démangeaisons, des rougeurs et des brûlures de la peau apparaissent dans la zone infectée. Une odeur nauséabonde se dégage des pieds. Les ongles se dotent d'une coloration jaunâtre ou brunâtre. Ils peuvent épaissir ou changer de forme, voire devenir noirs et se séparer de leur lit.
Quels sont les facteurs de risque ?
Une trop grande humidité des pieds. Le fait de marcher pieds nus sur des planchers mouillés dans des lieux publics (centres sportifs, piscines, douches communes...), porter des souliers trop serrés ou en plastique qui créent un environnement humide, souffrir de diabète, de transpiration excessive (hyperhidrose), être atteint du VIH ou d'une maladie chronique, avoir un système immunitaire affaibli et enfin présenter une mauvaise circulation sanguine aux pieds. Certains spécialistes ajoutent l'état de fatigue prolongé et de stress qui rendent l'organisme plus vulnérable aux infections.
Quel est le traitement ?
Il diffère selon la pathologie. Pour les affections mycosiques et virales, il faut suivre une bonne hygiène et prendre un traitement qui est soit local soit général, en fonction du stade de l'infection.
Concernant les dermatoses, un soin de petite chirurgie s'impose dans le cabinet du podologue, ensuite il faut traiter la cause. S'il s'agit d'un trouble statique, il faut porter des semelles orthopédiques sur mesure qui auront pour but de compenser ce trouble et permettre au pied de retrouver une stabilité à la marche tout en le mettant en confort.
Quelles sont les mesures de prévention ?
Garder les pieds propres, frais et secs. Bien sécher l'espace entre les orteils après le bain ou la douche. Porter des sandales de plage pour marcher sur des espaces publics humides, privilégier les chaussettes de coton qui absorbent bien l'humidité et mettre des chaussures qui « respirent » en alternant d'un jour sur l'autre. Au besoin, il est souhaitable d'appliquer une crème antifongique deux fois par semaine sur les pieds et sur les ongles pour éviter que les champignons ne se multiplient de nouveau.
En cas d'infections, il faut suivre le traitement prescrit aussi longtemps que recommandé. Il faut garder les ongles des orteils courts, désinfecter les instruments utilisés pour se nettoyer les ongles dans une solution d'alcool, ne pas mettre de vernis à ongles sur un ongle atteint d'onychomycose, et éviter les risques de contagion par le toucher (couvrir la verrue durant le traitement, se laver les mains après avoir touché une verrue, ne pas utiliser la serviette d'une personne ayant une verrue...
