Tout le monde ne sait pas qu'une alimentation saine et intelligente est susceptible de vous protéger ou du moins de stopper l'évolution de cette terrible maladie.
Or, selon les spécialistes, l'alimentation serait responsable de plus du tiers des nouveaux cas de cancers diagnostiqués. Elle contribue pour 30 à 40% des cancers chez les hommes, et 60% chez les femmes. C'est dire que ce que vous mettez dans votre assiette détermine votre état de santé et vous met à l'abri de certaines affections ou au contraire vous expose à des risques que vous pouvez éviter en étant, tout simplement, plus vigilante. « En choisissant le contenu de nos assiettes et en organisant notre mode de vie, nous sommes en mesure tout au long de notre vie, de devenir des acteurs de notre propre santé. Certes ces maladies ne peuvent en aucun cas être considérées comme sous la dépendance exclusive de facteurs nutritionnels. Elles sont également déterminées par des facteurs génétiques, infectieux et environnementaux. Mais s'il est difficile d'agir sur les facteurs génétiques, il est possible d'intervenir sur notre alimentation et sur certains aspects de notre mode de vie», souligne Nabila Lahlou.
Directrice pédagogique de la filière Nutrition à l'école Sup'Santé. Cette intervention peut se faire à travers la consommation accrue de produits végétaux dont les fruits et les légumes. Les études ont, en effet, prouvé que la consommation d'au moins 400 g/j de fruits et légumes diminue de 30% le risque de cancer du poumon, que 200g/j diminuent de 80% le risque de cancer de la bouche et du pharynx (agrumes et légumes verts surtout), de 30% le risque du cancer de l'œsophage et de 20% celui du colon et du rectum (légumes ou aliments riches en fibres alimentaires).
A côté de ces nutriments, dont l'action bénéfique n'est plus à prouver, il est des aliments qui ont la propriété de combattre certains cancers dans l'œuf. A cet effet, le thé vert, le curcuma ou le chocolat, sont considérés par certaines recherches comme des aliments qui contrent le cancer parce que contenant des de composés anticancéreux.
Par ailleurs et sans aller très loin chercher des aliments sains, le Maroc regorge de ressources naturelles qui présentent un intérêt nutritionnel certain (huile d'olive, d'argan….). Ce qu'on appelle communément le régime méditerranéen est vivement conseillé par les diététiciens. Il est, en revanche, malheureux de constater que nos habitudes alimentaires s'en éloignent de plus en plus. «Je pensais avec beaucoup de fierté que le régime alimentaire marocain était celui méditerranéen. Mais en regardant ce que nos enfants, nos adolescents et aussi quelques-uns de nos adultes mangent et comment ils le font, j'ai compris que ce n'était pas le cas.
A voir seulement les chiffres officiels alarmants de prévalence des facteurs de risque cardiovasculaires et de quelques cancers, on comprend facilement que beaucoup d'efforts restent à faire en terme de prévention et d'éducation nutritionnelle si on veut que la population mène une vie saine et équilibrée. Les conseils sont nombreux. Le principal étant de manger équilibré sans oublier de bouger», recommande le Pr Ahmed Adlouni, chef d'Unité physiopathologie cardiovasculaire Laboratoire de Recherche sur les Liporotéines et l'Athérosclérose à la Faculté des Sciences Ben M'sik de Casablanca.
Or, selon les spécialistes, l'alimentation serait responsable de plus du tiers des nouveaux cas de cancers diagnostiqués. Elle contribue pour 30 à 40% des cancers chez les hommes, et 60% chez les femmes. C'est dire que ce que vous mettez dans votre assiette détermine votre état de santé et vous met à l'abri de certaines affections ou au contraire vous expose à des risques que vous pouvez éviter en étant, tout simplement, plus vigilante. « En choisissant le contenu de nos assiettes et en organisant notre mode de vie, nous sommes en mesure tout au long de notre vie, de devenir des acteurs de notre propre santé. Certes ces maladies ne peuvent en aucun cas être considérées comme sous la dépendance exclusive de facteurs nutritionnels. Elles sont également déterminées par des facteurs génétiques, infectieux et environnementaux. Mais s'il est difficile d'agir sur les facteurs génétiques, il est possible d'intervenir sur notre alimentation et sur certains aspects de notre mode de vie», souligne Nabila Lahlou.
Directrice pédagogique de la filière Nutrition à l'école Sup'Santé. Cette intervention peut se faire à travers la consommation accrue de produits végétaux dont les fruits et les légumes. Les études ont, en effet, prouvé que la consommation d'au moins 400 g/j de fruits et légumes diminue de 30% le risque de cancer du poumon, que 200g/j diminuent de 80% le risque de cancer de la bouche et du pharynx (agrumes et légumes verts surtout), de 30% le risque du cancer de l'œsophage et de 20% celui du colon et du rectum (légumes ou aliments riches en fibres alimentaires).
A côté de ces nutriments, dont l'action bénéfique n'est plus à prouver, il est des aliments qui ont la propriété de combattre certains cancers dans l'œuf. A cet effet, le thé vert, le curcuma ou le chocolat, sont considérés par certaines recherches comme des aliments qui contrent le cancer parce que contenant des de composés anticancéreux.
Par ailleurs et sans aller très loin chercher des aliments sains, le Maroc regorge de ressources naturelles qui présentent un intérêt nutritionnel certain (huile d'olive, d'argan….). Ce qu'on appelle communément le régime méditerranéen est vivement conseillé par les diététiciens. Il est, en revanche, malheureux de constater que nos habitudes alimentaires s'en éloignent de plus en plus. «Je pensais avec beaucoup de fierté que le régime alimentaire marocain était celui méditerranéen. Mais en regardant ce que nos enfants, nos adolescents et aussi quelques-uns de nos adultes mangent et comment ils le font, j'ai compris que ce n'était pas le cas.
A voir seulement les chiffres officiels alarmants de prévalence des facteurs de risque cardiovasculaires et de quelques cancers, on comprend facilement que beaucoup d'efforts restent à faire en terme de prévention et d'éducation nutritionnelle si on veut que la population mène une vie saine et équilibrée. Les conseils sont nombreux. Le principal étant de manger équilibré sans oublier de bouger», recommande le Pr Ahmed Adlouni, chef d'Unité physiopathologie cardiovasculaire Laboratoire de Recherche sur les Liporotéines et l'Athérosclérose à la Faculté des Sciences Ben M'sik de Casablanca.
