L'histoire du Sahara jusqu'au début de la colonisation espagnole, à la fin du siècle passé, ne peut pas être séparée de l'histoire du Maroc.
La marocanité du Sahara est une réalité historique qui se manifeste dans le patrimoine intellectuel et littéraire, les Dahirs chérifiens, les Lettres royales adressées aux chioukh des tribus relatives à leur nomination, et à la révérence et au respect qui leur sont dus. Elle s'illustre également dans les épopées de l'histoire marocaine, les récits de voyage, les documents historiques et les différents manuscrits. Ce riche patrimoine qui représente une profusion de témoignages et de preuves de la marocanité du Sahara est le fruit du génie de l'ensemble des Marocains qu'ils soient du Nord ou du Sud.
L'audacieuse et perspicace proposition de S.M. le Roi consistant à octroyer une autonomie élargie aux provinces du Sud est une solution qui s'inscrit dans le cadre de la constitution d'une société démocratique et moderne. Une société fondée sur l'état de droit. Ce faisant, elle promet un avenir meilleur pour les populations de la région et vient à bout de la séparation et de l'exil et promet la réconciliation entre toutes les composantes de la société marocaine. Par cette initiative, les habitants du Sahara seront en charge de leurs propres affaires locales, provinciales et régionales dans le cadre de la souveraineté nationales et de l'intégrité territoriale du Royaume.
Visant non seulement à trouver une solution politique, ce projet de décentralisation tend également à associer les parties concernées au plus haut niveau à la formulation et à la mise en œuvre de cette solution. De surcroît, le Royaume garantit à tous les sahraouis aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusive, dans les instances et les institutions de la région. Les populations du Sahara participeront, ainsi, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Maroc. L'Etat, quant à lui, conservera ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses de S.M. le Roi. Le plan d'autonomie proposé par le Maroc à l'ONU constitue une solution réaliste, sereine, et viable pour sortir de l'impasse question du Sahara. Il est la résultante de consultations entre les sahraouis au sein du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS). Ce dernier, qui prend en compte dans sa composition l'ensemble des tribus du Sahara, a établi une feuille de route soumise au souverain, afin de préparer un projet d'autonomie qui prend en compte les spécificités culturelles, historiques, et économiques des provinces du sud. C'est donc en concertation avec toutes les parties concernées que le Maroc, suite à une initiative royale, présente donc le projet d'autonomie du Sahara. Le plan d'autonomie proposé par le Maroc à l'ONU pour mettre un terme au conflit du Sahara comporte plusieurs axes fondamentaux qui garantissent la reconnaissance des spécificités de provinces du Sud du Royaume. En effet, le credo du plan d'autonomie pourrait être « penser global, agir local».
Au niveau global, de la nation donc, il est prévu la création d'un commissaire du gouvernement qui aura la tâche de veiller sur les éléments de souveraineté : sécurité, coopération internationale et relations extérieures, Imarat Al-Mouminine, système judiciaire. Au niveau local, les attributions dévolues au futur parlement sahraoui auront un impact direct sur le développement des provinces du sud et sur le modèle de croissance qu'elles veulent adopter dans les secteurs du tourisme, de la pêche, de l'agriculture, de la pêche ou de l'investissement. C'est donc une véritable gestion déléguée que le Royaume du Maroc propose aux provinces du sud, dans des secteurs cruciaux pour leur décollage.
Cette autonomie de gestion, qui s'exprime également sur le terrain judiciaire par la création de tribunaux chargés de statuer sur les affaires locales et des conflits issus des règlements créés par l'institution régionale. Dans le souci de respecter les équilibres, la solidarité nationale sera déployée pour soutenir les provinces du sud, sans interférer avec le modèle de développement économique choisi par l'instance dirigeante de l'autonomie. A cet égard, un chef de gouvernement sera élu par le parlement régional, installé par le Souverain, et représentera donc l'Etat marocain dans la région. Les trois pouvoirs seront représentés, à savoir le législatif, l'exécutif et le judiciaire, le tout dans la cohérence d'un projet de société national. De manière démocratique, les populations des provinces du sud seront appelées à ratifier le projet d'autonomie à travers un référendum local. Au niveau national, étant donné la nécessité de réformer la constitution pour y intégrer le concept d'autonomie, l'ensemble du peuple marocain sera également consulté par le biais référendaire. Redonner leur voix à ceux qui en sont privés, permettre aux marocains séquestrés à Tindouf de revenir à la mère patrie, permettre aux sahraouis de prendre leur destin en main, telle est l'ambition de l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume du Maroc.
Il faut noter que depuis 2004, le Conseil de sécurité appelle régulièrement "les parties et les états de la région à continuer de coopérer pleinement avec l'ONU pour mettre fin à l'impasse actuelle et progresser vers une solution politique". En réponse à cet appel de la communauté internationale, le Royaume du Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive, en s'engageant à soumettre une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara: dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'État de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social. Comme telle, elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation et la solidarité. Par cette initiative, le Maroc garantit à tous les Sahraouis à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusive, dans les instances et institutions de la région. Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives.
Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume. L'État conservera ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses de S.M. le Roi. La mise en application de l'initiative marocaine permettra à nos frères sahraouis de sortir de l'exil et vivre en paix sur leur terre d'origine. En effet, l'autonomie envisagée pour le Sahara permettra aux citoyens des provinces du sud de prendre en charge leurs propres affaires locales et régionales. Ces derniers bénéficieront ainsi d'une avancée démocratique appréciable et pourront poursuivre avec plus de perspicacité les efforts de développement de leur région résolument engagés par le Royaume depuis la fin des années 1970. Il appartient donc à tous les Marocains d'être associés à cette louable initiative pour en assurer ensemble l'aboutissement adéquat et contribuer ainsi, à côté des autres peuples du grand Maghreb, à l'édification d'une entité régionale viable au sud de la méditerranée.
L'initiative marocaine, inspirée par un esprit d'ouverture, tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable. Le statut d'autonomie, résultat des négociations, sera soumis à une consultation référendaire des populations concernées, conformément au principe de l'autodétermination et des dispositions de la Charte des Nations Unies. Dans cette perspective, le Maroc lance un appel aux autres parties pour qu'elles saisissent cette occasion d'écrire une nouvelle page dans l'histoire de la région. Il est prêt à s'engager dans une négociation sérieuse et constructive sur la base de l'esprit de cette initiative, ainsi qu'à apporter sa contribution à la création d'un climat de confiance. À cette fin, le Royaume demeure disposé à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l'ONU et son Envoyé Personnel.
La marocanité du Sahara est une réalité historique qui se manifeste dans le patrimoine intellectuel et littéraire, les Dahirs chérifiens, les Lettres royales adressées aux chioukh des tribus relatives à leur nomination, et à la révérence et au respect qui leur sont dus. Elle s'illustre également dans les épopées de l'histoire marocaine, les récits de voyage, les documents historiques et les différents manuscrits. Ce riche patrimoine qui représente une profusion de témoignages et de preuves de la marocanité du Sahara est le fruit du génie de l'ensemble des Marocains qu'ils soient du Nord ou du Sud.
L'audacieuse et perspicace proposition de S.M. le Roi consistant à octroyer une autonomie élargie aux provinces du Sud est une solution qui s'inscrit dans le cadre de la constitution d'une société démocratique et moderne. Une société fondée sur l'état de droit. Ce faisant, elle promet un avenir meilleur pour les populations de la région et vient à bout de la séparation et de l'exil et promet la réconciliation entre toutes les composantes de la société marocaine. Par cette initiative, les habitants du Sahara seront en charge de leurs propres affaires locales, provinciales et régionales dans le cadre de la souveraineté nationales et de l'intégrité territoriale du Royaume.
Visant non seulement à trouver une solution politique, ce projet de décentralisation tend également à associer les parties concernées au plus haut niveau à la formulation et à la mise en œuvre de cette solution. De surcroît, le Royaume garantit à tous les sahraouis aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusive, dans les instances et les institutions de la région. Les populations du Sahara participeront, ainsi, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Maroc. L'Etat, quant à lui, conservera ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses de S.M. le Roi. Le plan d'autonomie proposé par le Maroc à l'ONU constitue une solution réaliste, sereine, et viable pour sortir de l'impasse question du Sahara. Il est la résultante de consultations entre les sahraouis au sein du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS). Ce dernier, qui prend en compte dans sa composition l'ensemble des tribus du Sahara, a établi une feuille de route soumise au souverain, afin de préparer un projet d'autonomie qui prend en compte les spécificités culturelles, historiques, et économiques des provinces du sud. C'est donc en concertation avec toutes les parties concernées que le Maroc, suite à une initiative royale, présente donc le projet d'autonomie du Sahara. Le plan d'autonomie proposé par le Maroc à l'ONU pour mettre un terme au conflit du Sahara comporte plusieurs axes fondamentaux qui garantissent la reconnaissance des spécificités de provinces du Sud du Royaume. En effet, le credo du plan d'autonomie pourrait être « penser global, agir local».
Au niveau global, de la nation donc, il est prévu la création d'un commissaire du gouvernement qui aura la tâche de veiller sur les éléments de souveraineté : sécurité, coopération internationale et relations extérieures, Imarat Al-Mouminine, système judiciaire. Au niveau local, les attributions dévolues au futur parlement sahraoui auront un impact direct sur le développement des provinces du sud et sur le modèle de croissance qu'elles veulent adopter dans les secteurs du tourisme, de la pêche, de l'agriculture, de la pêche ou de l'investissement. C'est donc une véritable gestion déléguée que le Royaume du Maroc propose aux provinces du sud, dans des secteurs cruciaux pour leur décollage.
Cette autonomie de gestion, qui s'exprime également sur le terrain judiciaire par la création de tribunaux chargés de statuer sur les affaires locales et des conflits issus des règlements créés par l'institution régionale. Dans le souci de respecter les équilibres, la solidarité nationale sera déployée pour soutenir les provinces du sud, sans interférer avec le modèle de développement économique choisi par l'instance dirigeante de l'autonomie. A cet égard, un chef de gouvernement sera élu par le parlement régional, installé par le Souverain, et représentera donc l'Etat marocain dans la région. Les trois pouvoirs seront représentés, à savoir le législatif, l'exécutif et le judiciaire, le tout dans la cohérence d'un projet de société national. De manière démocratique, les populations des provinces du sud seront appelées à ratifier le projet d'autonomie à travers un référendum local. Au niveau national, étant donné la nécessité de réformer la constitution pour y intégrer le concept d'autonomie, l'ensemble du peuple marocain sera également consulté par le biais référendaire. Redonner leur voix à ceux qui en sont privés, permettre aux marocains séquestrés à Tindouf de revenir à la mère patrie, permettre aux sahraouis de prendre leur destin en main, telle est l'ambition de l'initiative d'autonomie proposée par le Royaume du Maroc.
Il faut noter que depuis 2004, le Conseil de sécurité appelle régulièrement "les parties et les états de la région à continuer de coopérer pleinement avec l'ONU pour mettre fin à l'impasse actuelle et progresser vers une solution politique". En réponse à cet appel de la communauté internationale, le Royaume du Maroc s'est inscrit dans une dynamique positive et constructive, en s'engageant à soumettre une initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie de la région du Sahara: dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'édification d'une société démocratique et moderne, fondée sur l'État de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social. Comme telle, elle apporte la promesse d'un avenir meilleur pour les populations de la région, met fin à la séparation et à l'exil et favorise la réconciliation et la solidarité. Par cette initiative, le Maroc garantit à tous les Sahraouis à l'extérieur comme à l'intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusive, dans les instances et institutions de la région. Ainsi, les populations du Sahara géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives.
Elles disposeront des ressources financières nécessaires au développement de la région dans tous les domaines et participeront, de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume. L'État conservera ses compétences dans les domaines régaliens, en particulier la défense, les relations extérieures et les attributions constitutionnelles et religieuses de S.M. le Roi. La mise en application de l'initiative marocaine permettra à nos frères sahraouis de sortir de l'exil et vivre en paix sur leur terre d'origine. En effet, l'autonomie envisagée pour le Sahara permettra aux citoyens des provinces du sud de prendre en charge leurs propres affaires locales et régionales. Ces derniers bénéficieront ainsi d'une avancée démocratique appréciable et pourront poursuivre avec plus de perspicacité les efforts de développement de leur région résolument engagés par le Royaume depuis la fin des années 1970. Il appartient donc à tous les Marocains d'être associés à cette louable initiative pour en assurer ensemble l'aboutissement adéquat et contribuer ainsi, à côté des autres peuples du grand Maghreb, à l'édification d'une entité régionale viable au sud de la méditerranée.
L'initiative marocaine, inspirée par un esprit d'ouverture, tend à créer les conditions d'un processus de dialogue et de négociation débouchant sur une solution politique mutuellement acceptable. Le statut d'autonomie, résultat des négociations, sera soumis à une consultation référendaire des populations concernées, conformément au principe de l'autodétermination et des dispositions de la Charte des Nations Unies. Dans cette perspective, le Maroc lance un appel aux autres parties pour qu'elles saisissent cette occasion d'écrire une nouvelle page dans l'histoire de la région. Il est prêt à s'engager dans une négociation sérieuse et constructive sur la base de l'esprit de cette initiative, ainsi qu'à apporter sa contribution à la création d'un climat de confiance. À cette fin, le Royaume demeure disposé à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l'ONU et son Envoyé Personnel.
