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L'avenir du progrès économique dans le monde, y compris au Maghreb, dépendra de la mesure dans laquelle le secteur public et les entreprises privées s'attacheront à débrider la créativité de la jeunesse et à mobiliser l'esprit d'entreprise.
Fort de l'appui des pouvoirs publics et de la dynamique innovante du secteur privé, le Maghreb voit s'ouvrir une multitude de possibilités pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois. Ainsi que l'a déclaré le président Obama dans ses discours d'Ankara, du Caire et de Jakarta, l'accès mondial croissant aux bienfaits des sciences, des techniques et du savoir qui permettront de réaliser pleinement ces possibilités repose sur la mise en place de partenariats florissants avec le milieu de l'entreprise privée.
Pas plus tard que cette semaine, le département d'État américain a inauguré un réseau, unique en son genre, de partenariats du secteur privé, intitulé «Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques» (North African Partnership for Economic Opportunity, ou NAPEO). Réunissant tous les États du Maghreb, de la Mauritanie à la Libye, ce réseau constitue un élément charnière des «Partenaires pour un nouveau départ», initiative mondiale visant à approfondir les liens entre le secteur privé des États-Unis et toutes les communautés musulmanes du monde. Le lancement du NAPEO s'est fait cette semaine à Alger, à la Conférence États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat, qui s'inscrit dans le prolongement du Sommet de Washington sur l'entrepreneuriat convoqué par le président Obama en avril 2010.
Le NAPEO a pour ambition d'aider les entrepreneurs en herbe, et notamment les jeunes, à devenir dirigeants et propriétaires d'entreprises au sein de leur communauté. Il vise aussi à encourager les partenaires des milieux d'affaires, des fondations, de la société civile, du milieu universitaire, des organisations scientifiques et des associations commerciales, ainsi que d'autres entités privées du Maghreb et des États-Unis à travailler plus étroitement au renforcement de leurs relations commerciales. Ce nouveau partenariat comporte trois éléments : un Institut virtuel nord-africain des opportunités économiques; une conférence annuelle États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat et des conférences régulières de gouvernement à gouvernement sous les auspices du NAPEO.
Le premier élément, l'Institut virtuel nord-africain des opportunités économiques, créera des liens entre les secteurs privés de l'Afrique du Nord et des États-Unis, par le biais d'un certain nombre d'initiatives commerciales. Celles-ci viseront à stimuler la formation de cadres d'entreprises nord-africains, à développer des associations commerciales nord-africaines, à soutenir les entreprises embryonnaires, à créer des programmes et des activités pour promouvoir la gestion, l'entrepreneuriat, la direction d'entreprise et la formation à l'emploi parmi les jeunes, à encourager les sciences, l'innovation et les techniques dans la région, à assurer des stages d'administration d'entreprise dans les secteurs créatifs et artistiques, enfin à renforcer les relations entre les écoles de commerce des États-Unis et du Maghreb et entre leurs instituts de recherches dans le cadre d'un Centre régional de l'entrepreneuriat.
L'appui matériel à ces initiatives proviendra des dirigeants américains, maghrébins et de la diaspora des milieux d'affaires qui aideront à créer le Comité consultatif général du NAPEO ainsi que des Comités consultatifs locaux qui seront établis dans chaque pays du Maghreb.Le deuxième élément du NAPEO sera la conférence États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat, réunion annuelle qu'organiseront et financeront les diverses associations commerciales régionales. Les cinq pays d'Afrique du Nord l'accueilleront à tour de rôle, à commencer par la conférence inaugurale à Alger (les 1er et 2 décembre à l'invitation du Conseil commercial américano-algérien).
Elle devait réunir les promoteurs initiaux et des intervenants américains et maghrébins des initiatives du NAPEO, ainsi que des représentants de la diaspora en Europe, aux fins d'échanges d'expériences vécues et d'un appui à l'entrepreneuriat chez les jeunes. Elle soutient, en outre, les activités déjà en cours qui visent à resserrer la coopération régionale aux affaires et les liens interpersonnels entre le Maghreb et les États-Unis. Nous nous félicitons en particulier de l'annonce du président de la CGEM, Mohamed Horani, qui a déclaré à la conférence d'Alger que son organisation prendra en charge l'organisation de la conférence Maghreb-États-Unis 2011 sur l'entrepreneuriat qui se déroulera à Casablanca dans environ un an. Le troisième volet, enfin, du NAPEO se rapporte aux réunions régulières de cadres économiques supérieurs américains et nord-africains qui se tiendront à l'occasion d'événements mondiaux tels que les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Ce seront, aux yeux des États-Unis, des occasions importantes de discuter de l'état d'avancement de ce partenariat, des appuis à l'entrepreneuriat et d'autres questions d'intérêt mutuel pour la région. Il s'est d'ailleurs déjà tenu à Washington DC une première réunion de gouvernement à gouvernement à laquelle ont participé des responsables de chacun des cinq États du Maghreb. Nous avons hâte de consolider les acquis de la conférence inaugurale États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat en œuvrant avec nos partenaires à la réalisation des objectifs du NAPEO, notamment à encourager l'entrepreneuriat et la création d'emplois au Maghreb et à renforcer la coopération commerciale régionale et l'intégration économique des États de l'Afrique du Nord ainsi que les liens avec les Etats-Unis. Nous souhaitons que ce partenariat multiforme entre les peuples du Maghreb et des États-Unis débouche à terme sur une Afrique du Nord plus prospère, dans la perspective finale d'une plus grande prospérité dans le monde entier.
Fort de l'appui des pouvoirs publics et de la dynamique innovante du secteur privé, le Maghreb voit s'ouvrir une multitude de possibilités pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois. Ainsi que l'a déclaré le président Obama dans ses discours d'Ankara, du Caire et de Jakarta, l'accès mondial croissant aux bienfaits des sciences, des techniques et du savoir qui permettront de réaliser pleinement ces possibilités repose sur la mise en place de partenariats florissants avec le milieu de l'entreprise privée.
Pas plus tard que cette semaine, le département d'État américain a inauguré un réseau, unique en son genre, de partenariats du secteur privé, intitulé «Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques» (North African Partnership for Economic Opportunity, ou NAPEO). Réunissant tous les États du Maghreb, de la Mauritanie à la Libye, ce réseau constitue un élément charnière des «Partenaires pour un nouveau départ», initiative mondiale visant à approfondir les liens entre le secteur privé des États-Unis et toutes les communautés musulmanes du monde. Le lancement du NAPEO s'est fait cette semaine à Alger, à la Conférence États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat, qui s'inscrit dans le prolongement du Sommet de Washington sur l'entrepreneuriat convoqué par le président Obama en avril 2010.
Le NAPEO a pour ambition d'aider les entrepreneurs en herbe, et notamment les jeunes, à devenir dirigeants et propriétaires d'entreprises au sein de leur communauté. Il vise aussi à encourager les partenaires des milieux d'affaires, des fondations, de la société civile, du milieu universitaire, des organisations scientifiques et des associations commerciales, ainsi que d'autres entités privées du Maghreb et des États-Unis à travailler plus étroitement au renforcement de leurs relations commerciales. Ce nouveau partenariat comporte trois éléments : un Institut virtuel nord-africain des opportunités économiques; une conférence annuelle États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat et des conférences régulières de gouvernement à gouvernement sous les auspices du NAPEO.
Le premier élément, l'Institut virtuel nord-africain des opportunités économiques, créera des liens entre les secteurs privés de l'Afrique du Nord et des États-Unis, par le biais d'un certain nombre d'initiatives commerciales. Celles-ci viseront à stimuler la formation de cadres d'entreprises nord-africains, à développer des associations commerciales nord-africaines, à soutenir les entreprises embryonnaires, à créer des programmes et des activités pour promouvoir la gestion, l'entrepreneuriat, la direction d'entreprise et la formation à l'emploi parmi les jeunes, à encourager les sciences, l'innovation et les techniques dans la région, à assurer des stages d'administration d'entreprise dans les secteurs créatifs et artistiques, enfin à renforcer les relations entre les écoles de commerce des États-Unis et du Maghreb et entre leurs instituts de recherches dans le cadre d'un Centre régional de l'entrepreneuriat.
L'appui matériel à ces initiatives proviendra des dirigeants américains, maghrébins et de la diaspora des milieux d'affaires qui aideront à créer le Comité consultatif général du NAPEO ainsi que des Comités consultatifs locaux qui seront établis dans chaque pays du Maghreb.Le deuxième élément du NAPEO sera la conférence États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat, réunion annuelle qu'organiseront et financeront les diverses associations commerciales régionales. Les cinq pays d'Afrique du Nord l'accueilleront à tour de rôle, à commencer par la conférence inaugurale à Alger (les 1er et 2 décembre à l'invitation du Conseil commercial américano-algérien).
Elle devait réunir les promoteurs initiaux et des intervenants américains et maghrébins des initiatives du NAPEO, ainsi que des représentants de la diaspora en Europe, aux fins d'échanges d'expériences vécues et d'un appui à l'entrepreneuriat chez les jeunes. Elle soutient, en outre, les activités déjà en cours qui visent à resserrer la coopération régionale aux affaires et les liens interpersonnels entre le Maghreb et les États-Unis. Nous nous félicitons en particulier de l'annonce du président de la CGEM, Mohamed Horani, qui a déclaré à la conférence d'Alger que son organisation prendra en charge l'organisation de la conférence Maghreb-États-Unis 2011 sur l'entrepreneuriat qui se déroulera à Casablanca dans environ un an. Le troisième volet, enfin, du NAPEO se rapporte aux réunions régulières de cadres économiques supérieurs américains et nord-africains qui se tiendront à l'occasion d'événements mondiaux tels que les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Ce seront, aux yeux des États-Unis, des occasions importantes de discuter de l'état d'avancement de ce partenariat, des appuis à l'entrepreneuriat et d'autres questions d'intérêt mutuel pour la région. Il s'est d'ailleurs déjà tenu à Washington DC une première réunion de gouvernement à gouvernement à laquelle ont participé des responsables de chacun des cinq États du Maghreb. Nous avons hâte de consolider les acquis de la conférence inaugurale États-Unis-Maghreb sur l'entrepreneuriat en œuvrant avec nos partenaires à la réalisation des objectifs du NAPEO, notamment à encourager l'entrepreneuriat et la création d'emplois au Maghreb et à renforcer la coopération commerciale régionale et l'intégration économique des États de l'Afrique du Nord ainsi que les liens avec les Etats-Unis. Nous souhaitons que ce partenariat multiforme entre les peuples du Maghreb et des États-Unis débouche à terme sur une Afrique du Nord plus prospère, dans la perspective finale d'une plus grande prospérité dans le monde entier.
