En plus de la visite des monuments romains du site de Banasa, cette journée a été une occasion aux enfants de ce milieu rural par excellence de participer à des ateliers pédagogiques (modelage d'argile, peinture à l'eau, puzzles en mosaïque)
Selon Rachid Arharbi, conservateur des sites archéologiques de Banasa et de Thamusida, l'objectif de cette manifestation est de contribuer à faire connaître le site archéologique de Banasa au grand public et de permettre aux enfants du douar de découvrir, selon une nouvelle approche, la richesse du site de Banasa et de les sensibiliser sur la protection et la préservation du patrimoine, mais aussi de leur donner l'occasion d'exprimer leurs capacités artistiques et créatrices.
Le premier atelier sur le modelage de l'argile a été l'occasion pour découvrir les goûts artistiques des enfants et de stimuler en eux les capacités entre conception et réalisation. «Nous avons donné la possibilité aux enfants de façonner par le biais de plusieurs procédés et d'utiliser l'argile crue comme terre à bâtir, mais aussi de reproduire des répliques de pièces archéologiques qui proviennent des fouilles de Banasa», souligne Rachid Arharbi en substance.
L'atelier de peinture a été une occasion pour les enfants de laisser libre cours à leur imagination, d'associer peinture, couleurs et ruines archéologiques tout en se familiarisant avec la matière, les couleurs et l'espace par le biais d'un langage artistique.
L'atelier « mosaïques en puzzle » a, par ailleurs, permis aux enfants de découvrir quelques mosaïques qui proviennent du site de Banasa et de se familiariser avec les motifs géométriques et les personnages mythiques des légendes anciennes (mosaïque d'Eol et mosaïque au triton), en essayant de rassembler les mosaïques découpées en puzzle.
Les œuvres produites à cette occasion par les écoliers, selon certains témoignages, sont d'une richesse remarquable et peuvent servir d'un support pour des manifestations culturelles scolaires et des expositions temporaires.
Cette journée, organisée avec le soutien du musée d'Itissalat al Maghrib et de la commune rurale de Sidi El Kamel (cercle de Mechraa Bel Ksiri), a été couronnée par une petite réception et la distribution de prix à l'ensemble des participants.
Dans un autre site archéologique de la région du Gharb, une équipe d'archéologues marocains et français entreprend depuis le 10 mai 2010, des recherches archéologiques sur le site de Rirha situé à 9 km au nord de Sidi Slimane. Dirigé par l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine relevant du ministère de la Culture, le programme de recherches portant sur les origines de la ville ancienne de Rirha, est un programme mixte mené dans le cadre de la coopération avec le ministère des Affaires étrangères français et la Casa de Vélasquez de Madrid. La mission bénéficie également du soutien de la Direction du patrimoine culturel et des autorités locales.
Les plus importantes sont la mise au jour, en 2008, de deux inscriptions néo puniques et la reconnaissance de niveaux et de structures d'occupation du Haut Moyen Age. Les fouilles qui ont pris fin ce 5 juin sur le site, concernent une maison romaine, un établissement thermal et la zone du Tell ayant fourni les traces les plus anciennes de l'occupation du site situées au Ve s. av. J.-C. La mission a associé plusieurs chercheurs de différentes spécialités (archéologues, mosaïstes, architectes, restaurateurs, etc). Les perspectives de fouilles en cet endroit sont prometteuses, puisqu'on pense identifier à Rirha la ville de Gilda, cité mentionnée dans les sources historiques qui pourrait correspondre à la capitale du Royaume de Maurétanie avant la conquête romaine.
Selon Rachid Arharbi, conservateur des sites archéologiques de Banasa et de Thamusida, l'objectif de cette manifestation est de contribuer à faire connaître le site archéologique de Banasa au grand public et de permettre aux enfants du douar de découvrir, selon une nouvelle approche, la richesse du site de Banasa et de les sensibiliser sur la protection et la préservation du patrimoine, mais aussi de leur donner l'occasion d'exprimer leurs capacités artistiques et créatrices.
Le premier atelier sur le modelage de l'argile a été l'occasion pour découvrir les goûts artistiques des enfants et de stimuler en eux les capacités entre conception et réalisation. «Nous avons donné la possibilité aux enfants de façonner par le biais de plusieurs procédés et d'utiliser l'argile crue comme terre à bâtir, mais aussi de reproduire des répliques de pièces archéologiques qui proviennent des fouilles de Banasa», souligne Rachid Arharbi en substance.
L'atelier de peinture a été une occasion pour les enfants de laisser libre cours à leur imagination, d'associer peinture, couleurs et ruines archéologiques tout en se familiarisant avec la matière, les couleurs et l'espace par le biais d'un langage artistique.
L'atelier « mosaïques en puzzle » a, par ailleurs, permis aux enfants de découvrir quelques mosaïques qui proviennent du site de Banasa et de se familiariser avec les motifs géométriques et les personnages mythiques des légendes anciennes (mosaïque d'Eol et mosaïque au triton), en essayant de rassembler les mosaïques découpées en puzzle.
Les œuvres produites à cette occasion par les écoliers, selon certains témoignages, sont d'une richesse remarquable et peuvent servir d'un support pour des manifestations culturelles scolaires et des expositions temporaires.
Cette journée, organisée avec le soutien du musée d'Itissalat al Maghrib et de la commune rurale de Sidi El Kamel (cercle de Mechraa Bel Ksiri), a été couronnée par une petite réception et la distribution de prix à l'ensemble des participants.
Dans un autre site archéologique de la région du Gharb, une équipe d'archéologues marocains et français entreprend depuis le 10 mai 2010, des recherches archéologiques sur le site de Rirha situé à 9 km au nord de Sidi Slimane. Dirigé par l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine relevant du ministère de la Culture, le programme de recherches portant sur les origines de la ville ancienne de Rirha, est un programme mixte mené dans le cadre de la coopération avec le ministère des Affaires étrangères français et la Casa de Vélasquez de Madrid. La mission bénéficie également du soutien de la Direction du patrimoine culturel et des autorités locales.
Les perspectives de fouilles sont prometteuses
Depuis le démarrage des fouilles sur le site de Rirha, plusieurs découvertes ont été faites.Les plus importantes sont la mise au jour, en 2008, de deux inscriptions néo puniques et la reconnaissance de niveaux et de structures d'occupation du Haut Moyen Age. Les fouilles qui ont pris fin ce 5 juin sur le site, concernent une maison romaine, un établissement thermal et la zone du Tell ayant fourni les traces les plus anciennes de l'occupation du site situées au Ve s. av. J.-C. La mission a associé plusieurs chercheurs de différentes spécialités (archéologues, mosaïstes, architectes, restaurateurs, etc). Les perspectives de fouilles en cet endroit sont prometteuses, puisqu'on pense identifier à Rirha la ville de Gilda, cité mentionnée dans les sources historiques qui pourrait correspondre à la capitale du Royaume de Maurétanie avant la conquête romaine.
