Malgré les avertissements médicaux et en dépit de l'avis religieux proscrivant l'accomplissement de ce pilier de l'Islam en cas de diabète, certaines personnes insistent pour observer le jeûne durant le mois sacré.
Haj Brahim et son épouse sont diabétiques. Ce septuagénaire voulait malgré tout faire le Ramadan. A quelques jours de l'avènement du mois sacré, il a consulté son médecin. Ce dernier lui accordé le
«privilège » de jeûner. «Vous devrez assumer en connaissance de cause votre entière responsabilité par rapport à votre régime alimentaire et à la surveillance de votre taux de glucose», a-t-il précisé.
Selon les dires de son médecin, le jeûne a des conséquences importantes sur le système hormonal, l'hydratation, le sommeil, la psychologie et l'humeur du jeûneur aussi. «Le jeûne nécessite une prise en charge spécifique, qui passe notamment par l'adaptation des schémas et des posologies de traitement, ainsi que des conseils pratiques de prévention», souligne ce dernier. Parmi les recommandations que le médecin a suggéré, il faut s'hydrater dès la rupture du jeûne et juste avant sa reprise, éviter les excès de sucres rapides et de graisses, manger au repas qui précède l'aube des sucres lents. Son médecin a insisté sur la sieste en début d'après-midi et sur les prises d'antidiabétique. Pour conclure, le médecin a pointé du doigt l'alimentation excessive durant le f'tour. « S'il est indispensable de bien manger, cela ne signifie pas trop manger», insiste-t-il.
Haj Brahim était soulagé de pouvoir accomplir son jeûne. Cependant, le médecin a interdit l'exercice à l'épouse de Haj Brahim. Celle-ci est traitée à l'insuline. Notamment, les spécialistes ont indiqué que ceux qui ont un diabète non insulinodépendant, traités avec des antidiabétiques oraux, peuvent normalement faire le ramadan. Pourtant, les personnes qui ont un diabète de type deux et qui sont traités aux sulfamides doivent ajuster la posologie, et faire contrôler plus fréquemment leur niveau glycémique. Pour les diabétiques traités par de l'insuline, il est obligatoire de consulter un diabétologue. Celui-ci pourra alors prévoir un protocole d'insulinothérapie fonctionnelle. Les principaux périls pour les diabétiques sont les excès lors du repas du f'tour et la non-adaptation de leur traitement antidiabétique au cours de cette période de jeûne.
Rappelons que durant le mois de Ramadan, la manière de s'alimenter est modifiée. L'alimentation est beaucoup plus sucrée et grasse qu'habituellement et appauvrie en fibres (absence des fruits et légumes frais), d'où des glycémies fréquemment plus élevées.
Les repas sont redoutables pour certaines personnes. Les gens prennent du poids pendant cette période. Et un nombre considérable de diabétiques est hospitalisé après la rupture du jeûne. Ce n'est pas à cause des restrictions alimentaires, mais plutôt à cause des repas trop copieux.
L'important est de ne pas faire d'excès lors du f'tour. Il est conseillé de faire un repas au moment de la rupture du jeune qui ne soit pas trop abondant, et d'en faire un autre trois heures après. Il est important d'essayer de garder trois repas sur les 24 heures et d'éviter les excès. D'abord, il faut prendre un petit-déjeuner consistant le matin avant le lever du soleil. Pour la rupture du jeûne le soir, il est essentiel de doubler la prise des repas.
Les médecins ont établi un programme éducatif pour les diabétiques pendant le Ramadan qui devrait être orienté sur la gestion du diabète à domicile, la préparation des diabétiques pour le Ramadan et l'identification des symptômes avertisseurs tels que la déshydratation, l'hypoglycémie et toutes autres complications possibles.
Ils ont insisté sur la nécessité d'enseigner aux patients comment contrôler à domicile leur taux de glucose, comment examiner leur urine pour l'acétone, à se peser quotidiennement, à contrôler la quantité de calories absorbées, à dormir suffisamment et à faire de l'exercice physique. Les diabétiques devraient être capables de prendre leur pouls et leur température, mais aussi être vigilant quant à une quelconque infection de la peau et noter les changements dans la vigilance mentale. Ils devraient être particulièrement attentifs en cas de douleur d'ordre colique, de signe de colique rénale, d'hyperventilation ou de déshydratation, et être capable de demander une aide médicale rapide, plutôt que d'attendre le jour suivant.
Haj Brahim et son épouse sont diabétiques. Ce septuagénaire voulait malgré tout faire le Ramadan. A quelques jours de l'avènement du mois sacré, il a consulté son médecin. Ce dernier lui accordé le
«privilège » de jeûner. «Vous devrez assumer en connaissance de cause votre entière responsabilité par rapport à votre régime alimentaire et à la surveillance de votre taux de glucose», a-t-il précisé.
Selon les dires de son médecin, le jeûne a des conséquences importantes sur le système hormonal, l'hydratation, le sommeil, la psychologie et l'humeur du jeûneur aussi. «Le jeûne nécessite une prise en charge spécifique, qui passe notamment par l'adaptation des schémas et des posologies de traitement, ainsi que des conseils pratiques de prévention», souligne ce dernier. Parmi les recommandations que le médecin a suggéré, il faut s'hydrater dès la rupture du jeûne et juste avant sa reprise, éviter les excès de sucres rapides et de graisses, manger au repas qui précède l'aube des sucres lents. Son médecin a insisté sur la sieste en début d'après-midi et sur les prises d'antidiabétique. Pour conclure, le médecin a pointé du doigt l'alimentation excessive durant le f'tour. « S'il est indispensable de bien manger, cela ne signifie pas trop manger», insiste-t-il.
Haj Brahim était soulagé de pouvoir accomplir son jeûne. Cependant, le médecin a interdit l'exercice à l'épouse de Haj Brahim. Celle-ci est traitée à l'insuline. Notamment, les spécialistes ont indiqué que ceux qui ont un diabète non insulinodépendant, traités avec des antidiabétiques oraux, peuvent normalement faire le ramadan. Pourtant, les personnes qui ont un diabète de type deux et qui sont traités aux sulfamides doivent ajuster la posologie, et faire contrôler plus fréquemment leur niveau glycémique. Pour les diabétiques traités par de l'insuline, il est obligatoire de consulter un diabétologue. Celui-ci pourra alors prévoir un protocole d'insulinothérapie fonctionnelle. Les principaux périls pour les diabétiques sont les excès lors du repas du f'tour et la non-adaptation de leur traitement antidiabétique au cours de cette période de jeûne.
Rappelons que durant le mois de Ramadan, la manière de s'alimenter est modifiée. L'alimentation est beaucoup plus sucrée et grasse qu'habituellement et appauvrie en fibres (absence des fruits et légumes frais), d'où des glycémies fréquemment plus élevées.
Les repas sont redoutables pour certaines personnes. Les gens prennent du poids pendant cette période. Et un nombre considérable de diabétiques est hospitalisé après la rupture du jeûne. Ce n'est pas à cause des restrictions alimentaires, mais plutôt à cause des repas trop copieux.
L'important est de ne pas faire d'excès lors du f'tour. Il est conseillé de faire un repas au moment de la rupture du jeune qui ne soit pas trop abondant, et d'en faire un autre trois heures après. Il est important d'essayer de garder trois repas sur les 24 heures et d'éviter les excès. D'abord, il faut prendre un petit-déjeuner consistant le matin avant le lever du soleil. Pour la rupture du jeûne le soir, il est essentiel de doubler la prise des repas.
Les médecins ont établi un programme éducatif pour les diabétiques pendant le Ramadan qui devrait être orienté sur la gestion du diabète à domicile, la préparation des diabétiques pour le Ramadan et l'identification des symptômes avertisseurs tels que la déshydratation, l'hypoglycémie et toutes autres complications possibles.
Ils ont insisté sur la nécessité d'enseigner aux patients comment contrôler à domicile leur taux de glucose, comment examiner leur urine pour l'acétone, à se peser quotidiennement, à contrôler la quantité de calories absorbées, à dormir suffisamment et à faire de l'exercice physique. Les diabétiques devraient être capables de prendre leur pouls et leur température, mais aussi être vigilant quant à une quelconque infection de la peau et noter les changements dans la vigilance mentale. Ils devraient être particulièrement attentifs en cas de douleur d'ordre colique, de signe de colique rénale, d'hyperventilation ou de déshydratation, et être capable de demander une aide médicale rapide, plutôt que d'attendre le jour suivant.
