Certains d'entre eux s'ingénient également pour présenter des formules adaptées aux familles et touristes désirant faire la rupture du jeûne dans un cadre agréable en dehors de chez eux. «Cette année, le ramadan est venu en pleine saison estivale. Les gens ne peuvent donc pas partir en café ou en restaurant avant le ftour. On profite de cette occasion pour leur offrir des menus variés dans une ambiance conviviale», affirme le gérant d'un restaurant marocain. Contrairement aux années précédentes, certaines rues de Casablanca ne se vident pas à l'heure de la prière du Maghreb. A Aïn Diab, à quelques minutes près de l'appel à la prière, on voit encore de jeunes sportifs, des couples et des familles marcher tranquillement au bord de la côte. D'autres automobilistes repèrent des endroits pour stationner. «Je ne me soucie pas de l'heure parce que je vais faire la rupture du jeûne dans un restaurant du coin avec ma faille », nous confie Mohamed, un père de trois enfants. «Depuis le début de ramadan, on est venu ici 5 fois. Ceci nous permet de rompre la routine quotidienne et de laisser les enfants jouer en toute sécurité le temps de manger », ajoute sa femme.
La famille de Mohamed n'est pas la seule à avoir choisi ce restaurant américain pour prendre le ftour. Beaucoup d'autres personnes, notamment les jeunes, y ont aussi afflué en grand nombre pour profiter de la vue sur mer et des sandwichs qui n'ont rien à voir avec le ftour marocain classique. Toutefois, pour rester dans l'ambiance du ramadan, certains clients n'hésitent pas à garnir leur menu de «harira, chebbakia» et verre de lait, un menu marocain proposé par le restaurant.
Dans un autre cadre, un restaurant de la place offre un menu purement marocain avec quelques mets libanais. «Normalement, en cette période de l'année, on reçoit plusieurs Marocains résidant à l'étranger ainsi que des Casablancais. Donc, on a décidé de ne pas déroger à cette habitude et de les accueillir autour des tables de ftour. Ce genre d'offres fait le bonheur des clients qui ne cherchent qu'à sortir et du personnel du restaurant. En plus, nous avons remarqué que les touristes aiment venir à l'heure de l'Iftar pour partager ces moments conviviaux avec les jeûneurs», affirme le gérant d'un restaurant de Aïn Diab. Et d'ajouter que son établissement propose une animation typique pour attirer les amoureux de l'ambiance marocaine et des cadres festifs. En effet, les restaurants casablancais ne varient pas seulement leurs menus mais également les shows proposés. Alors que certains optent pour des artistes qui jouent sur le «Qanûn» ou «l'oud», d'autres font appel à des DJ, des magiciens et des danseurs. Une fois le ftour terminé, les spectacles continuent jusqu'à des heures tardives dans la soirée.
A quelques mètres de la fameuse côte marocaine, un autre restaurant typiquement marocain est resté fidèle à sa tradition et offre cette année des menus différents chaque jour de la semaine. Au sein de ses jardins à la fraicheur de la végétation, il propose à chaque fois un buffet différent avec des petits délices, des salades et des plats variés tout en restant dans le thème Maroc. Pour déguster ces mets servis en tagine, il faut débourser 280 DH/personne. Il faut dire que les tarifs varient selon la catégorie du restaurant, les plats et les animations proposés. Si le prix d'un ftour varie entre 220 et 400 DH dans les grands hôtels, restaurants et endroits huppés, d'autres adresses proposent des cartes variées à partir de 120 DH. «On propose un buffet ftour à volonté avec Briouate, Hrira, soupe, salades, tajines autres spécialités marocaines à 135 dh par personne », souligne le gérant d'un restaurant installé au boulevard Ghandi qui tente pour la première fois l'expérience des repas de la rupture du jeûne.
Pour lui, c'est une initiative qui a trouvé un très bon écho chez sa clientèle. «C'est à refaire !», nous affirme-t-il. Toutefois, tous les gérants de restaurants ne sont pas unanimes. «C'est notre première année. Malheureusement, on n'a pas eu un grand succès», nous confie la responsable d'un nouveau restaurant casablancais. Cette jeune femme a dû arrêter les ftours de ramadan durant les premiers jours du mois. «On proposait un menu marocain varié et des mets libanais avec l'animation d'un DJ pour 280 DH/ personne. Toutefois, on n'a pas eu beaucoup de clients. Je pense qu'on doit réétudier nos prix pour l'année prochaine et équilibrer nos dépenses et recettes », ajoute-t-elle.
Pour l'instant, ce nouveau restaurant se limite à organiser des ftour de groupe sous réservation pour 50 personnes au minimum. Entre satisfaits et réticents, les gérants des restaurants essaient de s'adapter aux exigences des clients et surtout de ne pas laisser échapper la haute saison.
La famille de Mohamed n'est pas la seule à avoir choisi ce restaurant américain pour prendre le ftour. Beaucoup d'autres personnes, notamment les jeunes, y ont aussi afflué en grand nombre pour profiter de la vue sur mer et des sandwichs qui n'ont rien à voir avec le ftour marocain classique. Toutefois, pour rester dans l'ambiance du ramadan, certains clients n'hésitent pas à garnir leur menu de «harira, chebbakia» et verre de lait, un menu marocain proposé par le restaurant.
Dans un autre cadre, un restaurant de la place offre un menu purement marocain avec quelques mets libanais. «Normalement, en cette période de l'année, on reçoit plusieurs Marocains résidant à l'étranger ainsi que des Casablancais. Donc, on a décidé de ne pas déroger à cette habitude et de les accueillir autour des tables de ftour. Ce genre d'offres fait le bonheur des clients qui ne cherchent qu'à sortir et du personnel du restaurant. En plus, nous avons remarqué que les touristes aiment venir à l'heure de l'Iftar pour partager ces moments conviviaux avec les jeûneurs», affirme le gérant d'un restaurant de Aïn Diab. Et d'ajouter que son établissement propose une animation typique pour attirer les amoureux de l'ambiance marocaine et des cadres festifs. En effet, les restaurants casablancais ne varient pas seulement leurs menus mais également les shows proposés. Alors que certains optent pour des artistes qui jouent sur le «Qanûn» ou «l'oud», d'autres font appel à des DJ, des magiciens et des danseurs. Une fois le ftour terminé, les spectacles continuent jusqu'à des heures tardives dans la soirée.
A quelques mètres de la fameuse côte marocaine, un autre restaurant typiquement marocain est resté fidèle à sa tradition et offre cette année des menus différents chaque jour de la semaine. Au sein de ses jardins à la fraicheur de la végétation, il propose à chaque fois un buffet différent avec des petits délices, des salades et des plats variés tout en restant dans le thème Maroc. Pour déguster ces mets servis en tagine, il faut débourser 280 DH/personne. Il faut dire que les tarifs varient selon la catégorie du restaurant, les plats et les animations proposés. Si le prix d'un ftour varie entre 220 et 400 DH dans les grands hôtels, restaurants et endroits huppés, d'autres adresses proposent des cartes variées à partir de 120 DH. «On propose un buffet ftour à volonté avec Briouate, Hrira, soupe, salades, tajines autres spécialités marocaines à 135 dh par personne », souligne le gérant d'un restaurant installé au boulevard Ghandi qui tente pour la première fois l'expérience des repas de la rupture du jeûne.
Pour lui, c'est une initiative qui a trouvé un très bon écho chez sa clientèle. «C'est à refaire !», nous affirme-t-il. Toutefois, tous les gérants de restaurants ne sont pas unanimes. «C'est notre première année. Malheureusement, on n'a pas eu un grand succès», nous confie la responsable d'un nouveau restaurant casablancais. Cette jeune femme a dû arrêter les ftours de ramadan durant les premiers jours du mois. «On proposait un menu marocain varié et des mets libanais avec l'animation d'un DJ pour 280 DH/ personne. Toutefois, on n'a pas eu beaucoup de clients. Je pense qu'on doit réétudier nos prix pour l'année prochaine et équilibrer nos dépenses et recettes », ajoute-t-elle.
Pour l'instant, ce nouveau restaurant se limite à organiser des ftour de groupe sous réservation pour 50 personnes au minimum. Entre satisfaits et réticents, les gérants des restaurants essaient de s'adapter aux exigences des clients et surtout de ne pas laisser échapper la haute saison.
