Les avancées sont multiples et différentes, elles recouvrent l'ensemble des champs d'activités, politiques, économiques, sociales, religieuses aussi. C'est ainsi que la gouvernance, mise en œuvre depuis dix ans continue de susciter un débat animé. C'est ainsi que le 24 juin, l'Assemblée nationale française a abrité un important colloque d'universitaires organisé par le groupe d'amitié parlementaire France-Maroc, l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG), le centre Maurice Hauriou de la Faculté de droit Paris Descartes, la Revue marocaine d'administration locale et de développement (Remald) et l'Association des étudiants marocains en France (AEMF), sur le thème: «Etat, territoire et développement politique du Maroc». Thème d'une actualité on ne peut plus brûlante qui tombe à point nommé, notamment pour décliner l'expérience du Maroc en termes de renforcement de la démocratie territoriale.
Les thèmes de ce colloque, ses actes notamment, donneront lieu à une publication par le CNRS éditions et la revue Remald, avec le titre «Vers un modèle marocain de régionalisation», sous la direction de Charles Saint-Prot et Frédéric Rouvillois. Par la diversité des angles abordés, l'unité discursive et la liberté de ton, ce colloque a permis d'étudier et de mettre en exergue l'initiative lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en janvier dernier, consistant à doter le Maroc d'une régionalisation avancée et inscrite dans le cadre du grand chantier mis en œuvre pour accélérer le développement du pays et le doter d'institutions modernes et dynamiques, à l'image de son essor et des exigences démocratiques qu'il s'impose. Lors des travaux du colloque, qui se sont déroulés dans le cadre prestigieux et symbolique de l'Assemblée nationale française, qui ont rassemblé un nombreux public dont une majorité d'étudiants, de nombreux sujets relatifs aux perspectives d'un modèle marocain de régionalisation ont été traités par une pléiade de chercheurs, dont notamment le député Jean Roatta et les professeurs Michel Degoffe (Paris Descartes), Charles Saint-Prot (OEG), Frédéric Rouvillois (Paris Descartes), Henri-Louis Védie (HEC), Ahmed Bouachik, Mohammed Benyahya et Mohamed Cherkaoui (CNRS).
Chacun à sa manière, ils ont traité de la gouvernance territoriale du Maroc, apportant tour à tour leur éclairage et nourrissant la réflexion sur ce que l'on peut désormais décrire comme un modèle en la matière, autrement dit la régionalisation au Maroc.
Les intervenants ont souligné la portée de l'initiative de relance de la régionalisation par Sa Majesté Mohammed VI, parce qu'elle devrait, estiment-ils, « permettre à la fois de faire des régions un moteur de développement économique et social du pays et de régler définitivement le conflit du Sahara marocain en renforçant et en consolidant le projet marocain du plan d'autonomie pour les provinces du Sud ». L'émergence de ce concept, appuyé sur une large expérience, constitue en effet l'expression d'une volonté politique d'aboutir à terme à la construction d'un ensemble cohérent, qui est le Maghreb. Force est de dire que c'est là le socle de ce projet ambitieux et que le Maroc, encore une fois, joue le rôle de pionnier.
Lors d'une réception à l'issue du colloque, Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, Nicolas Sarkozy, a salué « le dynamisme du Maroc et ses avancées » qui en font un pays « sans comparaison dans le bassin méditerranéen ». Soulignant l'exemplarité et la solidité des relations franco-marocaines, Henri Guaino a également ajouté : «Tout ce qui a été entrepris au Maroc est extrêmement positif…Ces actions traduisent une volonté évidente de faire entrer le pays de plain-pied dans le 21e siècle».
Les thèmes de ce colloque, ses actes notamment, donneront lieu à une publication par le CNRS éditions et la revue Remald, avec le titre «Vers un modèle marocain de régionalisation», sous la direction de Charles Saint-Prot et Frédéric Rouvillois. Par la diversité des angles abordés, l'unité discursive et la liberté de ton, ce colloque a permis d'étudier et de mettre en exergue l'initiative lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en janvier dernier, consistant à doter le Maroc d'une régionalisation avancée et inscrite dans le cadre du grand chantier mis en œuvre pour accélérer le développement du pays et le doter d'institutions modernes et dynamiques, à l'image de son essor et des exigences démocratiques qu'il s'impose. Lors des travaux du colloque, qui se sont déroulés dans le cadre prestigieux et symbolique de l'Assemblée nationale française, qui ont rassemblé un nombreux public dont une majorité d'étudiants, de nombreux sujets relatifs aux perspectives d'un modèle marocain de régionalisation ont été traités par une pléiade de chercheurs, dont notamment le député Jean Roatta et les professeurs Michel Degoffe (Paris Descartes), Charles Saint-Prot (OEG), Frédéric Rouvillois (Paris Descartes), Henri-Louis Védie (HEC), Ahmed Bouachik, Mohammed Benyahya et Mohamed Cherkaoui (CNRS).
Chacun à sa manière, ils ont traité de la gouvernance territoriale du Maroc, apportant tour à tour leur éclairage et nourrissant la réflexion sur ce que l'on peut désormais décrire comme un modèle en la matière, autrement dit la régionalisation au Maroc.
Les intervenants ont souligné la portée de l'initiative de relance de la régionalisation par Sa Majesté Mohammed VI, parce qu'elle devrait, estiment-ils, « permettre à la fois de faire des régions un moteur de développement économique et social du pays et de régler définitivement le conflit du Sahara marocain en renforçant et en consolidant le projet marocain du plan d'autonomie pour les provinces du Sud ». L'émergence de ce concept, appuyé sur une large expérience, constitue en effet l'expression d'une volonté politique d'aboutir à terme à la construction d'un ensemble cohérent, qui est le Maghreb. Force est de dire que c'est là le socle de ce projet ambitieux et que le Maroc, encore une fois, joue le rôle de pionnier.
Lors d'une réception à l'issue du colloque, Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, Nicolas Sarkozy, a salué « le dynamisme du Maroc et ses avancées » qui en font un pays « sans comparaison dans le bassin méditerranéen ». Soulignant l'exemplarité et la solidité des relations franco-marocaines, Henri Guaino a également ajouté : «Tout ce qui a été entrepris au Maroc est extrêmement positif…Ces actions traduisent une volonté évidente de faire entrer le pays de plain-pied dans le 21e siècle».
