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La rentrée scolaire n'est pas passée inaperçue à Témara. C'est à partir de cette ville que le ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche Scientifique Ahmed Akhchichen, a choisi de donner le coup d'envoi à la rentrée des classes, mercredi 15 septembre. Il a rendu une visite éclaire à trois établissements scolaires, à savoir l'école primaire Badr sis quartier Al Massira 2, l'école primaire Driss Benzekri située au cœur d'un quartier réservé au logement social, et le collège Mers El Khir. Le choix de ces établissements n'était pas fortuit. Ils ont tous changé de face suite à des opérations de réhabilitation qui les ont rendus plus aptes à recevoir les écoliers dans des conditions optimales.
Par la même occasion, le ministre, accompagné par le gouverneur de la Préfecture de Skhirate-Témara Abdelhak Haoudi et par la directrice de l'Académie Régionale d'Education et de Formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer Tijania Fertat, a procédé dans les trois établissements susmentionnés à la distribution d'un premier lot de cartables prévus dans le cadre de l'initiative royale « un million de cartables » qui souffle cette année sa deuxième bougie. Si l'on prend le cas du collège Driss Benzekri, le nombre total des bénéficiaires de cette initiative a atteint 592 élèves, tous niveaux confondus et ce, pour une enveloppe budgétaire de 84.132 dirhams. Seul hic, bon nombre de manuels scolaires retournés par les élèves bénéficiaires au titre de l'année scolaire passée, étaient retrouvés dans un état de détérioration avancée. Mais la direction de l'école a bien su tirer son épingle du jeu. Elle a mobilisé un montant de 4715 dirhams pour remplacer les livres scolaires abîmés à hauteur de 20%, de façon à ce que chaque élève puisse recevoir des livres usés et d'autres neufs.
L'exemple du collège Driss Benzekri est aussi édifiant par rapport aux réalisations qui ont été accomplies pendant l'année scolaire précédente dans le cadre du projet phare du ministère de l'Education Nationale « école de la réussite ». Doté d'un budget de 49.999 dirhams, ce projet a contribué à l'amélioration de l'environnement scolaire dans le collège, à travers notamment des travaux d'entretien qui ont coûté 400 dirhams, l'achat d'équipements scolaires pour 855 dirhams et la célébration de la fête de l'excellence marquant la fin de l'année pour un coût de 3.500 dirhams. Visiblement, ces mesures ont porté leurs fruits. En attestent les taux de réussite au vert enregistrés l'année précédente qui tournaient autour de 88%. Le collège Driss Benzekri ne constitue pas un cas isolé, loin s'en faut. Le vent du changement a soufflé sur bon nombre d'établissements scolaires de Skhirate-Témara, selon Tijania Fertat. « Beaucoup d'établissements ont changé de peau à l'occasion de la rentrée scolaire de cette année.
Les réformes apportées par le programme d'urgence 2009-2012 y sont pour beaucoup », indique-t-elle. La rentrée scolaire 2010-2011 à Skhirate-Témara sera celle de toutes les nouveautés, laisse entendre Mohammed Chabli, délégué provincial du ministère de l'Education Nationale. « La rentrée de cette année sera marquée par l'inauguration de 9 nouveaux établissements, dont 5 écoles primaires, 3 collèges et un lycée qualifiant. Sans compter 6 autres établissements qui seront réhabilités », fait-il savoir. L'autre grande nouveauté se rapporte, selon M. Chabli, à la gestion du temps scolaire. Celle-ci se fera désormais selon une cadence bien réglée, de telle façon à ce qu'il n'y ait pas de grands écarts entre les jours d'études et les jours de vacances. « Dorénavant, les jours d'études successifs ne doivent pas dépasser 52 jours et ne doivent pas être inférieurs à 48 jours », précise M. Chabli.
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Questions à: Mohammed Chabli • Délégué provincial du ministère de l'Education nationale à Skhirate-Témara.
Heureuse nouvelle cette année, les classes du primaire seront moins surpeuplées que par le passé. Mais je tiens quand même à souligner que la ville de Témara a une particularité :c'est une ville ouverte sur la migration, en provenance de Rabat et Salé notamment. C'est ce qui fait que le nombre des élèves est en constante progression d'année en année. Cela exige de nous plus de vigilance. Mais somme toute, je considère que le surpeuplement des classes est, en partie, un phénomène positif. Au moins, il démontre qu'il y a un certain engouement pour l'école et que les parents font assez de confiance à l'école publique.
• Quelles sont les mesures que vous avez prises pour remédier aux dysfonctionnements enregistrés cette année dans l'opération « un million de cartables» ?
Comme vous le savez, nombre de manuels scolaires utilisés l'année précédente par les bénéficiaires de l'initiative ont été abîmés. C'est un problème posé au niveau national, pas seulement au niveau de la délégation de Skhirate-Témara. Pour y remédier, nous avons décidé de remplacer 20% des manuels détériorés par d'autres neufs. Pour permettre une répartition équitable entre les élèves, chacun parmi eux va recevoir dans son cartable à la fois des manuels scolaires usés et neufs.
Par la même occasion, le ministre, accompagné par le gouverneur de la Préfecture de Skhirate-Témara Abdelhak Haoudi et par la directrice de l'Académie Régionale d'Education et de Formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer Tijania Fertat, a procédé dans les trois établissements susmentionnés à la distribution d'un premier lot de cartables prévus dans le cadre de l'initiative royale « un million de cartables » qui souffle cette année sa deuxième bougie. Si l'on prend le cas du collège Driss Benzekri, le nombre total des bénéficiaires de cette initiative a atteint 592 élèves, tous niveaux confondus et ce, pour une enveloppe budgétaire de 84.132 dirhams. Seul hic, bon nombre de manuels scolaires retournés par les élèves bénéficiaires au titre de l'année scolaire passée, étaient retrouvés dans un état de détérioration avancée. Mais la direction de l'école a bien su tirer son épingle du jeu. Elle a mobilisé un montant de 4715 dirhams pour remplacer les livres scolaires abîmés à hauteur de 20%, de façon à ce que chaque élève puisse recevoir des livres usés et d'autres neufs.
L'exemple du collège Driss Benzekri est aussi édifiant par rapport aux réalisations qui ont été accomplies pendant l'année scolaire précédente dans le cadre du projet phare du ministère de l'Education Nationale « école de la réussite ». Doté d'un budget de 49.999 dirhams, ce projet a contribué à l'amélioration de l'environnement scolaire dans le collège, à travers notamment des travaux d'entretien qui ont coûté 400 dirhams, l'achat d'équipements scolaires pour 855 dirhams et la célébration de la fête de l'excellence marquant la fin de l'année pour un coût de 3.500 dirhams. Visiblement, ces mesures ont porté leurs fruits. En attestent les taux de réussite au vert enregistrés l'année précédente qui tournaient autour de 88%. Le collège Driss Benzekri ne constitue pas un cas isolé, loin s'en faut. Le vent du changement a soufflé sur bon nombre d'établissements scolaires de Skhirate-Témara, selon Tijania Fertat. « Beaucoup d'établissements ont changé de peau à l'occasion de la rentrée scolaire de cette année.
Les réformes apportées par le programme d'urgence 2009-2012 y sont pour beaucoup », indique-t-elle. La rentrée scolaire 2010-2011 à Skhirate-Témara sera celle de toutes les nouveautés, laisse entendre Mohammed Chabli, délégué provincial du ministère de l'Education Nationale. « La rentrée de cette année sera marquée par l'inauguration de 9 nouveaux établissements, dont 5 écoles primaires, 3 collèges et un lycée qualifiant. Sans compter 6 autres établissements qui seront réhabilités », fait-il savoir. L'autre grande nouveauté se rapporte, selon M. Chabli, à la gestion du temps scolaire. Celle-ci se fera désormais selon une cadence bien réglée, de telle façon à ce qu'il n'y ait pas de grands écarts entre les jours d'études et les jours de vacances. « Dorénavant, les jours d'études successifs ne doivent pas dépasser 52 jours et ne doivent pas être inférieurs à 48 jours », précise M. Chabli.
Questions à: Mohammed Chabli • Délégué provincial du ministère de l'Education nationale à Skhirate-Témara.
«Le surpeuplement des classes est, en partie, un phénomène positif »
• Comment faites-vous pour gérer le problème de surpeuplement dans les classes ?Heureuse nouvelle cette année, les classes du primaire seront moins surpeuplées que par le passé. Mais je tiens quand même à souligner que la ville de Témara a une particularité :c'est une ville ouverte sur la migration, en provenance de Rabat et Salé notamment. C'est ce qui fait que le nombre des élèves est en constante progression d'année en année. Cela exige de nous plus de vigilance. Mais somme toute, je considère que le surpeuplement des classes est, en partie, un phénomène positif. Au moins, il démontre qu'il y a un certain engouement pour l'école et que les parents font assez de confiance à l'école publique.
• Quelles sont les mesures que vous avez prises pour remédier aux dysfonctionnements enregistrés cette année dans l'opération « un million de cartables» ?
Comme vous le savez, nombre de manuels scolaires utilisés l'année précédente par les bénéficiaires de l'initiative ont été abîmés. C'est un problème posé au niveau national, pas seulement au niveau de la délégation de Skhirate-Témara. Pour y remédier, nous avons décidé de remplacer 20% des manuels détériorés par d'autres neufs. Pour permettre une répartition équitable entre les élèves, chacun parmi eux va recevoir dans son cartable à la fois des manuels scolaires usés et neufs.
