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Ce n'est pas parce que l'enfant n'évolue pas de la même façon que les autres petits de son âge qu'il est nécessairement en retard. Comme dans tous les autres aspects de son développement, chaque enfant apprend à parler à son propre rythme. Il existe une grande variabilité dans l'âge du début de l'apparition du langage, dans sa rapidité d'enrichissement et dans l'acquisition de sa maîtrise totale. Néanmoins, si l'enfant a du mal à formuler des phrases ou encore plus à prononcer des mots vers l'âge de trois ans, il faut commencer à s'interroger. «Mon petit bonhomme Hamza a quatre ans et demi et il est déjà en grande maternelle. Mais il a un retard de langage relativement important. Il prononce mal les mots, son vocabulaire n'est pas assez riche, et ne forme pas encore de phrases. De plus, il ne fournit pas d'efforts importants pour parler. Il préfère plutôt jouer ou encore regarder des dessins animés», confie Khadija. L'enfant découvre sa faculté d'émettre des sons à un âge très précoce.
Le bébé exprime des besoins, des désirs, des peurs et des douleurs en utilisant des pleurs et différentes vocalises. Autant d'expressions que les parents découvrent spontanément. Le langage est l'un des moyens de communication le plus répandu. Il est fondé sur une activité symbolique. En effet, on parle et on apprend à parler parce qu'on a besoin de communiquer. C'est également une acquisition plus complexe. Parler nécessite le contrôle et la coordination de mouvements agissant sur l'air contenu dans les tractus respiratoire et vocal. Ces mouvements modifient le trajet de l'air contenu dans les poumons, le pharynx, le nez et la bouche de façon à produire les configurations articulatoires permettant l'émission du son désiré.
Chaque seconde de production nécessite plusieurs centaines d'événements neuromusculaires. Ce processus peut s'avérer difficile pour certains enfants parce que l'apprentissage est double. D'une part interviennent des capacités de programmation de la séquence des gestes articulatoires, gestes associés aux segments particuliers de la parole.
D'autre part, le contrôle de ces gestes, de leur coordination et de leur organisation temporelle doit se mettre en place. Concernant le retard de la parole, selon le site web orthophonistes.fr, les troubles observés sont très variables d'un enfant à l'autre. Tout d'abord, on constate un retard systématique dans l'apparition de l'expression verbale. Le petit enfant n'intègre pas d'emblée la forme exacte finale du mot dont il a besoin pour s'exprimer, surtout si elle est compliquée, et il ne l'atteint que par des approches successives.
C'est-à-dire que même s'il reconnaît cette forme par rapport à autre, il est dans l'incapacité de la reproduire justement. Aussi, c'est lorsque l'enfant ne parvient pas ou ne parvient que tardivement à l'organisation parfaite des syllabes formant le mot ou dans le mot tout entier que l'on parle de retard de parole. Le retard de parole n'est pas un trouble anodin; il peut entraver, par la suite, les premiers apprentissages de l'école élémentaire. En effet, certaines difficultés apparaissant lors de l'apprentissage de la lecture proviennent de séquelles de retards de parole ou de retards de parole compensés par l'enfant lui-même. C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à engager une rééducation pour retard de parole dès 4 ans. Dans la majorité des cas, il s'agit d'un retard individuel normal, semblable à celui que l'on rencontre pour toutes les fonctions en développement et les causes sont multiples. «Un retard de langage peut être lié à l'environnement de l'enfant et son entourage.
Un environnement peu stimulant où les proches parlent peu avec l'enfant ou lui parle dans un langage de bébé. Comme ça peut être l'inverse. Un environnement trop exigeant où l'entourage en demande trop à l'enfant et exige de lui une syntaxe et un vocabulaire trop avancés pour son âge et ses capacités», explique docteur Khalid Amar, pédiatre.
Pour aider son enfant, il faut avant tout comprendre ses difficultés et développer la communication avec lui en tentant de se positionner au-delà du symptôme et en veillant à améliorer constamment la qualité de la communication. Plutôt que combattre directement le bégaiement, les parents peuvent entreprendre toute une série d'actions et de comportements éducatifs visant à favoriser le flux verbal des enfants.
Il convient principalement de développer les capacités sociales des enfants et en ce sens les parents ont un rôle fondamental en leur qualité de modèles de relations sociales indispensables.
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EXPLICATION : khalid amar •
Docteur pédiatre
L'apprentissage du langage démarre très tôt dans la vie. Alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère, l'enfant se familiarise avec le langage et s'aperçoit rapidement de l'utilité du langage pour exprimer sa satisfaction. Entre deux et six ans, à l'âge où les enfants sont habituellement bavards, les enfants qui ne parlent pas ou très peu, doivent attirer l'attention car l'apprentissage du langage est une étape cruciale du développement psychomoteur et prend une part essentielle dans les relations de l'enfant avec son entourage et son environnement direct.
A quel âge peut-on commencer à parler de troubles de parole ?
C'est entre sa deuxième et sa troisième année que l'enfant commence réellement à articuler un langage intelligible. Il n'est pas utile de s'inquiéter si son enfant ne parle pas encore à l'âge de deux ans et demi. Chaque enfant a son rythme.
Quand est-ce qu'il faut commencer à s'inquiéter ?
Il faut s'inquiéter devant certaines situations de la vie de l'enfant. Notamment en cas d'absence ou perte du babillage entre 3 et 7 mois, aussi si le bébé ne prononce aucun mot à 18 mois, les premiers mots s'acquièrent entre 9-12 mois. Les premières combinaisons de phrases de deux à trois mots se font à 18 mois. Lorsqu'il y a absence d'association de mot à 24 mois, la situation devient inquiétante. Normalement à cet âge, l'enfant doit commencer à faire des constructions syntaxiques, grammaticalisation du discours.
Comment faut-il réagir face à un enfant qui souffre de troubles de parole ?
Un enfant qui présente des troubles de la parole, doit bénéficier d'une évaluation multidisciplinaire (pédiatre, orthophoniste, ORL et pédopsychiatrie).
Est-ce qu'il est possible de prévenir ces troubles ?
Le suivi de la grossesse permet d'éviter certaine pathologie acquise au cours de la grossesse (virale et parasitaire). Un accouchement médicalisé permet de parer à certaines causes évitables de souffrance neurologique source de troubles neurologiques et retard des acquisitions psychomotrices notamment la parole. Le dépistage néonatal des troubles de l'audition qui est généralisé dans de nombreux pays est aussi très utile. La vaccination permet d'éviter de nombreuses maladies infectieuses source de dégâts neuro-auditifs responsable de retard de langage. Il faut aussi offrir à l'enfant un environnement psycho affectif et social adéquat pour un développement harmonieux global et plus particulièrement de la parole.
Le bébé exprime des besoins, des désirs, des peurs et des douleurs en utilisant des pleurs et différentes vocalises. Autant d'expressions que les parents découvrent spontanément. Le langage est l'un des moyens de communication le plus répandu. Il est fondé sur une activité symbolique. En effet, on parle et on apprend à parler parce qu'on a besoin de communiquer. C'est également une acquisition plus complexe. Parler nécessite le contrôle et la coordination de mouvements agissant sur l'air contenu dans les tractus respiratoire et vocal. Ces mouvements modifient le trajet de l'air contenu dans les poumons, le pharynx, le nez et la bouche de façon à produire les configurations articulatoires permettant l'émission du son désiré.
Chaque seconde de production nécessite plusieurs centaines d'événements neuromusculaires. Ce processus peut s'avérer difficile pour certains enfants parce que l'apprentissage est double. D'une part interviennent des capacités de programmation de la séquence des gestes articulatoires, gestes associés aux segments particuliers de la parole.
D'autre part, le contrôle de ces gestes, de leur coordination et de leur organisation temporelle doit se mettre en place. Concernant le retard de la parole, selon le site web orthophonistes.fr, les troubles observés sont très variables d'un enfant à l'autre. Tout d'abord, on constate un retard systématique dans l'apparition de l'expression verbale. Le petit enfant n'intègre pas d'emblée la forme exacte finale du mot dont il a besoin pour s'exprimer, surtout si elle est compliquée, et il ne l'atteint que par des approches successives.
C'est-à-dire que même s'il reconnaît cette forme par rapport à autre, il est dans l'incapacité de la reproduire justement. Aussi, c'est lorsque l'enfant ne parvient pas ou ne parvient que tardivement à l'organisation parfaite des syllabes formant le mot ou dans le mot tout entier que l'on parle de retard de parole. Le retard de parole n'est pas un trouble anodin; il peut entraver, par la suite, les premiers apprentissages de l'école élémentaire. En effet, certaines difficultés apparaissant lors de l'apprentissage de la lecture proviennent de séquelles de retards de parole ou de retards de parole compensés par l'enfant lui-même. C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à engager une rééducation pour retard de parole dès 4 ans. Dans la majorité des cas, il s'agit d'un retard individuel normal, semblable à celui que l'on rencontre pour toutes les fonctions en développement et les causes sont multiples. «Un retard de langage peut être lié à l'environnement de l'enfant et son entourage.
Un environnement peu stimulant où les proches parlent peu avec l'enfant ou lui parle dans un langage de bébé. Comme ça peut être l'inverse. Un environnement trop exigeant où l'entourage en demande trop à l'enfant et exige de lui une syntaxe et un vocabulaire trop avancés pour son âge et ses capacités», explique docteur Khalid Amar, pédiatre.
Bégaiement
Fréquent chez les jeunes enfants, le bégaiement se résout de lui-même avec le temps. On peut dire avec certitude qu'aucun enfant ne naît avec un problème de bégaiement ; cela se manifeste dans un deuxième temps. C'est généralement vers 3 ou 4 ans que les enfants manifestent leurs premières imperfections dans le flux du langage, avec des répétitions ou prolongements de sons. Très souvent, ces imperfections du langage sont temporaires et tendent à disparaître avec le temps naturellement. Dans d'autres cas, il peut s'agir du début d'une difficulté qui se transforme en véritable bégaiement.Pour aider son enfant, il faut avant tout comprendre ses difficultés et développer la communication avec lui en tentant de se positionner au-delà du symptôme et en veillant à améliorer constamment la qualité de la communication. Plutôt que combattre directement le bégaiement, les parents peuvent entreprendre toute une série d'actions et de comportements éducatifs visant à favoriser le flux verbal des enfants.
Il convient principalement de développer les capacités sociales des enfants et en ce sens les parents ont un rôle fondamental en leur qualité de modèles de relations sociales indispensables.
EXPLICATION : khalid amar •
Docteur pédiatre
«Il faut offrir à l'enfant un environnement adéquat»
Comment un enfant apprend à parler ?L'apprentissage du langage démarre très tôt dans la vie. Alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère, l'enfant se familiarise avec le langage et s'aperçoit rapidement de l'utilité du langage pour exprimer sa satisfaction. Entre deux et six ans, à l'âge où les enfants sont habituellement bavards, les enfants qui ne parlent pas ou très peu, doivent attirer l'attention car l'apprentissage du langage est une étape cruciale du développement psychomoteur et prend une part essentielle dans les relations de l'enfant avec son entourage et son environnement direct.
A quel âge peut-on commencer à parler de troubles de parole ?
C'est entre sa deuxième et sa troisième année que l'enfant commence réellement à articuler un langage intelligible. Il n'est pas utile de s'inquiéter si son enfant ne parle pas encore à l'âge de deux ans et demi. Chaque enfant a son rythme.
Quand est-ce qu'il faut commencer à s'inquiéter ?
Il faut s'inquiéter devant certaines situations de la vie de l'enfant. Notamment en cas d'absence ou perte du babillage entre 3 et 7 mois, aussi si le bébé ne prononce aucun mot à 18 mois, les premiers mots s'acquièrent entre 9-12 mois. Les premières combinaisons de phrases de deux à trois mots se font à 18 mois. Lorsqu'il y a absence d'association de mot à 24 mois, la situation devient inquiétante. Normalement à cet âge, l'enfant doit commencer à faire des constructions syntaxiques, grammaticalisation du discours.
Comment faut-il réagir face à un enfant qui souffre de troubles de parole ?
Un enfant qui présente des troubles de la parole, doit bénéficier d'une évaluation multidisciplinaire (pédiatre, orthophoniste, ORL et pédopsychiatrie).
Est-ce qu'il est possible de prévenir ces troubles ?
Le suivi de la grossesse permet d'éviter certaine pathologie acquise au cours de la grossesse (virale et parasitaire). Un accouchement médicalisé permet de parer à certaines causes évitables de souffrance neurologique source de troubles neurologiques et retard des acquisitions psychomotrices notamment la parole. Le dépistage néonatal des troubles de l'audition qui est généralisé dans de nombreux pays est aussi très utile. La vaccination permet d'éviter de nombreuses maladies infectieuses source de dégâts neuro-auditifs responsable de retard de langage. Il faut aussi offrir à l'enfant un environnement psycho affectif et social adéquat pour un développement harmonieux global et plus particulièrement de la parole.
