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Aussi les Ittihadis ont-ils préparé un projet de plate-forme qu'ils ont débattu lors d'une réunion organisationnelle de deux jours dont les travaux se sont poursuivis hier à Rabat. L'objectif est de donner un nouveau souffle au parti et de faire renaître son essor d'antan. Les enjeux sont de taille en raison de l'ampleur des différends et des tensions qui avaient secoué le parti au lendemain des législatives de 2007. La gestion du malaise interne n'a pas été aisée pour les ténors socialistes. Quelques voix continuent de manifester leur mécontentement.
Le débat du week-end dernier est décisif pour l'avenir du parti.
Le chef de file a donné le la lors de l'ouverture de la conférence organisationnelle qui a été prônée par le huitième congrès : «Il s'agit d'un nouveau démarrage pour l'USFP. Seule l'unité nous permettra d'affronter toutes les problématiques internes». Les Usfpéistes reconnaissent ouvertement que leur parti a «connu d'une manière inquiétante au cours des dernières années une atténuation de son essor et une stagnation qui s'est répercutée négativement sur son efficacité d'encadrement. Ce qui a impacté sa présence dans les institutions représentatives et dans les champs social, associatif et médiatique». Ainsi, une approche globale de la situation organisationnelle s'impose pour la restructuration du parti et son adaptation aux changements de la société.
Selon le Premier secrétaire, il faut trouver deux réponses essentielles pour pouvoir aller de l'avant. La première a trait
à la relation qui lie le parti
avec la société marocaine : comment peut-on bâtir un parti ouvert et proche des citoyens et des électeurs ?
La deuxième repose sur une relation saine et solide au niveau interne. En ce qui concerne ce deuxième volet, l'idée est de pouvoir définir des critères clairs et objectifs pour le choix des candidats tant pour les élections internes qu'externes pour bien organiser la concurrence et éviter, ainsi, les malentendus et les différends qui en résultent. Dans leur projet de plate-forme, les Ittihadis avouent qu'une grande partie des problèmes organisationnels, qui prennent parfois une ampleur considérable, est due à l'absence des procédures, des listes et des lois régissant la concurrence d'une manière claire et transparente.
Il est temps de changer cette situation pour limiter les interprétations et les ambitions personnelles. «L'expérience a démontré que bon nombre de nos problèmes organisationnels ont résulté des multiples vides au niveau juridique et institutionnel. Ce qui a favorisé les initiatives personnelles qui ne reposent pas sur des assises juridiques».
S'agissant de la question des courants, deux approches existent au sein de l'USFP. La première repose sur une analyse sociologique et historique du parcours du parti qui a connu depuis sa création bon nombre de contradictions et de conflits. Ceux-ci avaient eu des conséquences fatales sur l'unité du parti. En vertu de cette approche, on signale que les différends mènent automatiquement à la scission et à l'affaiblissement du parti et qu'à l'heure actuelle, l'USFP ne vit pas des différends politiques et idéologiques nécessitant la création de courants internes.
La deuxième vision défend la mise en place de courants pour la gestion des différences internes et la garantie de sa cohésion et de son unité ; d'autant plus que cette option pourrait baliser le terrain à la création du grand parti de gauche tant espéré.
Les recommandations de la conférence organisationnelle du parti devront être soumises aux travaux de la prochaine réunion du conseil national du parti pour validation. Les Ittihadis veulent, ainsi, ouvrir une nouvelle page dans leur histoire afin de pouvoir concrétiser leurs aspirations et sortir de leur stagnation.
Le débat du week-end dernier est décisif pour l'avenir du parti.
Le chef de file a donné le la lors de l'ouverture de la conférence organisationnelle qui a été prônée par le huitième congrès : «Il s'agit d'un nouveau démarrage pour l'USFP. Seule l'unité nous permettra d'affronter toutes les problématiques internes». Les Usfpéistes reconnaissent ouvertement que leur parti a «connu d'une manière inquiétante au cours des dernières années une atténuation de son essor et une stagnation qui s'est répercutée négativement sur son efficacité d'encadrement. Ce qui a impacté sa présence dans les institutions représentatives et dans les champs social, associatif et médiatique». Ainsi, une approche globale de la situation organisationnelle s'impose pour la restructuration du parti et son adaptation aux changements de la société.
Selon le Premier secrétaire, il faut trouver deux réponses essentielles pour pouvoir aller de l'avant. La première a trait
à la relation qui lie le parti
avec la société marocaine : comment peut-on bâtir un parti ouvert et proche des citoyens et des électeurs ?
La deuxième repose sur une relation saine et solide au niveau interne. En ce qui concerne ce deuxième volet, l'idée est de pouvoir définir des critères clairs et objectifs pour le choix des candidats tant pour les élections internes qu'externes pour bien organiser la concurrence et éviter, ainsi, les malentendus et les différends qui en résultent. Dans leur projet de plate-forme, les Ittihadis avouent qu'une grande partie des problèmes organisationnels, qui prennent parfois une ampleur considérable, est due à l'absence des procédures, des listes et des lois régissant la concurrence d'une manière claire et transparente.
Il est temps de changer cette situation pour limiter les interprétations et les ambitions personnelles. «L'expérience a démontré que bon nombre de nos problèmes organisationnels ont résulté des multiples vides au niveau juridique et institutionnel. Ce qui a favorisé les initiatives personnelles qui ne reposent pas sur des assises juridiques».
S'agissant de la question des courants, deux approches existent au sein de l'USFP. La première repose sur une analyse sociologique et historique du parcours du parti qui a connu depuis sa création bon nombre de contradictions et de conflits. Ceux-ci avaient eu des conséquences fatales sur l'unité du parti. En vertu de cette approche, on signale que les différends mènent automatiquement à la scission et à l'affaiblissement du parti et qu'à l'heure actuelle, l'USFP ne vit pas des différends politiques et idéologiques nécessitant la création de courants internes.
La deuxième vision défend la mise en place de courants pour la gestion des différences internes et la garantie de sa cohésion et de son unité ; d'autant plus que cette option pourrait baliser le terrain à la création du grand parti de gauche tant espéré.
Les recommandations de la conférence organisationnelle du parti devront être soumises aux travaux de la prochaine réunion du conseil national du parti pour validation. Les Ittihadis veulent, ainsi, ouvrir une nouvelle page dans leur histoire afin de pouvoir concrétiser leurs aspirations et sortir de leur stagnation.
