Le Traité START soviéto-américain de 1991 a expiré le 5 décembre 2009. Moscou et Washington, qui possèdent 90% de tous les stocks mondiaux d'armes nucléaires, mènent des négociations en vue de préparer un nouveau document depuis l'été 2009. Fin février, les responsables des deux pays ont déclaré que le document serait signé avant le Sommet du désarmement programmé pour les 12-13 avril, mais la date de la signature n'a toujours pas été fixée. Ce sommet sera suivi, en mai, par une conférence sur la prolifération nucléaire. Jeudi dernier, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est félicité du déroulement des négociations sur le Traité START à l'issue d'une rencontre avec Mme Clinton.
Il a estimé que les discussions aboutiraient tout prochainement. "Nous sommes à la fin de la dernière ligne droite et nous espérons que très prochainement, les négociateurs annonceront la fin du travail", a déclaré M. Lavrov. "Ensuite, nous allons nous mettre d'accord sur ce que nous pouvons proposer aux présidents en tant que date et lieu pour la signature de ce document", a-t-il ajouté. Peu avant la rencontre entre Hillary Clinton et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le ministère russe des Affaires étrangères a assuré que le nouvel accord sur les arsenaux stratégiques était pratiquement prêt. "Pratiquement toute la partie fondamentale (du traité) est prête pour un accord", a déclaré Andreï Nesterenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a précisé que les détails, qui se trouveront principalement en annexe de l'accord, et la traduction du document faisaient encore l'objet de travaux.
A noter que les Présidents russe, Dmitri Medvedev, et américain, Barack Obama, avaient défini l'objectif de ramener le nombre des têtes nucléaires dans une fourchette de 1.500 à 1.675 pour chacun des ex-ennemis de la Guerre froide et le nombre de vecteurs capables de les transporter entre 500 et 1.100. Cependant, des divergences subsistent, à commencer par celles sur le projet controversé de boucliers anti-missiles américains en Europe. Les Russes insistaient sur la nécessité de lier ce projet et les négociations pour un nouveau START, les Américains refusaient. Pour Moscou, les dossiers START et bouclier anti-missiles sont liés. Moscou veut conclure un accord START relatif à celui du bouclier antimissile américain et avec des mesures claires de vérification. Car l'équilibre stratégique des forces peut changer si Washington met en service son bouclier antimissile en Europe de l'Est.
La Russie souhaite un lien «juridiquement contraignant» entre les armes offensives et défensives, alors que Mme Clinton ne veut pas lier le dossier START à celui du bouclier.
Il a estimé que les discussions aboutiraient tout prochainement. "Nous sommes à la fin de la dernière ligne droite et nous espérons que très prochainement, les négociateurs annonceront la fin du travail", a déclaré M. Lavrov. "Ensuite, nous allons nous mettre d'accord sur ce que nous pouvons proposer aux présidents en tant que date et lieu pour la signature de ce document", a-t-il ajouté. Peu avant la rencontre entre Hillary Clinton et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le ministère russe des Affaires étrangères a assuré que le nouvel accord sur les arsenaux stratégiques était pratiquement prêt. "Pratiquement toute la partie fondamentale (du traité) est prête pour un accord", a déclaré Andreï Nesterenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a précisé que les détails, qui se trouveront principalement en annexe de l'accord, et la traduction du document faisaient encore l'objet de travaux.
A noter que les Présidents russe, Dmitri Medvedev, et américain, Barack Obama, avaient défini l'objectif de ramener le nombre des têtes nucléaires dans une fourchette de 1.500 à 1.675 pour chacun des ex-ennemis de la Guerre froide et le nombre de vecteurs capables de les transporter entre 500 et 1.100. Cependant, des divergences subsistent, à commencer par celles sur le projet controversé de boucliers anti-missiles américains en Europe. Les Russes insistaient sur la nécessité de lier ce projet et les négociations pour un nouveau START, les Américains refusaient. Pour Moscou, les dossiers START et bouclier anti-missiles sont liés. Moscou veut conclure un accord START relatif à celui du bouclier antimissile américain et avec des mesures claires de vérification. Car l'équilibre stratégique des forces peut changer si Washington met en service son bouclier antimissile en Europe de l'Est.
Clinton et Lavrov rassurants sur le désarmement
La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont voulus rassurants jeudi sur un prochain accord de désarmement nucléaire. «Nous faisons des progrès importants sur le nouveau traité START, c'est ce que disent nos négociateurs à Genève», a estimé Mme Clinton. «Les résultats des dernières séries de négociations nous donnent à penser que nous parviendrons à un accord final bientôt», a-t-elle ajouté. Selon le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, «il reste un ou deux sujets à régler. Il y a eu des progrès ces derniers jours». Depuis le début de l'année, Moscou et Washington se disent très proches d'un accord, mais les pourparlers semblaient s'éterniser sans que les parties n'apportent de précisions sur les raisons du retard. La principale controverse qui pèse sur les négociations est le projet américain de défense antimissile en Europe de l'Est, dont la Roumanie s'apprête à accueillir des éléments, au grand dam de Moscou.La Russie souhaite un lien «juridiquement contraignant» entre les armes offensives et défensives, alors que Mme Clinton ne veut pas lier le dossier START à celui du bouclier.
