La sécurité des transports et notamment la sécurité du transport des matières dangereuses est un objectif que l'administration marocaine s'est fixé en signant les accords internationaux de Transport des matières dangereuses (accords ADR). Cependant, si le Maroc figure parmi les premiers pays signataires de ces accords, l'application de ceux-ci n'est pas encore généralisée.
Dans ce sens, une conférence a été organisée à Casablanca par Pôle H.S.E avec la participation de l'APTH (l'Association pour la Prévention dans les Transports d'hydrocarbures), leader européen pour la formation des conducteurs et du personnel d'exploitation et l'assistance des conseillers en sécurité. L'objectif de cette rencontre était de présenter le contenu de la réglementation, les enjeux que représentent l'application des accords ADR, les mesures à prendre et les plans de formation à engager au niveau des transporteurs et des conducteurs, mais également au niveau des points de chargement et des points de livraison. L'enjeu économique est de taille tout comme les enjeux sécuritaires et environnementaux. En effet, des véhicules transportant des tonnes de matières dangereuses circulent quotidiennement sur les routes marocaines. Le hic est que certaines entreprises de transport n'observent que très peu les normes de sécurité établies par les accords ADR.
Décalage
Aujourd'hui, il existe un réel décalage entre les multinationales dont le nombre reste limité et les entreprises locales vraisemblablement plus nombreuses. Les multinationales dotées de moyens importants respectent plus les normes de sécurité concernant le transport des produits et substances dangereuses. Les opérateurs locaux quant à eux, sont relativement moins sensibles à l'importance de ces normes. «Le Maroc est signataire des accords ADR depuis quelques années déjà.
Mais, nous manquons toujours de textes d'application. En l'absence de ces textes, les professionnels n'appliquent pas a fortiori les dispositions règlementaires.
Les multinationales appliquent les standards de leurs maisons mères alors que les entreprises locales n'appliquent pas les règlements», explique Amine Tamzaourte, responsable de Transport et Livraison chez Total Maroc. Le changement de cette situation qui menace de donner lieu à une catastrophe à tout moment en cas d'accident passe par une réelle prise de conscience de la part des professionnels. D'où l'intérêt de la rencontre organisée à Casablanca.
Cette dernière a été une occasion de présenter l'offre des opérateurs internationaux sur le plan de la formation dans ce domaine à l'ensemble des participants ainsi que les outils à mettre en place pour organiser et mesurer les formations et leurs effets. «Cette conférence a pour objectif de présenter les formations concernant le transport des matières dangereuses conformément à l'ADR dont le Maroc est signataire et qui est en fait la réglementation en vigueur pour toute l'Europe», explique Lynda Pierre, directrice développement et grands comptes à l'APTH.
Et de conclure : «nous n'avons pas des chiffres exacts, mais nous savons par contre que le volume des matières dangereuses transportées régulièrement est très important que ce soit dans les secteurs de la parachimie, des hydrocarbures ou celui du phosphate. Ces produits doivent être bien évidemment transportés avec beaucoup de précautions».
Dans ce sens, une conférence a été organisée à Casablanca par Pôle H.S.E avec la participation de l'APTH (l'Association pour la Prévention dans les Transports d'hydrocarbures), leader européen pour la formation des conducteurs et du personnel d'exploitation et l'assistance des conseillers en sécurité. L'objectif de cette rencontre était de présenter le contenu de la réglementation, les enjeux que représentent l'application des accords ADR, les mesures à prendre et les plans de formation à engager au niveau des transporteurs et des conducteurs, mais également au niveau des points de chargement et des points de livraison. L'enjeu économique est de taille tout comme les enjeux sécuritaires et environnementaux. En effet, des véhicules transportant des tonnes de matières dangereuses circulent quotidiennement sur les routes marocaines. Le hic est que certaines entreprises de transport n'observent que très peu les normes de sécurité établies par les accords ADR.
Décalage
Aujourd'hui, il existe un réel décalage entre les multinationales dont le nombre reste limité et les entreprises locales vraisemblablement plus nombreuses. Les multinationales dotées de moyens importants respectent plus les normes de sécurité concernant le transport des produits et substances dangereuses. Les opérateurs locaux quant à eux, sont relativement moins sensibles à l'importance de ces normes. «Le Maroc est signataire des accords ADR depuis quelques années déjà.
Mais, nous manquons toujours de textes d'application. En l'absence de ces textes, les professionnels n'appliquent pas a fortiori les dispositions règlementaires.
Les multinationales appliquent les standards de leurs maisons mères alors que les entreprises locales n'appliquent pas les règlements», explique Amine Tamzaourte, responsable de Transport et Livraison chez Total Maroc. Le changement de cette situation qui menace de donner lieu à une catastrophe à tout moment en cas d'accident passe par une réelle prise de conscience de la part des professionnels. D'où l'intérêt de la rencontre organisée à Casablanca.
Cette dernière a été une occasion de présenter l'offre des opérateurs internationaux sur le plan de la formation dans ce domaine à l'ensemble des participants ainsi que les outils à mettre en place pour organiser et mesurer les formations et leurs effets. «Cette conférence a pour objectif de présenter les formations concernant le transport des matières dangereuses conformément à l'ADR dont le Maroc est signataire et qui est en fait la réglementation en vigueur pour toute l'Europe», explique Lynda Pierre, directrice développement et grands comptes à l'APTH.
Et de conclure : «nous n'avons pas des chiffres exacts, mais nous savons par contre que le volume des matières dangereuses transportées régulièrement est très important que ce soit dans les secteurs de la parachimie, des hydrocarbures ou celui du phosphate. Ces produits doivent être bien évidemment transportés avec beaucoup de précautions».
