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Les participants débattent cette année de la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH. Plus de 300 participants issus des dix-huit sections de l'ALCS à travers le Royaume analysent, trois jours durant, cette problématique. «Le Maroc a effectué de grands progrès dans les domaines du traitement, du dépistage et de la prévention mais un gros travail reste à fournir pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination devenues presque un quotidien pour les personnes séropositifs. Ces derniers trouvent d'énormes difficultés au sein de leurs familles et de la société d'une manière générale.
Nous avons eu récemment le cas d'un papa séropositif qui s'est vu retirer la garde de son enfant séronégatif par sa belle famille après le décès de sa femme également séropositif. Le tribunal a approuvé la demande de la belle famille parce qu'il a jugé que le papa constituait un danger pour son fils», déclare Othman Mellouk, président de l'ALCS Marrakech.
Le choix de cette manifestation n'est donc pas anodin et reflète plutôt une réalité qui ne retient pas une grande attention des acteurs engagés dans la lutte contre le Sida au Maroc. La discrimination et la stigmatisation peuvent également constituer un obstacle au bon déroulement des programmes de prévention et de dépistage. Et l'impact de l'épidémie s'en retrouve de facto aggraver.
Craignant de se voir rejetées et de se retrouver socialement isolées, de nombreuses personnes hésitent en effet à se faire tester ou à se faire soigner si elles sont séropositives. Celles qui sont infectées ou soupçonnées de l'être seront dans la majorité des cas mises à l'index ou maltraitées, et se verront refuser des emplois ou même des logements. «Nous pensons que les efforts de notre organisation ne suffisent pas. Il faut que toutes les parties concernées adhèrent à ce sujet pour en faire un cheval de bataille pour le prochain programme de lutte contre le Sida qui sera mis en place par le ministère de la Santé en 2012. C'est pour cette raison que la manifestation connaît, comme à l'accoutumée, la participation des différentes section de l'ALCS mais également d'autres associations qui luttent contre le sida au Maroc ainsi que des organisations de défenses des droits de l'Homme», ajoute Othman Mellouk.
Par ailleurs, de nombreux spécialistes, chercheurs, cadres du programme national de lutte contre le sida et experts internationaux venant de France, du Liban, du Canada et du Royaume-Uni prennent également part à ces assises. L'objectif étant de mettre en place une stratégie commune de plaidoyer ainsi que des mécanismes de riposte aux violations des droits des personnes infectées ou affectées par le VIH.
L'événement a bénéficié du soutien de nombreux partenaires comme le Fonds mondial pour les droits humains, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l'ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le Sida, Sidaction Maroc, le ministère de la Santé, Africphar, Alsa-city, le Conseil consultatif des droits de l'Homme et les Jardins de Majorelle.
Nous avons eu récemment le cas d'un papa séropositif qui s'est vu retirer la garde de son enfant séronégatif par sa belle famille après le décès de sa femme également séropositif. Le tribunal a approuvé la demande de la belle famille parce qu'il a jugé que le papa constituait un danger pour son fils», déclare Othman Mellouk, président de l'ALCS Marrakech.
Le choix de cette manifestation n'est donc pas anodin et reflète plutôt une réalité qui ne retient pas une grande attention des acteurs engagés dans la lutte contre le Sida au Maroc. La discrimination et la stigmatisation peuvent également constituer un obstacle au bon déroulement des programmes de prévention et de dépistage. Et l'impact de l'épidémie s'en retrouve de facto aggraver.
Craignant de se voir rejetées et de se retrouver socialement isolées, de nombreuses personnes hésitent en effet à se faire tester ou à se faire soigner si elles sont séropositives. Celles qui sont infectées ou soupçonnées de l'être seront dans la majorité des cas mises à l'index ou maltraitées, et se verront refuser des emplois ou même des logements. «Nous pensons que les efforts de notre organisation ne suffisent pas. Il faut que toutes les parties concernées adhèrent à ce sujet pour en faire un cheval de bataille pour le prochain programme de lutte contre le Sida qui sera mis en place par le ministère de la Santé en 2012. C'est pour cette raison que la manifestation connaît, comme à l'accoutumée, la participation des différentes section de l'ALCS mais également d'autres associations qui luttent contre le sida au Maroc ainsi que des organisations de défenses des droits de l'Homme», ajoute Othman Mellouk.
Par ailleurs, de nombreux spécialistes, chercheurs, cadres du programme national de lutte contre le sida et experts internationaux venant de France, du Liban, du Canada et du Royaume-Uni prennent également part à ces assises. L'objectif étant de mettre en place une stratégie commune de plaidoyer ainsi que des mécanismes de riposte aux violations des droits des personnes infectées ou affectées par le VIH.
L'événement a bénéficié du soutien de nombreux partenaires comme le Fonds mondial pour les droits humains, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l'ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le Sida, Sidaction Maroc, le ministère de la Santé, Africphar, Alsa-city, le Conseil consultatif des droits de l'Homme et les Jardins de Majorelle.
