A en croire les gestionnaires, cet établissement hôtelier, lancé en juin 2009, après avoir démarré la première semaine de mai 2010 avec un taux d'occupation situé aux alentours de 20%, devrait afficher complet les mois de juillet et août prochains. Ainsi, les 614 chambres, dont 550 chambres doubles, 52 suites et 12 masters suites sont déjà réservées. Si l'hôtel a ré-ouvert ses portes en accueillant, dans un premier temps, des touristes individuels ainsi que des congrès, ce n'est qu'à partir de la première semaine du mois de juin que les groupes touristiques seraient attendus. Ce sont des Italiens, des Espagnols, des Marocains, des Français, des Portugais et des Belges qui ont jeté leur dévolu sur cet hôtel 5* proposant une formule « All Inclusive ». C'est l'idéal pour profiter de tout sans avoir à se soucier ni de son budget ni d'aucune autre contrainte matérielle. La formule «tout compris» permet notamment de participer gratuitement à toutes les animations proposées dans l'hôtel (jeux, soirées dansantes,…) ainsi que de bénéficier de plusieurs prestations (petit-déjeuner, déjeuner, dîner, spa hormis le massage,….).
Les tarifs pratiqués, varient, d'un mois à un autre. Tout dépend des saisons. Ainsi, les mois de mai et d'octobre, ils sont fixés à 1.060 DH par personne et par jour. Ce seuil se hisse à 1.150 DH en juin, à 1.370 en juillet et à 1.705 DH en août, avant de retomber à 1.195 DH en septembre. Le supplément single, lui, est de 300 DH. Des offres si alléchantes qu'elle drainent plus de touristes vers cette unité hôtelière inspirée des médinas et située au bord d'une magnifique plage. En 2010, des contrats ont été finalisés avec deux nouveaux TO portugais non prévus en 2009 ainsi qu'avec un TO français opérant sur la France et le Bénélux. Des contrats sont également signés avec deux TO Spagnols. Pour 2011, les négociations sont en cours avec des TO scandinaves et allemands. Les Britanniques, eux, sont toujours réticents par rapport à la destination Saïdia. « Les touristes anglais ont besoin de repères pour leur propre culture tels des pubs à l'anglaise.
C'est un marché qui ne prend pas le risque pour les nouvelles destinations qui n'ont pas encore atteint leur vitesse de croisière » a expliqué Omar Kobi, responsable commercial et marketing du groupe Barceló au Maroc. Par ailleurs, la promotion d'une destination va de pair avec l'aérien. La destination Saïdia est de plus en plus chartérisée. « Pour les marchés italiens, on a deux vols charter confirmés en 2010 contre un seul en 2009. Idem pour le marché français. Les TO portugais mettent aussi un vol charter cette année », a signalé Omar Kobi. Il n'en demeure pas moins, que le souci d'une ouverture plus allongée des hôtels et de la station Saïdia plane. Déjà au niveau de Barceló, la campagne a été rallongée de deux mois. Elle s'étendra de mai à octobre en 2010 contre une période allant de juin à septembre en 2009. Toute l'importance aujourd'hui est de rechercher les meilleures formules pour ouvrir même en hiver. C'est un défi que se lance l'opérateur hôtelier et le management du groupe Fadesa Maroc (GFM).
« On est en train de travailler avec différents opérateurs pour rallonger la durée d'ouverture, en se basant surtout sur le tourisme de Mice, de golf,… Le plus important est de pouvoir assurer un taux d'occupation minimum. Tout dépendra de la demande », a rétorqué Omar Kobi. Même son de cloche chez GFM. « On est en train de vérifier la possibilité de maintenir la station ouverte durant toute l'année. On cherche à attirer les seniors. On a aussi la possibilité de travailler sur le tourisme de santé et de bien être et sur le tourisme sportif, et ce pour un souci de rentabilité surtout la station est un moteur de développement régional et local. Il est impératif de travailler sur tous les leviers possibles pour la garder ouverte toute l'année », a souligné Adil Chennouf, directeur exécutif de GFM.
Il reste encore six hôtels à réaliser par d'autres investisseurs dont deux Marocains ont déjà manifesté leur intérêt pour le projet de construction d'unités hôtelières à la nouvelle station balnéaire. Le premier n'est autre que Atlas Voyage avec comme gestionnaire Marmara.
Seulement, ces deux partenaires n'ont pas encore finalisé leur business plan. Le deuxième, lui, est le groupe Benchérif qui a déjà acheté et payé la parcelle de terrain pour la construction d'un quatrième hôtel.
Mais avec la crise, cet investisseur issu de la région de l'Oriental, n'est pas arrivé à concrétiser son investissement.
Les tarifs pratiqués, varient, d'un mois à un autre. Tout dépend des saisons. Ainsi, les mois de mai et d'octobre, ils sont fixés à 1.060 DH par personne et par jour. Ce seuil se hisse à 1.150 DH en juin, à 1.370 en juillet et à 1.705 DH en août, avant de retomber à 1.195 DH en septembre. Le supplément single, lui, est de 300 DH. Des offres si alléchantes qu'elle drainent plus de touristes vers cette unité hôtelière inspirée des médinas et située au bord d'une magnifique plage. En 2010, des contrats ont été finalisés avec deux nouveaux TO portugais non prévus en 2009 ainsi qu'avec un TO français opérant sur la France et le Bénélux. Des contrats sont également signés avec deux TO Spagnols. Pour 2011, les négociations sont en cours avec des TO scandinaves et allemands. Les Britanniques, eux, sont toujours réticents par rapport à la destination Saïdia. « Les touristes anglais ont besoin de repères pour leur propre culture tels des pubs à l'anglaise.
C'est un marché qui ne prend pas le risque pour les nouvelles destinations qui n'ont pas encore atteint leur vitesse de croisière » a expliqué Omar Kobi, responsable commercial et marketing du groupe Barceló au Maroc. Par ailleurs, la promotion d'une destination va de pair avec l'aérien. La destination Saïdia est de plus en plus chartérisée. « Pour les marchés italiens, on a deux vols charter confirmés en 2010 contre un seul en 2009. Idem pour le marché français. Les TO portugais mettent aussi un vol charter cette année », a signalé Omar Kobi. Il n'en demeure pas moins, que le souci d'une ouverture plus allongée des hôtels et de la station Saïdia plane. Déjà au niveau de Barceló, la campagne a été rallongée de deux mois. Elle s'étendra de mai à octobre en 2010 contre une période allant de juin à septembre en 2009. Toute l'importance aujourd'hui est de rechercher les meilleures formules pour ouvrir même en hiver. C'est un défi que se lance l'opérateur hôtelier et le management du groupe Fadesa Maroc (GFM).
« On est en train de travailler avec différents opérateurs pour rallonger la durée d'ouverture, en se basant surtout sur le tourisme de Mice, de golf,… Le plus important est de pouvoir assurer un taux d'occupation minimum. Tout dépendra de la demande », a rétorqué Omar Kobi. Même son de cloche chez GFM. « On est en train de vérifier la possibilité de maintenir la station ouverte durant toute l'année. On cherche à attirer les seniors. On a aussi la possibilité de travailler sur le tourisme de santé et de bien être et sur le tourisme sportif, et ce pour un souci de rentabilité surtout la station est un moteur de développement régional et local. Il est impératif de travailler sur tous les leviers possibles pour la garder ouverte toute l'année », a souligné Adil Chennouf, directeur exécutif de GFM.
Investissement retardé
Juillet prochain, un troisième hôtel 5* ouvrira ses portes à la station Saïdia. Acquis par le fonds Madaif de la CDG, il sera géré sous l'enseigne Globalia. Ainsi la capacité hôtelière de Mediterrania Saïdia sera augmentée de 25%. Le groupe Fadesa Maroc, qui avait l'obligation de construire trois hôtels (Barceló 5*, Iberostar 4* et Globalia 5*) a honoré son engagement.Il reste encore six hôtels à réaliser par d'autres investisseurs dont deux Marocains ont déjà manifesté leur intérêt pour le projet de construction d'unités hôtelières à la nouvelle station balnéaire. Le premier n'est autre que Atlas Voyage avec comme gestionnaire Marmara.
Seulement, ces deux partenaires n'ont pas encore finalisé leur business plan. Le deuxième, lui, est le groupe Benchérif qui a déjà acheté et payé la parcelle de terrain pour la construction d'un quatrième hôtel.
Mais avec la crise, cet investisseur issu de la région de l'Oriental, n'est pas arrivé à concrétiser son investissement.
