«J'avais une amie chez qui les douleurs prémenstruelles provoquaient l'évanouissement», nous assure Khadija. En effet, les jours précédant les règles sont loin d'être de tout repos pour les femmes. Près de 70 % d'entre elles se plaignent de symptômes divers, aussi bien d'ordre psychique que physique. La plupart de ces troubles n'ont en commun que leurs caractères cycliques. Longtemps incertain, le Syndrome prémenstruel (SPM) apparaît aujourd'hui bien établi. Il s'agit en fait, d'un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui surviennent de sept à dix jours avant les règles, et qui prennent généralement fin avec leur arrivée ou dans les quelques jours qui suivent. C'est un problème très répandu. Il toucherait les femmes dont l'âge se situe entre 20 et 50 ans. On explique ce phénomène par un déséquilibre hormonal: la progestérone se trouverait en trop faible quantité et l'œstrogène en trop grande quantité.
Les symptômes physiques les plus courants sont un gonflement du bas-ventre, les seins sensibles et gonflés, des maux de tête, une rétention d'eau occasionnant un gain de poids pouvant s'accompagner d'une sensation de gonflement, des douleurs musculaires… et la liste est longue.
Mais le plus insupportable pour les femmes sont les malaises psychiques. En effet, les douleurs s'accompagnent généralement d'irritabilité, d'agressivité, d'un état dépressif se traduisant par des crises de larmes inexplicables ou par un sentiment d'incompréhension, et un manque d'entrain et de motivation. «Ma menstruation, je la redoute fortement. J'ai des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, c'est horrible. Je n'arrive pas à aller à mon travail. Sans parler de la déprime. Je deviens vraiment irritable, tout le temps à pleurer et à crier surtout contre mon mari», affirme Khadija. Afaf et Samira, quant à elles, font partie de la minorité des femmes qui ne ressentent quasiment aucun symptôme. «Je ne ressens rien pendant ma période prémenstruelle, si ce n'est un peu de fatigue», affirment les deux jeunes femmes.
D'après les spécialistes, les recherches menées jusqu'à présent indiquent que le SPM toucherait surtout les femmes qui fument, qui sont soumises à un niveau élevé de stress, qui font peu d'exercice physique, qui dorment peu ou qui ont une alimentation riche en caféine, en alcool, en sel, en viande rouge et en aliments sucrés.
Certains facteurs comme les difficultés, le stress, la fatigue, les carences nutritionnelles en calcium, en magnésium ou en vitamines du complexe B pourraient aussi en être responsables ou au moins augmenter l'intensité des manifestations. Cependant, malgré l'abondance des recherches sur ce sujet, il n'y a toujours pas de consensus médical pour définir les critères permettant un diagnostic fiable et un traitement approprié. La plupart des médecins conseillent aux femmes d'éviter la sédentarité, en pratiquant des exercices physiques régulièrement, de faire attention à leur nutrition en variant leur alimentation se basant sur le calcium, le magnésium, les légumes, les fruits et tous les aliments riches en potassium, ainsi que les vitamines B6 et E.
Et quand on demande aux femmes leurs traitements, elles indiquent que ce dernier varient entre ce qui est naturel et ce qui est pharmaceutique. «Je prends des antalgiques, c'est très efficace, et des fois je me prépare aussi une tisane au tilleul. Elle me réchauffe et me fait beaucoup de bien», souligne Khadija. «Moi, j'évite les traitements qu'ils soient naturels ou médicamenteux. Je préfère laisser faire la nature», ajoute Nadia.
L'intensité des symptômes ainsi que leur durée varient beaucoup d'une femme à l'autre, et des fois, chez la même femme d'un cycle à l'autre. Certaines les ressentent durant deux ou trois jours seulement, et d'autres, pendant deux semaines.
Les symptômes physiques les plus courants sont un gonflement du bas-ventre, les seins sensibles et gonflés, des maux de tête, une rétention d'eau occasionnant un gain de poids pouvant s'accompagner d'une sensation de gonflement, des douleurs musculaires… et la liste est longue.
Mais le plus insupportable pour les femmes sont les malaises psychiques. En effet, les douleurs s'accompagnent généralement d'irritabilité, d'agressivité, d'un état dépressif se traduisant par des crises de larmes inexplicables ou par un sentiment d'incompréhension, et un manque d'entrain et de motivation. «Ma menstruation, je la redoute fortement. J'ai des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, c'est horrible. Je n'arrive pas à aller à mon travail. Sans parler de la déprime. Je deviens vraiment irritable, tout le temps à pleurer et à crier surtout contre mon mari», affirme Khadija. Afaf et Samira, quant à elles, font partie de la minorité des femmes qui ne ressentent quasiment aucun symptôme. «Je ne ressens rien pendant ma période prémenstruelle, si ce n'est un peu de fatigue», affirment les deux jeunes femmes.
D'après les spécialistes, les recherches menées jusqu'à présent indiquent que le SPM toucherait surtout les femmes qui fument, qui sont soumises à un niveau élevé de stress, qui font peu d'exercice physique, qui dorment peu ou qui ont une alimentation riche en caféine, en alcool, en sel, en viande rouge et en aliments sucrés.
Certains facteurs comme les difficultés, le stress, la fatigue, les carences nutritionnelles en calcium, en magnésium ou en vitamines du complexe B pourraient aussi en être responsables ou au moins augmenter l'intensité des manifestations. Cependant, malgré l'abondance des recherches sur ce sujet, il n'y a toujours pas de consensus médical pour définir les critères permettant un diagnostic fiable et un traitement approprié. La plupart des médecins conseillent aux femmes d'éviter la sédentarité, en pratiquant des exercices physiques régulièrement, de faire attention à leur nutrition en variant leur alimentation se basant sur le calcium, le magnésium, les légumes, les fruits et tous les aliments riches en potassium, ainsi que les vitamines B6 et E.
Et quand on demande aux femmes leurs traitements, elles indiquent que ce dernier varient entre ce qui est naturel et ce qui est pharmaceutique. «Je prends des antalgiques, c'est très efficace, et des fois je me prépare aussi une tisane au tilleul. Elle me réchauffe et me fait beaucoup de bien», souligne Khadija. «Moi, j'évite les traitements qu'ils soient naturels ou médicamenteux. Je préfère laisser faire la nature», ajoute Nadia.
Origine mystérieuse
Origine hormonale, carence en vitamines, en acides gras… les explications du syndrome prémenstruel ne manquent pas, pourtant aucune ne paraît satisfaisante. Côté traitement, on a également l'air de tâtonner. En effet, on a toujours du mal à comprendre les raisons exactes de ce phénomène. Les femmes souffrant du syndrome prémenstruel auraient, parait-il, une hypersensibilité aux fluctuations hormonales qui se produisent au cours du cycle menstruel.L'intensité des symptômes ainsi que leur durée varient beaucoup d'une femme à l'autre, et des fois, chez la même femme d'un cycle à l'autre. Certaines les ressentent durant deux ou trois jours seulement, et d'autres, pendant deux semaines.
