Les 51 % du capital du groupe Gabon Télécom cédés, il y a presque quatre ans, au groupe marocain Maroc Telecom sont définitivement acquis. En fait, pour déclarer officiellement cette part comme telle, il fallait attendre l'achèvement des opérations de closing, en particulier la restructuration financière de l'entreprise, la réalisation de pré-requis juridiques et d'un plan social pris en charge par l'Etat gabonais, ainsi que la compensation des différentes dettes et créances.
C'est désormais chose faite, comme le constate un avenant à la convention de cession d'actions du 9 février 2007, marquant la fin du processus de cession de 51 % du capital du Groupe Gabon Télécom. Cet avenant vient d'être signé par le président du directoire de Maroc Telecom, le ministre gabonais de l'Economie, du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, et le ministre de la Communication, de la Poste et de l'Economie numérique.
En vertu de cet accord, Maroc Telecom a versé à l'Etat gabonais le solde du prix, soit 34,7 millions d'euros, venant s'ajouter au paiement initial de 26,3 millions d'euros, selon un communiqué de l'opérateur marocain. Ce qui porte à 61 millions d'euros, soit environ 40 milliards de FCFA, le montant total versé au Trésor public gabonais, pour l'acquisition de la majorité du capital du Groupe Gabon Télécom, tel que prévu dans la convention de cession. La réussite de cette opération est due, selon le président du directoire du groupe Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune, à «l'appui constant du président de la République du Gabon, de son gouvernement et de toutes les institutions qui ont permis de surmonter toutes les difficultés rencontrées". M. Ahizoune s'est engagé à cette occasion à «redoubler d'efforts pour faire de ce partenariat avec Gabon Telecom un symbole de la relation très étroite et exemplaire qu'entretiennent la République gabonaise et le Royaume du Maroc". Il est à rappeler que la convention de cession à Maroc Telecom de 51 % du capital Groupe Gabon Télécom a eu lieu le 9 février 2007.
Le Conseil des ministres gabonais avait alors considéré que Maroc Télécom et son actionnaire principal Vivendi ont une grande expérience en télécommunications et possèdent l'expertise nécessaire pour améliorer les performances de Gabon Télécom et de sa filiale mobile Libertis et développer la qualité de leurs services.
L'offre de Maroc Telecom a été qualifiée de très avantageuse, avec notamment l'injection par l'acquéreur d'un capital conséquent en vue de développer la qualité de services de Gabon Télécom en modernisant son réseau de télécommunication, de faciliter l'accès des populations aux nouvelles technologies de l'information et de la communication à des prix compétitifs et d'utiliser au mieux les potentialités qu'offre le câble sous- marin.
En effet, Maroc Telecom s'est engagé à investir 100 milliards de FCFA (environ 150 millions d'euros) pour améliorer et moderniser les services de l'opérateur gabonais.
Par ailleurs, le lancement de la privatisation de Gabon Télécom remonte à 2001 lors de la séparation de l'ex-office des postes et télécommunications (PPT) en deux entités distinctes Gabon Poste et Gabon Télécom.
A la suite de cette séparation, un appel d'offres avait été lancé en août 2002 pour 35% du capital, mais aucune proposition des 7 opérateurs alors en course à l'époque n'avait satisfait le gouvernement gabonais.
Quelques mois plus tard, on a lancé un second appel d'offres en décembre 2005 mais cette fois pour 51% du capital.
C'est désormais chose faite, comme le constate un avenant à la convention de cession d'actions du 9 février 2007, marquant la fin du processus de cession de 51 % du capital du Groupe Gabon Télécom. Cet avenant vient d'être signé par le président du directoire de Maroc Telecom, le ministre gabonais de l'Economie, du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, et le ministre de la Communication, de la Poste et de l'Economie numérique.
En vertu de cet accord, Maroc Telecom a versé à l'Etat gabonais le solde du prix, soit 34,7 millions d'euros, venant s'ajouter au paiement initial de 26,3 millions d'euros, selon un communiqué de l'opérateur marocain. Ce qui porte à 61 millions d'euros, soit environ 40 milliards de FCFA, le montant total versé au Trésor public gabonais, pour l'acquisition de la majorité du capital du Groupe Gabon Télécom, tel que prévu dans la convention de cession. La réussite de cette opération est due, selon le président du directoire du groupe Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune, à «l'appui constant du président de la République du Gabon, de son gouvernement et de toutes les institutions qui ont permis de surmonter toutes les difficultés rencontrées". M. Ahizoune s'est engagé à cette occasion à «redoubler d'efforts pour faire de ce partenariat avec Gabon Telecom un symbole de la relation très étroite et exemplaire qu'entretiennent la République gabonaise et le Royaume du Maroc". Il est à rappeler que la convention de cession à Maroc Telecom de 51 % du capital Groupe Gabon Télécom a eu lieu le 9 février 2007.
Le Conseil des ministres gabonais avait alors considéré que Maroc Télécom et son actionnaire principal Vivendi ont une grande expérience en télécommunications et possèdent l'expertise nécessaire pour améliorer les performances de Gabon Télécom et de sa filiale mobile Libertis et développer la qualité de leurs services.
L'offre de Maroc Telecom a été qualifiée de très avantageuse, avec notamment l'injection par l'acquéreur d'un capital conséquent en vue de développer la qualité de services de Gabon Télécom en modernisant son réseau de télécommunication, de faciliter l'accès des populations aux nouvelles technologies de l'information et de la communication à des prix compétitifs et d'utiliser au mieux les potentialités qu'offre le câble sous- marin.
En effet, Maroc Telecom s'est engagé à investir 100 milliards de FCFA (environ 150 millions d'euros) pour améliorer et moderniser les services de l'opérateur gabonais.
Par ailleurs, le lancement de la privatisation de Gabon Télécom remonte à 2001 lors de la séparation de l'ex-office des postes et télécommunications (PPT) en deux entités distinctes Gabon Poste et Gabon Télécom.
A la suite de cette séparation, un appel d'offres avait été lancé en août 2002 pour 35% du capital, mais aucune proposition des 7 opérateurs alors en course à l'époque n'avait satisfait le gouvernement gabonais.
Quelques mois plus tard, on a lancé un second appel d'offres en décembre 2005 mais cette fois pour 51% du capital.