"J'ai été transcendé par le public mais je refusais d'y croire avant d'atteindre la flamme rouge. C'est dingue, samedi soir, je n'aurais pas misé un euro sur moi !", a ajouté le coureur d'Ag2R-La Mondiale. Christophe Riblon a gagné, il a même réussi à faire pleurer son patron Vincent Lavenu qui n'a jamais cessé de croire en lui. A 29 ans, pour sa sixième saison professionnelle, le Picard venu de la piste récolte enfin les bénéfices des efforts nourris par sa passion.
"Quand on me disait de faire un vœu quand je voyais une étoile filante, je rêvais simplement de devenir un coureur cycliste professionnel." Il l'est depuis 2005 au sein de la même équipe Ag2r. Elevé au cyclisme sur la piste, Riblon avait misé toute son année 2008 sur une participation aux Jeux Olympiques de Pékin après une médaille d'argent mondiale en course aux points.
Depuis l'an dernier, il ne cesse de franchir des paliers sur route, progression attestée par une sélection en équipe de France au dernier championnat du monde en Suisse.
Cette année, il a de nouveau concilié les deux en prenant la médaille d'argent du championnat du monde de l'Américaine avec Morgan Kneisky en mars, trois mois avant de finir septième du Critérium du Dauphiné-Libéré. "J'ai vécu une grande partie de ma carrière sportive sur la piste et je veux continuer de m'adonner aux deux spécialités. Cela ne m'empêche pas d'avoir de bons résultats sur la route. Certains pensaient que je me dispersais mais je démontre qu'on peut concilier les deux, gagner des médailles sur la piste et une étape du Tour de France quatre mois plus tard !" Riblon a pourtant pris le départ de Rotterdam avec l'objectif de bien figurer au classement général. "Mais je n'avais pas les sensations pour ça.
Je dois même dire que les deux ou trois derniers jours ont été un supplice", a-t-il raconté. "Mes directeurs sportifs, samedi soir, m'avaient conseillé de tenter une échappée et depuis le départ de Revel, j'ai eu des jambes exceptionnelles." Sa montée des deux difficultés du jour en atteste. Riblon n'a perdu qu'une minute et 25 secondes sur le peloton dans le port de Pailhères puis moins de deux minutes sur les favoris du Tour de France dans la montée d'Ax-3 Domaines. Par ailleurs, dimanche dans le port de Pailhères, Andy Schleck a respecté les consignes à la lettre : il n'a pas bougé de la roue arrière d'Alberto Contador, même quand l'Espagnol a commencé à faire du surplace. Son manager Bjarne Riis aime la discipline mais le spectacle de cyclisme sur piste l'a rendu, comme d'autres, perplexe.
"Je n'aime pas ça. Ce n'est pas mon style de jeu", a dit le manager de la Saxo Bank après l'arrivée. D'abord énervé, autant que le grand Danois peut l'être, Riis a ensuite cherché à calmer le jeu. "N'en faisons pas un problème, ce n'est pas nécessaire. On en discutera à l'hôtel, il m'expliquera ce qu'il a voulu faire, je comprendrai et on se tournera vers demain (lundi)", a-t-il dit.
La consigne était bien de ne pas perdre de vue la roue arrière de Contador, mais une fois que celui-ci était presque à l'arrêt, il aurait été temps, estime Riis, de tenter sa chance au moins une fois.
"Quand on me disait de faire un vœu quand je voyais une étoile filante, je rêvais simplement de devenir un coureur cycliste professionnel." Il l'est depuis 2005 au sein de la même équipe Ag2r. Elevé au cyclisme sur la piste, Riblon avait misé toute son année 2008 sur une participation aux Jeux Olympiques de Pékin après une médaille d'argent mondiale en course aux points.
Depuis l'an dernier, il ne cesse de franchir des paliers sur route, progression attestée par une sélection en équipe de France au dernier championnat du monde en Suisse.
Cette année, il a de nouveau concilié les deux en prenant la médaille d'argent du championnat du monde de l'Américaine avec Morgan Kneisky en mars, trois mois avant de finir septième du Critérium du Dauphiné-Libéré. "J'ai vécu une grande partie de ma carrière sportive sur la piste et je veux continuer de m'adonner aux deux spécialités. Cela ne m'empêche pas d'avoir de bons résultats sur la route. Certains pensaient que je me dispersais mais je démontre qu'on peut concilier les deux, gagner des médailles sur la piste et une étape du Tour de France quatre mois plus tard !" Riblon a pourtant pris le départ de Rotterdam avec l'objectif de bien figurer au classement général. "Mais je n'avais pas les sensations pour ça.
Je dois même dire que les deux ou trois derniers jours ont été un supplice", a-t-il raconté. "Mes directeurs sportifs, samedi soir, m'avaient conseillé de tenter une échappée et depuis le départ de Revel, j'ai eu des jambes exceptionnelles." Sa montée des deux difficultés du jour en atteste. Riblon n'a perdu qu'une minute et 25 secondes sur le peloton dans le port de Pailhères puis moins de deux minutes sur les favoris du Tour de France dans la montée d'Ax-3 Domaines. Par ailleurs, dimanche dans le port de Pailhères, Andy Schleck a respecté les consignes à la lettre : il n'a pas bougé de la roue arrière d'Alberto Contador, même quand l'Espagnol a commencé à faire du surplace. Son manager Bjarne Riis aime la discipline mais le spectacle de cyclisme sur piste l'a rendu, comme d'autres, perplexe.
"Je n'aime pas ça. Ce n'est pas mon style de jeu", a dit le manager de la Saxo Bank après l'arrivée. D'abord énervé, autant que le grand Danois peut l'être, Riis a ensuite cherché à calmer le jeu. "N'en faisons pas un problème, ce n'est pas nécessaire. On en discutera à l'hôtel, il m'expliquera ce qu'il a voulu faire, je comprendrai et on se tournera vers demain (lundi)", a-t-il dit.
La consigne était bien de ne pas perdre de vue la roue arrière de Contador, mais une fois que celui-ci était presque à l'arrêt, il aurait été temps, estime Riis, de tenter sa chance au moins une fois.
