C'est la zone de Hay Karima, éventuel point de démarrage du tramway, qui abritait cet événement- phare. En grande pompe, et en présence d'une dense foule de journalistes, d'ingénieurs responsables du projet et d'habitants du quartier, la première rame (Citadis) a été mise en marche sur une zone d'essai de deux kilomètres. « L'objectif est de vérifier les interfaces entre le matériel roulant, la caténaire et la voie ainsi que les performances de traction, de freinage et de vitesse », indique le communiqué de presse de la société française Alstom, responsable du projet.
La rame en question, tout comme les 44 autres qui vont être réceptionnées et testées de mai à décembre prochains, n'a rien à envier aux autres rames Citadis mises en circulation à Paris, à en croire Jean-Pierre Fourment, directeur général d'Alstom. Composée de deux véhicules climatisées de 32 mètres chacun, d'une hauteur de 3 mètres et d'une largeur de 2,65 mètres, elle peut transporter jusqu'à 500 personnes et roule à une vitesse minimale de 19 K/H.
Côté équipements, la rame dispose d'un ''système de billettique'' situé à proximité des portes d'entrée, d'un système automatisé d'information sonore et visuelle et d'afficheurs intérieurs bilingues.
Pour faciliter l'accès des personnes à mobilité réduite, un ''plain-pied'' entre le quai et la rame a été aménagé, ainsi que deux emplacements dédiés aux personnes à besoins spécifiques.
Si le matériel roulant et ses équipements répondent aux standards internationaux, son design, lui, est typiquement marocain. Inspiré du patrimoine traditionnel marocain, notamment de l'art du zellige, il est décliné sous formes d'arabesque sur la livrée extérieure, sous les baies de chaque rame.
D'après les responsables de ce chantier, il ne s'agit que de la première mise en épreuve du tramway. D'autres tests sont programmés au fur et à mesure de la réception du reste de la flotte d'ici la fin de 2010, date butoir de la mise en service commerciale du tramway. Lemghari Essakel, président-directeur général de la Société du tramway de Rabat Salé, est tranchant sur cette question : « On ne peut pas se permettre de mettre à l'exploitation les deux lignes prévues du tramway sans avoir testé toutes les rames ». Les tests prévus de mai à décembre vont concerner l'infrastructure, mais aussi les systèmes électriques et sécuritaires et les systèmes d'information. Un mois avant la mise en service effective, une marche à blanc aura lieu. « On va simuler les conditions réelles de fonctionnement du tramway qu'on fera circuler selon les horaires et les arrêts de stations prévus.
On ne va ouvrir le tramway au public qu'une fois on s'assure que toutes les conditions de fonctionnement et de sécurité sont réunies », indique Loubna Boutaleb, ingénieur responsable du projet. Par contre, c'est par rapport à la viabilité du tramway et à son financement que plusieurs points d'interrogations se posent. L. Essakel le dit et le répète : ''Il faut pour le moment penser à assurer la viabilité financière de ce nouveau moyen de transport''. « Vous n'êtes pas sans savoir que le tramway consomme de l'électricité, occasionne des frais d'assurance, de maintenance… ce qui fait qu'il nous faut absolument des recettes financières pour pouvoir payer les frais d'exploitation et pour pouvoir rembourser nos partenaires dans ce projet, dont le gouvernement français, l'Agence française de développement et la Banque européenne d'investissement », insiste-il. Par ailleurs, le prix ne doit pas constituer un handicap majeur devant l'accès des citoyens au nouveau tramway. Le prix du ticket unitaire sera compris entre 6 et 7 dirhams, d'après l'affirmation de Mme. Boutaleb qui y voit un avantage non négligeable qui compte à l'actif de ce nouveau moyen de transport : « Au lieu de prendre deux bus pour aller à une destination lointaine à 16 dirhams approximativement, le citoyen peut prendre le tramway à un prix inférieur et voyager dans des conditions sensiblement meilleures », explique-t-elle.
La rame en question, tout comme les 44 autres qui vont être réceptionnées et testées de mai à décembre prochains, n'a rien à envier aux autres rames Citadis mises en circulation à Paris, à en croire Jean-Pierre Fourment, directeur général d'Alstom. Composée de deux véhicules climatisées de 32 mètres chacun, d'une hauteur de 3 mètres et d'une largeur de 2,65 mètres, elle peut transporter jusqu'à 500 personnes et roule à une vitesse minimale de 19 K/H.
Côté équipements, la rame dispose d'un ''système de billettique'' situé à proximité des portes d'entrée, d'un système automatisé d'information sonore et visuelle et d'afficheurs intérieurs bilingues.
Pour faciliter l'accès des personnes à mobilité réduite, un ''plain-pied'' entre le quai et la rame a été aménagé, ainsi que deux emplacements dédiés aux personnes à besoins spécifiques.
Si le matériel roulant et ses équipements répondent aux standards internationaux, son design, lui, est typiquement marocain. Inspiré du patrimoine traditionnel marocain, notamment de l'art du zellige, il est décliné sous formes d'arabesque sur la livrée extérieure, sous les baies de chaque rame.
D'après les responsables de ce chantier, il ne s'agit que de la première mise en épreuve du tramway. D'autres tests sont programmés au fur et à mesure de la réception du reste de la flotte d'ici la fin de 2010, date butoir de la mise en service commerciale du tramway. Lemghari Essakel, président-directeur général de la Société du tramway de Rabat Salé, est tranchant sur cette question : « On ne peut pas se permettre de mettre à l'exploitation les deux lignes prévues du tramway sans avoir testé toutes les rames ». Les tests prévus de mai à décembre vont concerner l'infrastructure, mais aussi les systèmes électriques et sécuritaires et les systèmes d'information. Un mois avant la mise en service effective, une marche à blanc aura lieu. « On va simuler les conditions réelles de fonctionnement du tramway qu'on fera circuler selon les horaires et les arrêts de stations prévus.
On ne va ouvrir le tramway au public qu'une fois on s'assure que toutes les conditions de fonctionnement et de sécurité sont réunies », indique Loubna Boutaleb, ingénieur responsable du projet. Par contre, c'est par rapport à la viabilité du tramway et à son financement que plusieurs points d'interrogations se posent. L. Essakel le dit et le répète : ''Il faut pour le moment penser à assurer la viabilité financière de ce nouveau moyen de transport''. « Vous n'êtes pas sans savoir que le tramway consomme de l'électricité, occasionne des frais d'assurance, de maintenance… ce qui fait qu'il nous faut absolument des recettes financières pour pouvoir payer les frais d'exploitation et pour pouvoir rembourser nos partenaires dans ce projet, dont le gouvernement français, l'Agence française de développement et la Banque européenne d'investissement », insiste-il. Par ailleurs, le prix ne doit pas constituer un handicap majeur devant l'accès des citoyens au nouveau tramway. Le prix du ticket unitaire sera compris entre 6 et 7 dirhams, d'après l'affirmation de Mme. Boutaleb qui y voit un avantage non négligeable qui compte à l'actif de ce nouveau moyen de transport : « Au lieu de prendre deux bus pour aller à une destination lointaine à 16 dirhams approximativement, le citoyen peut prendre le tramway à un prix inférieur et voyager dans des conditions sensiblement meilleures », explique-t-elle.
