Le président de l'UST a fini par étaler le linge sale sur la place publique. «Notre patience a une limite. Il est temps que l'on nous prête attention». Oussama Boughaleb s'est lamenté des embuches qui continuent de joncher le chemin de son équipe. «Nous sacrifions notre temps au détriment de notre gagne-pain et de nos familles, mais personne ne semble s'en soucier».
Parmi les entraves énoncées par le président, la précarité de l'infrastructure de base. «La pelouse de notre stade nous pénalise plus que les visiteurs». Et c'est ce qui a justement poussé le club à la transhumance, renouant ainsi avec un passé récent. Il «reçoit» aujourd'hui à Salé, se privant de la sorte du soutien moral de ses fans. Jouer sur la rive droite suppose un déplacement long et onéreux pour un public habitué à l'accès gratuitement au stade de Témara. La gratuité de l'accès était à dessein de reconstituer la base populaire profondément érodée par la désaffection du public local qui a jeté son dévolu, par milliers, sur l'équipe des FAR.
Malgré tout, l'équipe carbure bien et se positionne actuellement parmi le quatuor de tête de la D2. «C'est le fruit d'une gestion qui donne à l'élément humain un rôle central». Un véritable miracle si l'on rappelle la dure réalité vécue par l'équipe à la veille du démarrage du championnat. L'UST a tenu son assemblée générale tardivement (le 28 juillet), à un mois seulement du lever de rideau (29 août). Le staff technique, conduit par Hicham El Idrissi, n'a été installé que 15 jours seulement avant le coup d'envoi.
Il s'est vu confier un effectif pléthorique (51 joueurs), à faible teneur de surcroit, si l'on croit le président qui a souligné que deux joueurs seulement étaient valables.
Loin de se décourager, le bureau dirigeant a pris son mal en patience et décidé de relever le défi. Il a tracé une stratégie qui s'articule sur les axes suivants : la répartition des tâches entre des commissions, créées à l'occasion. La mise en conformité des textes réglementaires avec la circulaire de la Fédération et l'élaboration d'un règlement intérieur. «Nous avons assis les bases d'un club moderne qui le rendent apte à passer au stade du professionnalisme le jour où cette formule serait instaurée».
Le président se dit conscient que la réalisation d'un tel objectif dépend par ailleurs de l'ouverture du club sur son environnement immédiat. On a réussi à impliquer les présidents des communes et conseils municipaux de la préfecture de Témara, ainsi que les associations sportives locales. Dans le pipe, la création d'un championnat provincial destiné à la prospection des oiseaux rares. L'intérêt d'une telle opération est de prévenir la déperdition des virtuoses.
Pour le président, la solidarité collective permettrait à coup sûr à la section football d'assumer pleinement son rôle de locomotive du sport local.
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Parmi les entraves énoncées par le président, la précarité de l'infrastructure de base. «La pelouse de notre stade nous pénalise plus que les visiteurs». Et c'est ce qui a justement poussé le club à la transhumance, renouant ainsi avec un passé récent. Il «reçoit» aujourd'hui à Salé, se privant de la sorte du soutien moral de ses fans. Jouer sur la rive droite suppose un déplacement long et onéreux pour un public habitué à l'accès gratuitement au stade de Témara. La gratuité de l'accès était à dessein de reconstituer la base populaire profondément érodée par la désaffection du public local qui a jeté son dévolu, par milliers, sur l'équipe des FAR.
Malgré tout, l'équipe carbure bien et se positionne actuellement parmi le quatuor de tête de la D2. «C'est le fruit d'une gestion qui donne à l'élément humain un rôle central». Un véritable miracle si l'on rappelle la dure réalité vécue par l'équipe à la veille du démarrage du championnat. L'UST a tenu son assemblée générale tardivement (le 28 juillet), à un mois seulement du lever de rideau (29 août). Le staff technique, conduit par Hicham El Idrissi, n'a été installé que 15 jours seulement avant le coup d'envoi.
Il s'est vu confier un effectif pléthorique (51 joueurs), à faible teneur de surcroit, si l'on croit le président qui a souligné que deux joueurs seulement étaient valables.
Loin de se décourager, le bureau dirigeant a pris son mal en patience et décidé de relever le défi. Il a tracé une stratégie qui s'articule sur les axes suivants : la répartition des tâches entre des commissions, créées à l'occasion. La mise en conformité des textes réglementaires avec la circulaire de la Fédération et l'élaboration d'un règlement intérieur. «Nous avons assis les bases d'un club moderne qui le rendent apte à passer au stade du professionnalisme le jour où cette formule serait instaurée».
Le président se dit conscient que la réalisation d'un tel objectif dépend par ailleurs de l'ouverture du club sur son environnement immédiat. On a réussi à impliquer les présidents des communes et conseils municipaux de la préfecture de Témara, ainsi que les associations sportives locales. Dans le pipe, la création d'un championnat provincial destiné à la prospection des oiseaux rares. L'intérêt d'une telle opération est de prévenir la déperdition des virtuoses.
Pour le président, la solidarité collective permettrait à coup sûr à la section football d'assumer pleinement son rôle de locomotive du sport local.
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