Serait-ce une nouvelle vie qui s'annonce pour la commune de Deroua ? A peine à un peu plus d'une vingtaine de kilomètres de Casablanca, cette commune était pratiquement laissée en jachère. Et ce ne sont pas les lotissements qui y ont été plantées qui allaient changer la donne du jour au lendemain.
En fait, tout le monde garde encore ce souvenir de ce temps, pas aussi lointain que cela, où s'y rendre ressemblait à un calvaire des plus insoutenables. Pas de moyens de transport, sauf les innombrables taxis qui ne faisaient que traverser en se rendant à Berrechid ou à Settat. En fait, quelque part, au regard des prix abordables des biens immobiliers qui ont vu le jour dans cette zone, ils étaient nombreux ceux qui ont choisi de s'y installer. Nonobstant ce rush, la commune n'était pas, n'est pas encore, considérée que comme un dortoir. Mais, il n'y avait pas que cela. C'est que cette zone, au gré d'une prolifération débridée des habitations «clandestines», a vu naître un immense bidonville sur les décombres d'une ancienne caserne.
Des centaines de familles y logeaient sans le moindre trait de la décence d'une habitation. Les infrastructures de base ? Il fallait rêver, d'autant plus que même la commune n'en disposait pas. Or, il a fallu des années pour que la situation commence à changer. Doucement certes, mais sûrement. Rien pour l'année dernière, de gros travaux, notamment d'assainissement ont été lancés. Pas plus loin que ces derniers mois, les habitants, tous heureux, assistaient au revêtement de certaines artères. Plus encore, l'on s'attend même à ce que la route nationale soit réhabilitée, à l'instar de ce qui s'est passé pour celle de Mediouna. Toute cette zone, en fait, ressemble à un grand chantier où tout était à faire, ou presque tout est en train d'être entrepris. Plusieurs opérateurs du secteur immobilier ont découvert, sur place, un immense espace pour ériger des immeubles qui devront bien constituer un poumon pouvant soulager la pression sur la métropole.
Plus encore, vers la sortie menant à Berrechid, les usines fleurissent dans une zone industrielle appelée à se développer très vite. D'ailleurs, le projet, lancé récemment, de l'autoroute Beni Mellal-Berrechid devrait participer de manière active au développement socio-économique de cette zone.
Qui plus est se trouve au carrefour de plusieurs pôles économiques entre Le Grand Casablanca et la région de la Chaouia-Ouardigha. Maintenant, assister à une telle métamorphose ne pourrait mieux passer sans prendre en compte le sort de ces centaines de ménages du fameux bidonville.
D'où la toute particulière importance de l'ambitieux programme d'éradication des bidonvilles de la commune de Deroua. Un programme, initié sur Hautes instructions royales, qui devait, dès son amorçage, mobiliser une enveloppe budgétaire de l'ordre de 174 millions de dirhams. En termes de déclinaisons, les prévisions faisaient état que ledit programme devait se réaliser en deux opérations, sur plus de 72 hectares. Et ce sont des milliers de personnes qui devront en bénéficier. Si les prévisions sont bonnes, ces dernières semaines ont connu le début de la fin du bidonville « Al Kachla ».
Les démolitions vont en fait bon train et, au fil des jours, certains habitants quittent les lieux. Des lots de terrain ont été mis à leur disposition et ils auront même la garantie de l'Etat pour contracter des crédits, laisse entendre un habitant aux anges de pouvoir quitter «ce trou», comme il le qualifie. Or, il ne s'agit pas uniquement, apprend-on auprès de bénéficiaires, d'habitation individuelle. En effet, pour ceux qui auront du mal à s'en sortir seuls, il y a la possibilité de recourir au principe de se mettre à deux pour un R plus 2. Mieux encore, pour éviter tout éventuel dépaysement des habitants, leur nouvelle vie se fera non loin du site où ils habitaient. Reste qu'il faudrait, compte tenu du développement encore dans cette zone, éviter de la transformer en un site "bétonné".
En fait, tout le monde garde encore ce souvenir de ce temps, pas aussi lointain que cela, où s'y rendre ressemblait à un calvaire des plus insoutenables. Pas de moyens de transport, sauf les innombrables taxis qui ne faisaient que traverser en se rendant à Berrechid ou à Settat. En fait, quelque part, au regard des prix abordables des biens immobiliers qui ont vu le jour dans cette zone, ils étaient nombreux ceux qui ont choisi de s'y installer. Nonobstant ce rush, la commune n'était pas, n'est pas encore, considérée que comme un dortoir. Mais, il n'y avait pas que cela. C'est que cette zone, au gré d'une prolifération débridée des habitations «clandestines», a vu naître un immense bidonville sur les décombres d'une ancienne caserne.
Des centaines de familles y logeaient sans le moindre trait de la décence d'une habitation. Les infrastructures de base ? Il fallait rêver, d'autant plus que même la commune n'en disposait pas. Or, il a fallu des années pour que la situation commence à changer. Doucement certes, mais sûrement. Rien pour l'année dernière, de gros travaux, notamment d'assainissement ont été lancés. Pas plus loin que ces derniers mois, les habitants, tous heureux, assistaient au revêtement de certaines artères. Plus encore, l'on s'attend même à ce que la route nationale soit réhabilitée, à l'instar de ce qui s'est passé pour celle de Mediouna. Toute cette zone, en fait, ressemble à un grand chantier où tout était à faire, ou presque tout est en train d'être entrepris. Plusieurs opérateurs du secteur immobilier ont découvert, sur place, un immense espace pour ériger des immeubles qui devront bien constituer un poumon pouvant soulager la pression sur la métropole.
Plus encore, vers la sortie menant à Berrechid, les usines fleurissent dans une zone industrielle appelée à se développer très vite. D'ailleurs, le projet, lancé récemment, de l'autoroute Beni Mellal-Berrechid devrait participer de manière active au développement socio-économique de cette zone.
Qui plus est se trouve au carrefour de plusieurs pôles économiques entre Le Grand Casablanca et la région de la Chaouia-Ouardigha. Maintenant, assister à une telle métamorphose ne pourrait mieux passer sans prendre en compte le sort de ces centaines de ménages du fameux bidonville.
D'où la toute particulière importance de l'ambitieux programme d'éradication des bidonvilles de la commune de Deroua. Un programme, initié sur Hautes instructions royales, qui devait, dès son amorçage, mobiliser une enveloppe budgétaire de l'ordre de 174 millions de dirhams. En termes de déclinaisons, les prévisions faisaient état que ledit programme devait se réaliser en deux opérations, sur plus de 72 hectares. Et ce sont des milliers de personnes qui devront en bénéficier. Si les prévisions sont bonnes, ces dernières semaines ont connu le début de la fin du bidonville « Al Kachla ».
Les démolitions vont en fait bon train et, au fil des jours, certains habitants quittent les lieux. Des lots de terrain ont été mis à leur disposition et ils auront même la garantie de l'Etat pour contracter des crédits, laisse entendre un habitant aux anges de pouvoir quitter «ce trou», comme il le qualifie. Or, il ne s'agit pas uniquement, apprend-on auprès de bénéficiaires, d'habitation individuelle. En effet, pour ceux qui auront du mal à s'en sortir seuls, il y a la possibilité de recourir au principe de se mettre à deux pour un R plus 2. Mieux encore, pour éviter tout éventuel dépaysement des habitants, leur nouvelle vie se fera non loin du site où ils habitaient. Reste qu'il faudrait, compte tenu du développement encore dans cette zone, éviter de la transformer en un site "bétonné".
