Pour fêter dans les règles de l'art le 53e anniversaire de la Conférence historique de Tanger, tenue du 27 au 30 avril 1958, le Conseil de gouvernement vient d'adopter un accord relatif au transport des personnes et des marchandises par voie routière entre les pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA).
Cet accord, signé le 23 juillet 2009 à Syrte, vise à renforcer les relations économiques et développer les moyens de coopération intermaghrébine. En vertu de cet accord, présenté par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri, les signataires peuvent procéder à la mise en service des
lignes de transport public entre les villes maghrébines et prendre les mesures nécessaires à même de faciliter le trafic routier au sein de l'UMA.
A travers l'adoption de cet accord, le Maroc donne, une fois de plus, la preuve tangible de sa ferme détermination à réaliser l'édification du Maghreb arabe, qui a de tout temps constitué un choix stratégique répondant aux aspirations des peuples frères de la région.
L'on se souvient qu'un engagement solennel a été pris pour la première fois, par les cinq chefs d'Etat du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Libye et de la Mauritanie, avec la signature, le17 février 1989 à Marrakech, du traité portant création de cette Union.
L'on se souvient aussi que ce legs historique pour la région maghrébine avait été évoqué pour la première fois à l'occasion de l'appel lancé à l'issue de la conférence de Tanger en 1958, par les représentants des partis politiques du néo-Destour tunisien, du FLN algérien et de l'Istiqlal marocain.
«Nous, les représentants des mouvements de libération nationale de Tunisie, d'Algérie et du Maroc, proclamons solennellement notre foi en l'unité du Maghreb et notre volonté de la réaliser dès que les conditions s'y prêteront, c'est-à-dire quand les forces françaises et étrangères auront évacué leurs bases de Tunisie et du Maroc et quand l'Algérie sera devenue indépendante», soulignait l'appel. La conférence de Tanger constitue un prolongement des événements du 18 janvier 1952 en Tunisie, du 20 août 1953 au Maroc, des émeutes sanglantes survenues à Casablanca après l'assassinat du syndicaliste tunisien Ferhat Hachad, et de la révolution du 1er novembre 1954 en Algérie.
Aujourd'hui, cet idéal maghrébin suscite un immense espoir auprès des populations. Il faut noter que malgré les vicissitudes du temps, l'idéal maghrébin existe réellement. Tous les arguments militent en faveur d'une telle option: l'histoire, la culture, la proximité géographique, les nécessités du commerce et de l'économie.
Les mutations que subit la scène internationale font que l'Etat-nation est incapable seul de faire face aux défis de la mondialisation. Les regroupements régionaux sont devenus incontournables.Conscient de cet enjeu, le Maroc, pays fondateur de l'UMA, n'a cessé d'intensifier les efforts en vue de redynamiser les structures de l'Union et de traduire dans les faits les appels incessants à sa relance pour sortir son action de la léthargie.
Conscient de la gravité de cette situation qui perdure depuis plusieurs années, le Maroc ne cesse d'appeler l'Algérie à rouvrir sa frontière terrestre avec le Royaume, fermée depuis 1994, et à une normalisation des relations bilatérales, au moment où les autorités algériennes campent sur leur position en ignorant cette initiative de normalisation dictée par les droits et les liens de voisinage et imprégnée d'un esprit maghrébin sincère en vue de transcender les problèmes bilatéraux en suspens dans leur ensemble, de façon à laisser de côté les mentalités obsolètes et les comportements désuets qui portent atteinte, aujourd'hui plus que jamais, au grand rêve d'intégration. Sachant que la fermeture de la frontière a été décidée par l'Algérie de manière unilatérale dans un contexte international, régional et bilatéral aujourd'hui dépassé. En effet, les canaux de communication entre ces deux pays voisins ne se sont jamais interrompus.
Des ambassades fonctionnent de part et d'autre. Toutefois, le bilan des échanges commerciaux entre les deux pays demeure très faible, puisqu'il ne dépasse pas 2% du volume global du commerce extérieur du Maroc. Un manque à gagner autrement important pénalise certainement l'économie des pays du Maghreb. Car le niveau du commerce intermaghrébin ne dépasse guère 5 à 6% du volume total du commerce extérieur des cinq pays membres.
L'UMA demeure donc une aspiration populaire et un choix stratégique incontournable ainsi qu'un instrument efficace de la coopération et de la solidarité entre ses Etats membres face aux défis imposés par les mutations économiques rapides. Elle est la seule en mesure de constituer une plate-forme dynamique sur la voie de la mise en place d'un partenariat euro-africain visant à concrétiser le développement durable du continent africain et à promouvoir sa stabilité.
Cet accord, signé le 23 juillet 2009 à Syrte, vise à renforcer les relations économiques et développer les moyens de coopération intermaghrébine. En vertu de cet accord, présenté par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri, les signataires peuvent procéder à la mise en service des
lignes de transport public entre les villes maghrébines et prendre les mesures nécessaires à même de faciliter le trafic routier au sein de l'UMA.
A travers l'adoption de cet accord, le Maroc donne, une fois de plus, la preuve tangible de sa ferme détermination à réaliser l'édification du Maghreb arabe, qui a de tout temps constitué un choix stratégique répondant aux aspirations des peuples frères de la région.
L'on se souvient qu'un engagement solennel a été pris pour la première fois, par les cinq chefs d'Etat du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Libye et de la Mauritanie, avec la signature, le17 février 1989 à Marrakech, du traité portant création de cette Union.
L'on se souvient aussi que ce legs historique pour la région maghrébine avait été évoqué pour la première fois à l'occasion de l'appel lancé à l'issue de la conférence de Tanger en 1958, par les représentants des partis politiques du néo-Destour tunisien, du FLN algérien et de l'Istiqlal marocain.
«Nous, les représentants des mouvements de libération nationale de Tunisie, d'Algérie et du Maroc, proclamons solennellement notre foi en l'unité du Maghreb et notre volonté de la réaliser dès que les conditions s'y prêteront, c'est-à-dire quand les forces françaises et étrangères auront évacué leurs bases de Tunisie et du Maroc et quand l'Algérie sera devenue indépendante», soulignait l'appel. La conférence de Tanger constitue un prolongement des événements du 18 janvier 1952 en Tunisie, du 20 août 1953 au Maroc, des émeutes sanglantes survenues à Casablanca après l'assassinat du syndicaliste tunisien Ferhat Hachad, et de la révolution du 1er novembre 1954 en Algérie.
Aujourd'hui, cet idéal maghrébin suscite un immense espoir auprès des populations. Il faut noter que malgré les vicissitudes du temps, l'idéal maghrébin existe réellement. Tous les arguments militent en faveur d'une telle option: l'histoire, la culture, la proximité géographique, les nécessités du commerce et de l'économie.
Les mutations que subit la scène internationale font que l'Etat-nation est incapable seul de faire face aux défis de la mondialisation. Les regroupements régionaux sont devenus incontournables.Conscient de cet enjeu, le Maroc, pays fondateur de l'UMA, n'a cessé d'intensifier les efforts en vue de redynamiser les structures de l'Union et de traduire dans les faits les appels incessants à sa relance pour sortir son action de la léthargie.
Conscient de la gravité de cette situation qui perdure depuis plusieurs années, le Maroc ne cesse d'appeler l'Algérie à rouvrir sa frontière terrestre avec le Royaume, fermée depuis 1994, et à une normalisation des relations bilatérales, au moment où les autorités algériennes campent sur leur position en ignorant cette initiative de normalisation dictée par les droits et les liens de voisinage et imprégnée d'un esprit maghrébin sincère en vue de transcender les problèmes bilatéraux en suspens dans leur ensemble, de façon à laisser de côté les mentalités obsolètes et les comportements désuets qui portent atteinte, aujourd'hui plus que jamais, au grand rêve d'intégration. Sachant que la fermeture de la frontière a été décidée par l'Algérie de manière unilatérale dans un contexte international, régional et bilatéral aujourd'hui dépassé. En effet, les canaux de communication entre ces deux pays voisins ne se sont jamais interrompus.
Des ambassades fonctionnent de part et d'autre. Toutefois, le bilan des échanges commerciaux entre les deux pays demeure très faible, puisqu'il ne dépasse pas 2% du volume global du commerce extérieur du Maroc. Un manque à gagner autrement important pénalise certainement l'économie des pays du Maghreb. Car le niveau du commerce intermaghrébin ne dépasse guère 5 à 6% du volume total du commerce extérieur des cinq pays membres.
L'UMA demeure donc une aspiration populaire et un choix stratégique incontournable ainsi qu'un instrument efficace de la coopération et de la solidarité entre ses Etats membres face aux défis imposés par les mutations économiques rapides. Elle est la seule en mesure de constituer une plate-forme dynamique sur la voie de la mise en place d'un partenariat euro-africain visant à concrétiser le développement durable du continent africain et à promouvoir sa stabilité.
